Sans la culpabilité.
Il arrive parfois ne pas me sentir bien.
Pourtant, rien ne semble nous arrêter.
Aucune fatigue, des remords, combien.
Personne n’est coupable, pas d’anxiété.
Je referai assurément ce qui me plaît.
Sans loi, personne ne mettra un terme,
La fatigue, l’épuisement, sans chevalet
Le peintre est démuni, part à Palerme.
Il est évident sans cette culpabilité,
Pourquoi, ce sentiment non défini ?
Les questions, l’amour, l’ambiguïté,
Les sens variés de la vie, quitte le nid.
Chacun pense à sa perfection,
Pourtant, quelque chose perturbe,
La superbe, la jouissance, l’action
Ce sentiment bizarre, sans un tube.
De quelle culpabilité s’agit-il ?
Sans cette curieuse sensation,
A définir, à l’esprit, si agile
Ce malaise indéfini, avec variation.
Cette impression de culpabilité insaisissable.
Serait-ce, son esprit intraitable dans ce mépris,
L’inconnu, le maquillage, envers le semblable
Cette indisponibilité pour autrui, serait incompris ?
Cette absence d’écoute des autres ?
Selon, toute vraisemblance caractérielle.
Sans cruauté, sans témoignage, pour les nôtres
C’est l’indécence de l’actualité, catégorielle.
Sans la culpabilité, on ne s’interrogerait pas,
Du sort, de la faim dans le monde tertiaire,
la voisine, l’amie, violée, sans même un repas,
Du couple âgé sans défense, qu’on veut taire.
Ce sentiment de culpabilité le pourchasse.
Son ami, si fidèle est mort à cause de lui.
Bien sûr, un chat, un animal, on a plus l’audace !
Un malaise le poursuit, il n’a plus son parapluie.
Sans la mort de son ami, on n’aurait pas connu,
Cet amour, si simple et si vivace dans le cœur,
Larmes, cris, solitude, tout lui est inconnu.
Il s’interroge sur lui-même, découvre son horreur.
L’Esperance, fleur du cœur
Ce jour d’espérance,
Est le fer de lance,
D’action sans ambivalence.
Donnant l’ambiance,
Sans suffisance.
Contre la désespérance.
L’espoir du cœur.
La fleur aux lèvres
J’avance sur ce sentier.
De gravier et d’herbe.
Glands et champignons.
Parsème le sol humidifié.
Ce musc du sous-bois monte.
Chatouille mes narines,
Les yeux à l’orée du bois,
Se posent sur ces petites fleurs,
Toutes simples, souriantes,
Elles espèrent la vie en moi.
Une caresse amicale sur les pétales,
Respectant sa tendresse, son espoir,
Je savoure le bonheur d’être son amie,
Elle ne demande qu’à vivre,
Devant tant de candeur,
J’exauce son espérance.
Vivre, je veux vivre
Vivre, je veux vivre
La vie en liberté
Vivre, oui je veux vivre
Vivre intensément chaque instant
Le cœur en joie du printemps
En été
À l’automne
En hiver
Chaque jour de l’année
Mon retour à la vie
Sans maladie
Sans dispute
Sans larmes
Vivre, je veux vivre
La vie en liberté
vivre, oui je veux vivre
Retrouver
Cheveux aux vents
La joie de vivre
Le dynamisme du partage
De la musique
Des mots
De l’amour de la nature
Des autres
Sans à priori
Sans arrière-pensée.
Mon océan à moi
Mon océan à moi
Il est sans frontière
Sans tabou,
Tout au moins je le crois.
Mon océan ce n’est pas,
Seulement un flux et reflux
De l’eau salée
C’est aussi la puissance
Il est mythologique
Celui de Poséidon
Avec ses colères
Également sa protection
Mon Océan à moi
Ce sont les profondeurs
De la pensée,
L’amour emporté par le vent
La paix, oui la paix
Le ciel de mes jeunes années
Rêvait d’amour, de paix
La mélodie du parfait bonheur
Celui où la paix règne
En reine de l’univers
A chaque instant
Sur les rives de mon ruisseau
Aux eaux joyeuses et limpides
Je rêve d’un monde à édifier
Celui où la paix règne
En reine de l’univers
A chaque instant
Dans ce près de coquelicots
De colchiques et de pâquerette
Une abeille vrombit à mes oreilles
Celui où la paix règne
En reine de l’univers
A chaque instant
Loin du monde des affolés
Près de mon arbre centenaire
Je chante mon rêve de paix.
Celui où la paix règne
En reine de l’univers
A chaque instant
La paix dans mes pensées
La paix dans les familles
La paix dans le voisinage
Celui où la paix règne
En reine de l’univers
A chaque instant
Le respect entre les religions
L’acceptation de nos différences
Pour vivre ensemble dans la paix
La paix, oui la paix
Le règne de l’univers
Utopie de l’homme