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Bonjour, tu as bien dormi? Je ne t'ai pas réveiller j'espère?
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Oui, mais Sacré-Canaille, je dois reconnaître qu'il porte bien son nom! Il m'a réveillé pour son envie pressante. Il n'a pas voulu de Bernadette! Il a recommencé comme cette nuit, tout au moins pour l'aller. Mais pour le retour...Cela a été compliqué. Il prenait la direction de l'hôpital! Il voulait absolument y aller!
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çà alors!
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Comment as-tu su qu'il voulait aller à l'hôpital?
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Je l'ai suivi un moment. Sa laisse s'allongeait rapidement. Il pointait son museau droit devant lui. Il semblait s'en servir comme d'un radar. Il continuait d'avancer sana s'arrêter. Je me suis posais la question, que voulait-il faire? C'est à ce moment là que j'ai réalisé que nous allions vers l'hôpital où se trouve Pascal! Pas étonnant, qu'il ne voulait pas de Bernadette! Avec elle, cela n'aurait pas pu se faire obéir! J'ai été obligé d'expliquer comme a un enfant, que ce n'était pas possible pour lui. Les chiens, même super intelligent comme lui, sont interdit dans l'hôpital des humains. Ce n'est pas comme l'hôpital de David à son Asso.
Je ne te dis pas le regard des passants, et les haussement d'épaules! Surtout quand il a aboyait tristement.
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les paparazzis n'ont pas connaissances de Sacré-Canaille.
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Je ne sais comment fait Bernadette
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Elle prend tout simplement l'escalier de service, et sort par l'arrière-cour. Cette sortie est parallèle à la nôtre. Ces sinistres individus ne connaissent pas, ni Bernadette, ni sacré-Canaille.
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Heureusement, car Sacré-Canaille pourrait faire leur affaire! A défaut de grive ils pourraient se contentaient de merle!
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Tu as de la chance d'avoir Bernadette à ton service.
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Oui c'est vrai. Tu as bien fait de le sortir. A propos, où est-il maintenant?
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Sur le lit de Monsieur Pascal, couché sur son pyjama. Il garde la chambre en l'absence de son maître! Ne cherchez pas Isis, elle est à ses côtés.
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Brave chien!
Tout en parlant, David se dirige vers la cuisine et constate tristement en ouvrant une porte invisible pour les visiteurs. Pour les étranger de l’appartement, ils croient à une porte de placard. Alors que, c'est la pièce de nos deux amis à quatre pattes!
Les gamelles d'eau et de nourritures sont côte à côte mais près de la porte, éloigné de la litière d’Isis.
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C'est pour cela, qu'Isis n'est pas parmi nous, mais aux côté de Sacré-Canaille.
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Dis-moi, Qu'avions nous prévu aujourd'hui?
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Nous avions changé notre programme, et nous avons prévu d'aller à l'hôpital.
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Ah! Oui! J'avais oublié. Décidément je ne me remets pas de l'aventure de Linda!
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A propos, notre petit déjeuner est sur la terrasse, cela ne te dérange pas?
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La cuisine est encombrée de la vaisselle d'hier soir. Bernadette est allée faire les courses pour les repas. Le salon est en désordre.
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Bien sûr que non!...
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C'est même merveilleux! Nous allons profiter de ce soleil matinal, des toits de Rouen, ils ne sont pas aussi romantique que ceux de Paris, mais avec tous ces clochers au petits-matin...
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Messieurs, le service est prêt sur la terrasse!
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Comment avez-vous devinez Bernadette?
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J'ai seulement entendu la fin de la phrase, Monsieur.
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Allons-y!
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Ne t'inquiète pas, elle va te téléphoner tout à l'heure, après l'Office des Laudes. Elle te dira sa joie d'entendre ta voix, et que tout va bien pour elle.
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Oui bien sûr tu as raison...Mais maintenant...
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Tout à l'heure je dois ressortie, j'emmènerai Sacré-Canaille.
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Merci, n'oublie pas de lui mettre la laisse avant de sortir de l'appartement, et de la tenir courte. Car tu risque les problèmes de ce matin, et aussi provoquer un accident que ce soit sur le trottoir ou en traversant la chaussée.
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De toute façons nous ne resteront pas longtemps ici. Mon père veut nous voir, avant d'aller au commissariat.
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Tu as déjà établi le programme de la journée!
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Pour ce matin seulement, père à téléphoné....Nous sommes convoqué au commissariat. Il y a du nouveau parait-il.
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Ah bon!
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Cet après-midi, je vous conduirai à l'hôpital voir Pascal. Claudine nous rejoindra après le repas.
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Non pas toi, mon brave Sacré-Canaille. Les toutous, même aussi intelligent que toi, n'ont pas le droit d'entrer dans un hôpital pour les humains. Jean-Jacques te l'a dit ce matin. Mais nous te dirons ce que Pascal à dit pour toi, car il t’aime.
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Waouh, Waouh, hou,hou, hou
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Monsieur, Monsieur, Sacré-Canaille a pris mon panier à provision!
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Oui, regardez ce qu'il fait!
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Hé bien toi tu as de l'idée!
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Bernadette, faites-nous des gâteaux rapide à faire, pour notre ami Pascal, et pour nous en même temps.
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avec des fruits?
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Oui une sorte de mini-cakes.
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Bien Monsieur!
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Tu seras sage! Pas de bruit, pas de bisous intempestifs. C'est la condition pour que tu ailles voir Pascal.
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Oui d'accord il faudra bien suivre le plan. Sinon nous aurions des problèmes.
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Tu crois qu'il comprend ce que tu lui dis, et que l'on peu lui faire confiance?
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Oui, je pense qu'il a compris. Nous verrons bien. Nous allons faire un essai.
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Bernadette, quand Sacré-Canaille sera dans le panier, vous mettrez un torchon sur lui. Par les trous du panier en osier, il pourra y respirer. Une couche de gâteeau, les vêtements de rechange, de Pascal. Cette nuit Claudine a pris le pyjama, ses affaires de toilette, sa carte vitale. Ce sont donc juste les vêtements de sortie.
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Tu crois qu'il va savoir se retenir, avec l'odeur des pâtisseries fraîches?
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Oui, parce qu'il en aura dans la voiture de retour en récompense de sa bonne conduite, et qu'il aura manger sa gamelle, et qu'il va voir son maître.
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Alors-là! si cela se passe comme tu le dis, c'est un sacré chien!
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A ton avis, pourquoi Pascal l'appelle-t-il Sacré-Canaille?
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Tu sais tu compte beaucoup pour moi. Sans toi je ne pourrai supporter tous mes malheurs, même si Sacré-Canaille, si envahissant soit-il, avec ses débordements ne pourrait te remplacer.
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Elle perçoit mes sentiments. C'est au son et mes expressions qu'elle traduit en gros ce que je dis. Une chose est certaine pour tous nos animaux domestiques, que ce soit pour donner un ordre, ou que ce soit des câlins, nos compagnons sont en symbioses avec nos sentiments. Les ordres sont impératifs, sans menaces. Les récompenses aux ordres sont gourmandises ou jeux. La tendresse c'est l'instant fusionnel que nos compagnons apprécient en dehors de leurs repos solitaire.
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Grâce à toi j'apprends beaucoup sur les animaux. Seulement maintenant nous devons partir.
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Ok, allons voir ton père.