Peut-on être sobre en octobre
Octobre c’est un temps pour rester sobres
Le dessin rime avec destin
Les verres verts sans les sous-verres
Ne peuvent être une musique sans opprobre.
La sobriété c’est la monotonie de la vie
Monotone, le croyez-vous !
Les papillons nous quittent,
Les passereaux font de même,
Les ours se préparent à hiberner.
Les feuilles des arbres se colorent,
Elles virevoltent, dansent avant d’atterrir,
Sur le sol refroidi et humide pour pourrir,
Elles couvrent le parfum typique des bolets,
Dans les forêts les cerfs brament.
Enfin ce mois se termine avec les fantômes,
L’halloween venue d’Ecosse ou d’Irlande
Promu aux USA pour raison commerciale.
Les sorcières s’envolent dans l’imaginaire.
Les citrouilles sont transpercées,
Des bougies les rendent lumineuses,
Des sourires flamboyant de la sorcellerie.
Les enfants vont de porte en porte,
Ils apprennent à faire la quête des bonbons.
Plus tard quel résultat aura cette leçon,
À part les caries dentaires ?
Ce sont les retours des vacances des étudiants.
La politique ? Parlons-en !
Elle est comme la vigne
C’est le temps des vendanges
Des petites vengeances indignes
Il n’y a pas grâce pour l’éthique.
La treille attire les curieux
Le raisin est-il à point ?
Les champs en sont au labourage,
Les éleveurs préparent au retour de l’hiver
Pour certains à descendre de la montagne.
Les politicards déballent de beaux discours
Avec toujours les mêmes tics.
Les mêmes piques, les mêmes philosophies,
Plus débiles les unes que les autres,
Incapables de trouver des solutions neuves.
Les politiciens restent dans l’ombre
Trop libre dans leurs pensées,
Trop libre dans leurs paroles,
Trop gênant dans les vérités,
Trop proche de la réalité,
Trop préoccupé pour les petites gens,
Trop, trop, trop…Sobre ?
Serait-ce la raison qu’il n’est pas écouté ?
Les journaleux alliés des politicards,
En octobre s’activent se démènent,
Ils préparent dans l’ombre le futur.
Enfin, le leur bien-sûr.
Les journalistes et les politiciens,
Ont en commun d’être omniprésent.
Mais très souvent dans l’ombre,
En conséquence peu écouter
Il est vrai sagesse et vérité
N’ont pas la lumière des lampions,
Pourtant sagesse et vérité
Sont la source du vrai bonheur
Cela est parfois difficile à entendre.
Car la sagesse et la vérité,
Ont la rudesse et chaleur de l’amitié,
Dans l’humilité et la fidélité.
Ce mois serait un octobre sans opprobre,
Hélas toute l’année avec les considérations,
Pour ceux et celles que nous approchons
Est une mission difficile voir périlleuse,
Certains c’est tout simplement inaccessible.
La fierté d’octobre se trouve dans la nature,
Des plantes et de ceux qui vivent d’elles,
Chez les humanoïdes s’imaginant puissant
Sur toutes choses qui les entourent,
En définitif sans une machine ne sont rien.
Alumacom
En novembre …
Nous fêtons les Saints
Le premier
Nous respectons nos disparus
Le deux.
Nous commémorons nos soldats
Le onze.
Nous honorons le Christ Roi
Le Vingt et un.
Célébrons le premier dimanche de l’avent
Le dernier dimanche de novembre.
Le ciel est chagrin il pleure,
En novembre.
Le vent est cinglant il gifle,
En novembre.
Les champignons sont odorants,
En novembre.
Les châtaignes sont mûres,
En novembre.
Le cerf brame dans le bois,
En novembre.
Les ours hibernent,
En novembre.
Les impôts tombent comme les feuilles
En novembre.
On se prépare aux festivités de fin d’année,
Ce mois froid, humide pleure.
Les nuits se rallongent également,
En novembre…
24 Avril 2015
Décembre en marche
Le froid pénètre à travers nos vêtements,
Pourtant, il est un mois de joie.
La neige crisse sous nos pas,
Les flocons dansent devant nos yeux.
Les attraper ils fondent dans nos mains.
Les avents du dimanche
Les préparatifs festifs
Sont responsables des courses
La course à la recherche des cadeaux
Ce grand festin de deux jours
La Messe de minuit devenue soirée
La crèche familiale n’est plus que symbole
Le Père Noël remplace la Sainte Famille.
Seuls les câlins mystérieux restent.
Noël n’est plus le Noël d’antan
Il n’y a plus cette magie festive
Noël n’est plus lumière familiale.
Ce n’est plus la lumière du Seigneur
Ce n’est que la lumière artificielle.
Ce que l’homme crée sans avenir lumineux.
Le printemps passe si vite
Le printemps passe si vite
À attendre la réussite
Sans voir qu’elle m’évite.
Ce n’était qu’hier,
Demain tu seras fier,
Ton retour suivra la prière.
Toujours ici et là, pieusement
Au printemps frileusement,
Tu y veille scrupuleusement.
Les larmes fines et glacées,
Telle une mère angoissée,
Tu essuies la toile froissée.
Les fleurs jaunes et violettes
Se penchent vers la voilette,
D’une bruine visant la houlette.
Car bien avisée est ce merle,
Il siffle la pie pour une perle,
Il ne sera pas dit cloche merle.
Cette fin de semaine amène,
Les rameaux à notre reine,
Près d’un solstice peu amène.
Alumacom
18 Avril 2018