Il était une fois,
Une petite île perdue dans l'océan,
Sa protection était son mur de coraux,
Elle abritait une peuplade venue du néant,
Dans les entrailles de la terre des Rostraux.
Ce peuple humanoïde appelé Saturnin,
La tête de homard couleur cumin,
Jambes et bras gr^les puissants et agiles,
Ont cette élégance de ces êtres graciles.
Ils n'ont jamais vus d'humains,
les bateaux crisent au loin,
Les roches défendent les criques,
L'invincible île du Pacifique..
Les lianes fleuries étranglent les visiteurs,
Saturnins sont leurs conciliateurs,
Pourtant ce jour-là, sur le rivage,
il y eut un événement sur la plage.
Deux ados jouant aux explorateurs,
Ont parcouru la mer avec un capteur,
A la recherche de sensation fortes,
Leurs inconsciences les déportent.
Joyeux, ils voguent vers l'inconnu,
L'inconséquence guide ces ingénus.
Soudan, c'est le naufrage,
La peur au ventre ils nagent.
Un rocher noir dans la brume surgit,
Cela leur semble être de la magie,
Ils avancent sans s'en apercevoir,
Avec toute l'énergie du désespoir.
Une crique de sable blanc les accueille,
S'effondrant au pied d'un écureuil,
Affolé il fuit en prévenant la perruche,
Ces jabotements tracassent les ruches.
Cette île paradisiaque
Leur semble opaque,
Cette île venue de la colère de Vulcain,
Volcan millénaire colérique et coquin.
Il y a plus de mille ans, l’île est apparut
Rien n'existait, elle était toute nue.
Un jour, suite à une panne les Saturnin,
Amérissent s'imaginant sans lendemain.
C'est pourquoi, ils cultivent leurs plantes
L'île devint verdoyante et luxuriante,
Les mœurs des Saturnins sont idylliques,
L'île respire ce bonheur serein unique.
La vie fantasmagorique sur l'île vint.
Des animaux merveilleux sont divins,
Des plantes fantastiques luxuriantes
L'ambiance hors du commun est riante.
Les saturnins découvrent leurs corps,
Intrigué apeurés ils les portent,
A l'intérieur d'une curieuse maison,
Creusée dans la roche, telle une garnison.
Ces jeunes gens à leurs réveils sont ébahis,
Leurs regards émerveillés sont éblouis,
Leur lit, un hamac en maille métallique,
Et un tissus végétal leur sert de tunique.
Un plateau de fruits est posés au centre de la pièce,
En se levant les gamins recouvrent leurs hardiesse,
Des petits êtres étranges sont aimables,
Ces gosses réalisent leur situation inconfortable.
Que de regret, d'avoir désobéi à leur père,
Maintenant, ils ne se prennent plus pour des experts,
Seulement il est un peu tard, personne ne peut venir,
Leurs rêves de môme ont compromis leur avenir.
Soudain, une liane se soulève menaçante,
Sa fleur odorante les caresses, les enivre,
La terreur les gagnent suppliant leurs geôliers,
Ces êtres lèvent une pince d'apaisement.
Les Saturnins expliquent avec des gestes,
Qu'ils sont leurs hôtes en toute modesties,
Leurs voix gutturale et des gestes de politesse
Raconte aux ados la soumission à la prêtresse.
Eric et Ryan hésitant en acceptent le principe.
Ils découvrent la règle de base,l'obéissance,
Ils vont devoir respecter leurs règles de bienséance,
Ce qu'ils avaient refusé jusque-là par principe.
Ils apprennent le respect de la nature,
Les lianes florales sont les soldats des Saturnins,
Elles veillent à la sécurité de l'île sans fioritures,
Elles obéissent au chef, ce nain.
Eux qui autrefois méprisaient les différents,
Doivent faire allégeance à ces inconnus,
Leurs survie dépend de leur comportement,
Leur conscience croît avec leur déconvenue.
N'ayant plus conscience du temps,
Ils s’habituèrent à cette nouvelle liberté,
L'esprit libre donné par la loi de pénitent
Ils découvrent l'inconnue, celui de la sérénité.
Leur cœur n'étant pas mauvais,
Ils décident de rester dans l’île.
Comme les lianes, ils seront au chevet,
De leurs amis pour une vie tranquille.
Les deux amis devenus des vinukabiles,
Se nourrissent de fruits et de racines,
Ils apprennent le langage des saturnins volubile.
Il y vécurent sous l'aura des haruspices.
Alumacom