L’aventure et l’imaginaire n’est plus
Mon imaginaire s’aventure dans les méandres,
Du labyrinthe des souvenirs d’une jeunesse tendre,
Il se retrouve au centre de la flexuosité des soupirs,
La tête levée vers le soupirail plongeant sur l’avenir.
Que d’aventures cette visite dans les ruines du passé,
Il n’y a plus que des images aimées de nos trépassés.
Leurs origines de haute noblesse dans la mémoire
Éphémères elles ont disparues derrière le miroir.
L’imaginaire fut et il n’est plus dans le contour,
Ce monde est mort un jour de pluie sans détour.
Si un vers malencontreux si loin de la tendresse,
Est attendue dans l'immense contrée de la tristesse.
Il y a eu tant d’aventures dans cette âme affectueuse,
Toujours prompte dans ces gestes et paroles respectueuse,
Sans pour autant avoir l’âme d’un présomptueux,
Et encore moins en divergence pas même délictueuse.
Alumacom
20 Juillet 2015
Dérision d’un jour d’affliction
Dormir, oui,
Oui, dormir.
La lassitude,
Les vicissitudes,
Éternel recommencement,
Souvent tourments,
Néphrétiques,
Colériques,
Estafilades,
Sans escapades.
Dissimulation
Estimation
Discrétion.
Sans émulation
Dans la compétition,
D’une vie sans ambition.
Un simulacre
Fragile comme le nacre,
Puisqu’il idolâtre,
Dans l’opiniâtre.
Minimes malheurs,
Et pourtant dans l’heure,
Me sont ombrages.
Ouvert sans calibrage.
L’individualité du plombage,
Révisent la problématique,
Études de la lymphatique,
Solution systématique,
Certes parfois sympathique
Rarement analytique.
Que de référence
Dans les déférences
Qui ne sont pas même des différences
Ils n’ont pas de préférences
Ni même un air de Florence.
Ils ne peuvent pas être l’errance
Ni être rance
Ils ne sont pas France
Puisqu’ensemble
Ils se ressemblent
A ce qu’il semble.
Puisqu’ils tremblent.
Ce soir mon cœur saigne
Je devais avoir la joie
Hélas ce furent les larmes.
C’était l’attente le bonheur
La déception est venue
Ce cher enfant est là
Son sourire aux lèvres
Mon regard se posent sur le fauteuil,
Ce cher enfant se lève et m’embrasse
Soulagement l’espérance renait.
Ce soir-là, la lune venue,
Son ordonnance m’intrigue,
Il a un nouveau médicament,
Personne ne m’a prévenue.
La curiosité a été payante
J’interroge Internet et m’annonce….
Traitement pour le parkinson !
Il n’a que quarante-cinq ans !
En silence mon regard larmoyant,
Se pose sur mon enfant chéri.
Je me remémore sa triste vie
Elle n’a été que souffrance,
Physiquement et moralement
Maintenant le tableau est complet
Il ne lui reste que la dernière phase.
Dans son état il était la joie de vivre
Il n’est plus qu’un visage grave
Seul son regard d’amour reste,
Son fauteuil roulant rappelle son état
Ce jour-là, devait être joie…
Puisqu’il est là parmi nous,
Nous devrions danser chanter
Hélas le soir venu mon cœur serré lourd
Il ne fut que de larmes silencieuses cachées,
La tête dans mon oreiller se trempa,
Personne ne vit mes larmes, ni n’entendit,
Mon mari silencieux resta devant la télé.
Il s’abruti de son foot pour ne pas crier.
Tout deux chacun voulait cacher sa peine
Ce devait être un jour de joie, il était tristesse.
Alumacom
16 août 2018