Octobre l’opprobre
Les feuilles tombent à la pelle
Les enfants tentent et les appellent
Les mains tendues.
L’automne
Le brouillard se lève la fraîcheur traverse la veste
Le potimarron tout orange à l’étale attend d’être le flan
Sachant que les gourmands ne seront pas en reste
En cause les pauvres reste sur leurs flancs.
Et s’en allant là-bas au pays lointains on chantonne
Une chanson d’amour parfois nos infidélité
Elle parle une alliance souvent virtuelle qui détonne
Sur cette ancienne bague en cœur devenue hostilité.
L’automne cet automne-là fait mourir l’été
Le brouillard enfonce les silhouettes noires
Ces arbres dépouillés ne trouvent pas d’utilité
Le vent s’engouffre sur le tableau de Renoir.
Alumacom
29 septembre 2021.