C La pause avant le départ
Macha ouvre le câble Ionique sur la chaine France 24. Claudine Martineau apparait laconique informe et explique :
- Notre Président Le Forestier visite la nouvelle usine de Calais. La fabrication dans la nouvelle matière naturelle. Elle est faite de paille de blé, de fleur de lin et une autre matière secrète. Ce tissu est imperméabilisé et ininflammable. Monsieur le Président essaie une chemise blanche. Non seulement il la trouve à son goût, mais il en apprécie la douceur. Le directeur lui en fait cadeau, avec un pantalon bleu roi dans le même tissu.
Elle poursuit
- Une jeune femme a été enlevée, les ravisseurs demandent une rançon de deux cent cinquante mille Euros
Son collègue Michel Canonial prend le relais et tous deux poursuivent le informations ensemble en se relayant :
- Les nouveaux retraités de Jurassique Parc ont créé une Association de loisirs pour les enfants malade et handicapés.
- Le train Paris -Istanbul a été percuté par un camion, à la suite d’un soubresaut sismique. C’était à la barrière du chemin de fer avant d’entrer à Ankara. Il n’y a que des blessés légers, et surtout une grande frayeur chez les voyageurs.
- La Présidente de la région val de Loire accompagnée du ministre de la culture, et du tourisme et du sport, à inauguré la nouvelle FAC de médecine à Tours. En complément de l’ancienne de Chambray les Tours. Ils ont terminé à chinon pour déguster le vin du terroir, qui a été sauvé de cette catastrophe.
- Madame la ministre avant de rentrer à Paris a voulu visiter Tours et ses environs, dont Amboise, Chenonceau et Chambord sur son retours à Paris.
Mylène en entendant Amboise à sursauté. Elle est heureuse, elle est rassurée sa petite ville existe toujours. Elle a décidé de faire le trajet Tours-Amboise sur la Loire, en bateau-mouche ! Elle inaugure la route que le centre de tourisme du Val de Loire à instaurer.
- Ce soir au cinéma c’est la reprise de l’émission « au Cinéma ce soir » c’est une classique actualisée. « Les grandes Gueules de tonton » Magnolia nous présente le dernier tout de chant de Zokotinu « le chant du rossignol » son dernier titre ? La musique est rythmée et sa voix caverneuse accompagne trombone, clarinettes et cymbales.
Les jeunes gens en regardant cette émission, sont heureux. La vie continue. Les nouvelles sont meilleures. Mais voilà que Michel Canonial fait le résumé de la catastrophe depuis le dix juillet deux mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf
d L’impensable est arrivé !
Les journalistes ont un air grave, il semble craintif, cependant ils poursuivent courageusement semble-t-il.
- Ce dix juillet dernier les chefs de l’Etats de l’AUPH se sont réuni, pour fêter les dix ans de la signature de l’accord historique. Ils sont à Klingsor la Capital de Sémavoïta
- C’était une journée festive. Après la revue militaire, le comité des fête de la ville présente des chars floraux présentant les métiers du pays et aussi les fleurs la faune animalière, leurs danses folklorique accompagné de leur musique ancestrale
- Outre les Présidents, les chercheurs scientifiques, les secrétaires d’état, ministres et conseillé sont mit à l’honneur, puisqu’ils sont à l’origines de l’AUPH.
- Ce jour le Président à décrété, qu’il sera jour de Fête Nationale. Car son petit pays nage au milieu des grands.
- Le peuple est en liesse chants et danses sont de mises. En fin de soirée l’alcool coule à flot. Dans les foyers, les rues, les plages tous sont en liesse. Ils sont si fiers de leurs pays. L’an dernier, le dix juillet ils ont envoyé un satellites sondeurs pour la météo avec succès. L’année précédente à la même date c’était le premier satellite avec une plateforme de survie dans l’espace auprès de la planète Saturne. Cette plate-forme a été conçue et fabriquée par les Sémavoïtiens, dans l’usine Konykotra
- Deux cosmonautes y ont été envoyé., deux chercheurs agronomes et deux militaires techniciens cosmopolitans, on participé pendant deux ans l’expériences de survie. Ils sont renté le douze janvier heureux de revoir leurs familles et amis. En plus ils ont ramené la preuve de la réussite de leur mission. Ils sont parvenus à produire des fruits, des légumes, de la vigne et boisé la station. Le plus important ils ont croisés, filtrés des gaz de l’univers pour les transformer en eau potable ! Ils avaient emmené des lapins, et ils sont reproduits§
- A leur retour la joie était à son comble. C’est pour cette raison, que ce jour de fête nationale les six cosmonautes ont été les invités vedettes. La fête à commencé et terminé avec l’hymne nationale. Tout au moins, c’est ce qui était prévu !
Les images défilent au fur et à mesure des commentaires. Enfin c’est la fin de la fête. Pendant la finale festive, les invités sont impressionnés par la vigilance du personnel.
- Les invités accompagné du Président Baako vont sur la passerelle, prendre l’air frais de la nuit. Alors qu’ils se croyaient dégrisé, ils ont commis l’impensable.
- Pour s’amuser, ils se déguisent avec les vêtement sécuritaire, problème ils les ont mis à l’envers ! le dos devant. Ils sot comme des enfants, ils ont perdu le sens de leurs responsabilités.
- Ils sautent, dansent, Et c’est le moment le plus terrible, ils ont perdu tous contrôlent. Ils se mettent à pianoter sur les divers boutons. Ils ont perdu le sens de leurs responsabilité internationaux. Un seul bouton ne pouvait bouger, puisqu’il est bloqué. Seul un code et l’œil permet de le faire fonctionner. Et heureusement !
- Ils avaient oublié que toutes les rampes de lancement sont chargées en permanences et contrôlé régulièrement. Elles sont surveillées sans interruption. Personne ne pouvait prévoir ce qui allait arriver. Et encore moins de la part du Président Baako.
Les deux journalistes reprennent leurs duos
- Le monde vivait en paix depuis sept mois. Pas un mouvement guerrier dans le monde, pas une voix s’opposant à un autre pays. Jamais dans l’histoire humaine, on avait connu une pareille paix ! Ce qui explique, la surprise et la consternation générale sur la planète. Lorsque les bombes à neutrons et missiles à tirs croisés pleuvaient dans tous les sens et autres explosions diverses sans direction particulière.
- C’était la panique dans le personnel témoin de ces aberrations. Ils se sont regardés et courageusement ils ont maitrisés ces grands inconscients. Et ce fut heureux. Ces chefs d’états ont été ligotés à leurs fauteuils jusqu’à leurs dégrisement. Le pire ! ils se sont endormis comme des bébés, comme s’ils avaient été drogués ! Le lendemain ils ont pris consciences de leurs actes !
- Pendant que les irresponsables dormaient, tous les responsable et le personnel se sont activé pour tout remettre en ordre, chaque chose à leur place. Mais surtout à remettre en état et tenté d’arrêter la cause du problème. Les techniciens, les chercheurs ont lutter pour limiter les dégâts, et surtout pour arrêter cette machine infernale.
- Seul avantage dans cette affaire peu banale, tous les pays ne faisant pas partie de l’AUPH possédant les armes ultra performant, ont vus leurs armement détruit définitivement et les dislocations de leur territoires en même temps. Malheureusement, le nombre de morts, et de sans abris sont à ce jour incalculable….
Daniel énervé éteint l’écran, l’émission n’est pas terminée. Cependant, il pense qu’il vaut mieux ne pas en savoir plus. Personne ne doit être terrorisé, démoraliser, Il pense qu’ils en savent suffisamment pour se faire une idée de ce qui les attend, sans pour autant perdre espoir de voir ce cauchemar se terminer. Chacun remercie Daniel pour sa décision d’éteindre. Ils ne veulent plus ni voir, ni entendre les informations pour aujourd’hui.
Après un long silence pesant, une sorte d’angoisse grandit. Enfin ils explosent, avec une certaine exubérance pour certains pour d’autre un silence lourd. Il y a même des débordements incontrôlables et inattendues, comme Mamadou singeant le Président Baako ! d’autres s’écrient
- Oh pourquoi ?
- Qu’allons-nous devenir
- Comment allons-nous sortir
- On ne pourra pas venir nous secourir !
Les quinze jeunes gens, du plus vieux au plus jeune ne peuvent se contenir. De la colère succède les larmes et…enfin le calme revient, et de nouveau Hans rageur se défoule une dernière fois.
- Quel bande de c… Pourquoi se sont-ils dotés d’armement nucléaire ? Ils ont presque détruit la Terre !
- Tu peux crier si cela te fait du bien. EN tout cas pour nous, pour nous cela ne change rien
Intervient Brigitte. Un grand frisson parcourt l’assistance. Ils frémissent car Brigitte à exprimée la pensée de chacun. Un silence lourd s’installe, ils sont sur le point de craquer une nouvelle fois. C’est à ce moment que Catarina se lève et propose.
- Si nous disions notre prière commune ?
Comme un seul corps, les quinze se jettent à terre et chacun prend sa position habituelle pour la prière ? Celle-ci fut d’une ardeur incroyable, même les athées ! Dans une même voix, un même élan, une même fougue, sans concertation ils prièrent et ils conclurent :
- Accorde nous l’espoir de voir le soleil non seulement dans notre cœur, mais également physiquement.
- Apaise et guérit toutes ces victimes innocentes
- Prends pitiés de nous Seigneur
Ajoute Katia. C’est à nouveau le silence. Ils sont fatigués, angoissés. Cependant le fait d’avoir fait quelque chose en priant, l’angoisse les quitte petit à petit. Ils s’allongent sur leur matelas, pour se reposer et se détendre. Ils ont oublié l’invention de Mauricio ! oublié également le départ de la mission de repérage ! Bah, demain sera un autre jour.
Daniel reste debout. Il fait le tour de leur « domaine ». Il est pensif, nerveux, il s’éloigne pour vérifier vers cette fameuse fente aperçut hier. Il découvre une autre fissure en bas de la roche. Du regard il suit la fente jusqu’au plafond. Là il y découvre un trou béant. C’est mieux que celui d’hier qui semblait petit.
Ce trou a la forme d’une bouche ouverte. Il faudra l’escalader en gouttière pense-t-il. Ce sera un bon entrainement. Cette vérification lui permet de voir que son plan est jouable. Enfin, il se détend, il sourit. Une voix féminine l’appelle.
- Ohé Daniel où est-tu ?
- J’arrive ne t’inquiète pas !
En arrivant à son dortoir, Macha lui demande à voix basse
- Que faisais-tu ?
- Je me défoulais et je m’assurais que tout allait bien
- A tout à l’heure je me repose avant le repas.
- Mais c’est prévu après l’entrainement ?
- Non se sera pour demain, il faut que tout le monde soit d’attaque
- Ok, alors à tout à l’heure
-