Ce soir, la vigne de l’écrivain…
Ce soir les étoiles dansent
C’est l’attente de je ne sais quoi
Peut-être une certaine concordance
Pourtant ces mots me laissent coït
Un soir comme les autres,
Tout au moins je le croyais,
Un soir où mes mots sont vôtres,
Au lac à paroles je me noyais.
Un soir calme en apparence
La mansuétude s’apitoyait,
Dans ce qui n’est qu’espérances,
C’est tout ceci que l’on voyait.
Ce soir les étoiles dansent
C’est l’attente de je ne sais quoi
Peut-être une certaine concordance
Pourtant ces mots me laissent coït
Ce soir ce n’est pas l’autre,
Ce n’est pas comme le voisin,
Les mots arrivent de l’apôtre,
Celui des vers venus du raisin.
Ceux de la vigne de l’écrivain,
Leurs segments sont dans son magasin
Ces mots soufflés par les devins,
On pourrait se croire zinzin.
Ce soir les étoiles dansent
C’est l’attente de je ne sais quoi
Peut-être une certaine concordance
Pourtant ces mots me laissent coït
12 mai 2015
Elle est parole de l’innocence
Son corps disparait si sa parole n’est belle
Elle ne peut être que libre sans être une fatuité,
Elle influe sur nous tous cette colombelle,
Elle s’enlace, joue et se prépare sans ambiguïté.
Les journées harmonieuses s’écoulent heureuses
Les mots dansent chantent sous les lumières du chemin,
L’éloquence sincère se déroule douce et généreuse,
Elle s'enlace, joue, et se prépare pour les lendemains.
Elle est un rosier grimpant à cette belle fenêtre
Elle tombe comme un jour de rosée odorante,
Souvent la docile espérance de celle venue paître,
Elle s'enlace, joue, et se prépare à se faire tolérante.
Elle est quelquefois la frivolité chaude et pensive
Elle s’enroule au tronc lisse sécuritaire des mots lier
Elle Reflète la paix l’esprit d’une belle âme vive
Elle s'enlace, joue, et se prépare à se sentir familiers.
Elle fait de notre cœur une simple fille crédule
C’est l’adage charmant des histoires d'autrefois
Revenu nous scander chaque heure de la pendule
Elle s'enlace, joue, et se prépare à naitre dans la foi.
L’éloquence des soirs d'hiver dont les vers enflamment,
Vers des maximes ou pensées à lire souvent à deux,
L’innocence est la clarté lumineuse d’une belle âme
Elle s'enlace, joue, et se prépare à ne pas être hasardeux.
Une locution pleine de douceur devient un printemps,
Elle apparait dans nos rêves même les plus troublants.
La pensée affective s’affirme et frappe à son temps,
Elle s’enlace, joue, et se prépare à de faux-semblant.
26 janvier 2017
Il n’y a pas de chemin vain
Il n’y a pas de chemin vain,
Pour qui fait lever le levain,
Il reçoit dignement son pain,
Pour sa route du lendemain.
Il n’y a pas de chemin vain,
Pour les lèvent tôt courageux,
Le bonheur ils le trouvent en eux,
Leurs mots ne sont pas ombrageux.
Il n’y a pas de chemin vain,
Pour l’unité de nos émois,
Difficile d’être son Moi,
En accord au long des mois.
Il n’y a pas de chemin vain,
Pour ceux qui sont dans les travers,
Un léger attrait découvert,
Sur les délices de l’univers.
Il n’y a pas de chemin vain,
Aux préparatifs de la vie,
L’allégresse est assouvie,
L’originalités y est servies.
27 janvier 17
L’amitié et l’amour…
L’amitié et l’amour sont de la même essence.
Leur différence est infime en apparence
L’une est dans la profondeur platonique
Le second est inversement euphorique.
L’amitié est la source du délice des sens,
L’amour en toutes choses en est sa licence.
Parfois elle prend une allure comique
De temps en temps peut être cynique.
Ils sont à l’origine de notre santé mentale
Ils sont si proche les confondre nous est fatal
Avec eux se négocie la paix de notre monde.
Sans eux la vie pourrait devenir immonde.
Le respect de la nature est un problème sociétal
N’en déplaisent aux libertins à l’aspect pariétal.
S’imaginant ingénieux ils écument et émondent
Leurs parcourent voile au vent la mappemonde.
Leur mariage raisonnable fait suite à la science
N’est pas seulement une certaine patience.
Seulement sans être exclusif pour être efficace,
L’union amour et amitié permet d’être perspicace.
Ainsi l’écran diffuse une bonne audience,
C’est le bonheur d’une aventure et l’expérience,
Il se mesure à l’aventure parfois cocasse
Chez un littéraire subjugué par ses dédicaces.
12 décembre 2016
Bonjour monsieur Automne,
Comme toujours tu m’étonnes,
Ce jour, le ciel est bleu
Mon marronnier est vert
Quelques taches jaunes
Parsème son habit.
Un vent léger fait danser,
Ses bras multiples.
Il est si grand,
Il domine son domaine
En se balançant chef orchestre.
De la fenêtre du séjour,
Je ne vois plus son sommet.
Du cinquième il m’impressionne.
Je l’ai vu grandir s’affirmer
Fier d’être vu de partout.
En ce premier jour d’automne,
Il m’émerveille.
Le chant du vent m’engourdit
Les odeurs montent
Vers le ciel d’un automne vigoureux.
10 décembre 2016