L’enfer existe-t-il?
Pour l’Église catholique, l’existence de l’enfer est une vérité qui ne peut être remise en cause. À l’heure de la mort, se trouvera en enfer tout homme qui, en pleine liberté, refuse l’amour divin.
L’existence de l’enfer est un dogme pour l’Église catholique, c’est-à-dire une vérité qui ne peut pas être mise en cause. Si les définitions de l’enfer ne manquent pas, le catéchisme de l’Église catholique le décrit très précisément : l’enfer, c’est « cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux » (§ 1033). « L’enfer, c’est les autres », affirmait Jean-Paul Sartre. C’est la dernière phrase de sa pièce Huis clos. Il y a une part de vérité dans cette affirmation,
Autrefois, même ceux qui ne pensaient pas à Dieu tous les jours avaient, quand même, une certaine idée de 1’enfer. Pour certains l’enfer est maintenant sur terre.
Que penser de l’enfer aujourd’hui ?
Nous avons tous l’idée que nos actes, soit d’amour soit de haine, auront des conséquences et qu’il y a " quelque part une rétribution ". Cette intuition d’une rétribution après la mort, d’une compensation pour les malheureux et les pauvres, d’un châtiment pour les riches égoïstes et les auteurs de cruauté, ce n’est pas seulement une réminiscence chrétienne, c’est une exigence profonde de l’être qui date depuis la nuit des temps.
Que disait Jésus ?
Jésus met en garde à plusieurs reprises contre " la géhenne ", " le feu qui ne s’éteint pas ", réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie, de croire et de se convertir à l’amour en Christ. Dans ce feu, ces flammes éternelles, l’âme et non pas seulement le corps seront perdus.
Au moment du Jugement dernier, Jésus dit qu’il " enverra ses anges qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquités (...) et les jetteront dans la fournaise ardente ". (Matthieu 13, v 41). " Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! " (Matthieu 25, v 41).
Alors, qu’est-ce que l’enfer ?
" La damnation, dit le pape Jean-Paul II, ne doit pas être attribuée à l’initiative de Dieu car, dans son amour miséricordieux, il ne peut vouloir que le salut des êtres qu’il a créés. En réalité, c’est la créature qui se ferme à son amour. " (Audience du 28 juillet 1999).
Mourir, sans reconnaître son péché et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de lui, pour toujours, par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot enfer. (cf. catéchisme de l’Église catholique, n° 222, IV).
Le pardon et le salut
L’enfer éternel dont parle l’Église à la suite de Jésus est donc une réalité très grave. Personne ne peut dire, sans risque de contredire Jésus lui-même, qu’il n’existe pas. Mais il faut comprendre dans le même temps que Dieu est venu " pour nous sauver " en pardonnant nos péchés et en faisant de chacun de nous, par ce pardon, une création nouvelle : " Je ne suis pas venu pour les justes, mais pour appeler les pécheurs au repentir. "
Jésus est le bon berger qui va chercher la brebis perdue et la porte sur ses épaules. En mourant sur la Croix, Jésus dit au bon larron :
" En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis. "
(Saint Luc, chap. 23, v 42).
L’enfer : une limite à la miséricorde divine ?
Pour certains chrétiens, l'enfer, c’est la privation éternelle du bonheur qu’il y a à partager la vie de Dieu ; mais comment est-ce envisageable puisque Dieu est miséricordieux ? D’autres chrétiens c’est notre attitude de négation de Dieu qui nous emmène droit à l’enfer. Par ce que par la confession sincère nous obtenons le pardon.
Thomas More (1478-1535) écrivit vers 1522 Un traité, resté inachevé, sous le titre des « Vérités dernières ». Son but est de montrer au chrétien combien il est nécessaire de penser à la mort pendant sa vie pour mériter le ciel. Énumérant un à un les péchés capitaux, il les passe à l’épreuve de la méditation sur la mort.
Avec un humour propre à ceux qui savent scruter les petits travers du quotidien, il dénonce nos compromissions avec les tentations, rendant très contemporaine « nos fine analyse de l’être humain ». Le péché serait-il encore plus attrayant et convaincant aujourd’hui ?
Jésus et l’Enfer
Les enfers désignent, dans cette expression, le shéol, le séjour des morts tel que les juifs de l'époque le comprenaient : un lieu « en dessous de la terre », où les morts seraient comme en attente perpétuelle dans une non-vie, privés de la vision de Dieu.
Par sa crucifixion, Jésus « passe par la mort » avant que Dieu ne le ressuscite et donc « descend aux enfers », comme le dit le Credo. Il ne faut pas chercher un quelconque déroulement chronologique ou une définition géographique, mais la réalité du Fils de Dieu fait homme, qui exprime dans toutes ses dimensions l'existence humaine, jusqu'à éprouver la mort. Nous avons ce besoin de situer géographiquement, ceci est dans les gênes des humains. Ce que nous savons, ce lieu est un foyer enflammé, qui est alimenté par les pécheurs, qui n’ont pas été pardonné. Mais où se trouve-t-il ? « Il est descendu aux enfers » d’après le crédo. Il n’y a aucune précision. L’univers est immense, il n’y a pas de fin. Mais peu importe, il ne s’agit pas de savoir où est l’enfer, mais de savoir comment faire pour ne pas y aller.
Dieu ne nous laisse jamais seul
Lorsque la foi chrétienne affirme ainsi que Jésus est « descendu aux enfers», c'est pour faire comprendre que Jésus peut rejoindre tout homme, quelles que soient sa souffrance, sa solitude, sa condition. Les enfers sont cette cruelle expérience que « plus rien ne peut nous atteindre ». La vie et la mort de Jésus font que lui-même est passé par ce vide, cette absence totale de relation, jusqu'à ce que Dieu le ressuscite. Christ, « premier-né d'entre les morts », nous rappelle que Dieu ne nous laisse jamais seul. Il s'est « relevé des morts », Jésus nous ouvre le passage pour ne pas suivre la route de l’enfer. « Il est descendu aux enfers », Pour nous sauver. Il est plus facile de descendre et même de glisser « dans la nuit des temps » que de monter les marches vers la lumière. « Aux enfers », cela veut dire qu’il y a de nombreuses portes ouvertes. Nos chemins sont tous adaptés à nos conceptions religieuses, ou anti-Dieu.
Certaines routes libèrent les hommes de l'enfermement de la mort.
La « descente aux enfers » de Jésus, est considéré traditionnellement le chemin guidé par le Fils de Dieu. « Par lui est en lui » il nous entraîne à sa suite dans la résurrection toutes les générations dites mortelles. Ce qui est merveilleux, le Seigneur et le Père, ouvre leurs douze portes aux justes, qui ont vécu et qui ont vécu avant et après sa venue sur terre.
Les justes de nos jours : ce sont ceux qui n’ont qu’un aperçu vague de la Parole de Jésus et n’ont qu’un sentiment de curiosité bienveillante. Les justes actuellement, sont ceux qui sauvent des âmes serviteurs de La Parole de Dieu au périls de leur vie physique.
Les icônes dans les musées ou dans les églises, ou monuments religieux, montrent le Seigneur Jésus Christ fréquemment accompagné de ces âmes, placées dans le purgatoire, ou envoyées aux enfers depuis Adam.
Jésus leur a pardonné, et il est allée les chercher à cause de leurs actions d’amour envers ses frères et sœurs. Car il nous dit dans ’Évangile : « celui qui parle ou agit en mon nom est pour moi ». Lui sait pourquoi, ils ne sont pas baptisés, pourquoi ils ont rejeté ceux qui ont donné une fausse image du Seigneur. Il connait leur cœurs, car au périls de leurs vie, par respect de leur foi, ils ont sauvé des résistants pendant la révolution française, pendant la guerre contre le nazisme, plus proche de nous et actuellement les martyrs pour leur foi en Jésus Christ dans de nombreux pays du monde. Eux, ce sont des justes, ils ont la compassions de notre Seigneur Jésus.
Car, les victimes ont remercié le Seigneur, de leur avoir mis sur leur chemin ; des personnes au cœurs d’amour. Que ces victimes ne sont pas des hypocrites et sont reconnaissants envers leurs sauveurs.
L’Enfer c’est le lieu final de ceux qui ont commis de graves péchés, le Blasphème contre l’Esprit Saint, Tuer nos frères et sœurs au nom du Père Eternel et les graves manquements de sa loi. (Voir Le Lévitique chapitre 18 & 19).
Cependant la Miséricorde de Dieu, permet d’échapper à l’Enfer, Car lui seul connait la Vérité de notre cœur, par son Fils il Pardonne
Emounawh