Valse de violette
Seigneur que j’en sois damné
J’ai succombé à ton parfum
Ta musique m’a ensorcelée
Dans une torpeur bien heureuse.
Violette, Violette mon amie
Tu valses en élégance
La cadence en trois temps
De petit pas en harmonie.
J’aurais tant aimé toi la lyrique
Que tu sois ma réalisation
Mais je n’eus que l’enfer
De mes regrets cinglants.
Violette, Violette mon amie
Tu valses en élégance
Suivant la cadence de ton temps
De petit pas en harmonie.
Ce corps refuse virtuose d’amour
L’esprit lui, appel le secours
Le cœur cherche un recours
Mais ce n’est que discours.
Violette, Violette mon amie
Tu valses en élégance
Suivant ton éminence
Capacité harmonieuse.
Ma joie fut grande
Lors de nos rencontres
Plus rien ne comptait
Souvenirs de nuit fantastiques.
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Dans les temps de la vie tome 2
15 avril 2011
Vous qui…
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
J’aurais aimé que vous nous acceptiez,
Au lieu de cela vous nous expédiez,
Pour ne pas avoir le devoir d’expier.
Où simplement le plaisir de répudiez.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Pourquoi soudain ce silence radio.
Expliqueriez-vous dans votre patio,
Loin de votre luxueux studio
Pour ne point mourir en idiot.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Pour pointer et estampiller.
Des jours vous surveillez,
Des nuits vous réveillez,
Des matins vous bailler.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Croyant atteindre la merveille.
Le vent tourne avec le réveil
Vos fables périssent dans la corbeille
Malgré vos clabaudages de la veille.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Vos émois sont sans appel.
Un jour la bonne nouvelle
En écho elle se lit sur l’autel
La victoire devient un label.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Pour vous c’est la déconfiture.
Qu’arrive-t-il sur cette bouture ?
Serais-je trop subtile pour être l’aventure
Mon apathie vous est turlututu.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Pourtant ne se prononce.
Que de questions sans réponse
Vous n’avez pas une once
D’un cœur qui se renonce.
Vous qui accusez,
Vous qui dénoncez,
Vous qui interpellez,
Espérez-vous prendre l’ascenseur.
Qui êtes-vous, vous le censeur,
Le respectable pourvoyeur du défenseur.
Vous n’en êtes pas moins le déshonneur.
1er septembre 2016
Un sérail singulier
Le sérail reste sur des rails
Incapable d’un écartement
En conséquence il déraille.
Il ourdie l’opposition de l’escorté
La peur de la découverte du sérail
Assure-t’ont pour sa propre sécurité.
L’introduction de faux bon conseil
Permet la confiance de l’escorté
Et spolie les idées neuves de la treille.
La candeur de ces novices est telle
Que la jouissance moqueuse veille
En revigorant la grâce d’une attelle.
Le sérail se veut jour de fermeture
Les eunuques abritent les bagatelles
Sans état d’âmes ni même fioriture.
La crainte ne leur donne nulle envie
De perdre l’hébergement du futur
Ce lieu sécurisé est toute leur vie
Méditation Pascale
Souffrance d’un jour
Souffrance toujours
Lorsque nous quitte l’amour
Plénitude d’un bonheur
Quiétude dans l’honneur
Lorsqu’il est accompagnateur
Domination sacerdotale
Méditation transcendantale
Lorsqu’il atteint son capital
Christ ressuscité
Christ éternité
Dans son cœur aimanté
Jour Pascal renouveau
Jour idéal prévaut
Pour sortir du caveau
Naissance bretonne
Puissance pardonne
La réjouissance se coordonne
Joyeuses Fêtes de Pâques à tous
Petits et grands risque-tout
Amis d’ici et de partout
Monique Macalou
23 avril 2011
De pareil a appareil
Mes pas sur la tomette rayent
Pourtant je m’appareille
Si bien que ce fut pareil.
Rien ne vaille en cas pareil
Il n’y a pas son pareil
Pour saisir une occasion pareille.
À cette heure pareille
Il devrait être pareil
À elle et son appareil.
Quand l’appareil
Au port appareille
Leurs tenues sont pareilles.
Pourtant il est pareil
Quand il saisit l’appareil
Cela devient du pareil au même.
Mais ce fut dans le plus simple appareil
Qu’il vint déposer son appareil
Dans la correspondance de son appareil.
Quelle méprise puisque l’appareil
Est une musique combinée sur l’appareil
Il n’a rien de spécial c’est pareil.
Parfois la correction utilise un appareil
Son utilité indispensable devient pareil
Sa logique utile est sans pareil.
Alumacom
Fiançailles au moyen-âge
Par jeu j’ai mélangé des mots de vieux français, avec le français actuel
En ce jour de grâce l’insulaire
Philomène reçu un aciculaire
Brillant de mille feux, sans faux air
Elle est si heureuse d’en être titulaire
Son Bertrand a pensé à elle
Elle en est aconché la belle.
Elle danse, tournoie en chantant
Sa jupe s’envole malgré son carcan.
Bertrand l’aime pour sa différence
Elle est si atypique dans son apparence !
Néanmoins son état ne l’aide pas,
Elle est cacochyme n’a de cesse des faux pas.
Elle a contre elle sa morphologie
Bien qu’elle soit de belle énergie
Sa rondeur plait dans son entourage,
Elle n’a nul besoin de rembourrage.
Or Bertrand, préfère les filiformes.
Ce sacré Bertrand et ses normes !
Ce hallefessier, ce haussebequer, finalement
N’a de cesse de la consoler ouvertement.
Alors qu’il s’inquiète pour son mariage.
Craignant que ce ne soit que verbiage
Philomène l’assure de sa fidélité
Qu’il n’a ni à se soucié ni se tourmenté.
Cependant le psittacisme de Philomène
Lui fait craindre certain phénomène
Et son courage en lui est paravent
Il est rasséréné le brave chevalier servant.
Monique Macalou