Notre destin
Notre destin coure sur le chemin
De la vie dans le sens alloué
Il serpente dans tous les sens
Il monte en correspondance
Il descend en concordance.
Comme la puissance de la mer
Son flux et son reflux doux- amer
Se balance, s’égrène passe son temps
Inexorablement il cherche un passe-temps
Nos peines, nos joies prennent nos temps.
La langue verte, lèvres boudeuses
Lèche la plage toujours mousseuse.
Elle est l’artère de l’espérance
Celle de la déroute de l’innocence.
Se vautrant dans la connaissance
L’espérance mène à la croissance
Après la destruction c’est l’excroissance
Des plaisirs anodins jusqu’à la jouissance
Elle finit par de vaines réjouissances
Elle se croie loin de la décadence.
Le destin serrait les lèvres d’une rose
Entrouvertes, elles y déposent,
Le baiser d’un sublime virtuose
En osmose parfum du laurier-rose.
L’aubépine désire seule et suppose,
Les blessures, des névroses,
Entre deux lignes se transposent
La manipulation l’indispose
Ce long chemin la superpose
En parallèle de la passerose.
Ce chemin réveille en nous le dauphin.
La joie naturelle déborde du bassin
Sa prudence s’envole dans l’union
L’engouement venu de sa lotion
Protège sa préférée des bas instincts.
Sur le chemin tortueux du destin
Notre domaine exulte le jardin
En secret il est rêve du citadin
Qu’il accroche au baldaquin
Menace d’enfermer ce gredin.
Le chemin du destin nous emmène
Le séraphin prends les guides du renne
Se dirige vers le divin pour un bel hymen
Côtoyant en voisin l’ange du phénomène
Ce destin se scelle sur ce parcourt prolégomènes
Le destin peut-être le son d’un clavecin.
Ses notes pilotent nos pas à dessein
Vers la danse d’une vie selon le dessin
Tracée et dessinée selon le plan Divin.
Dans le livre sacré de notre destin
30 juillet 2017
La mère des souvenirs
Mère me disait souvent
Ne désespère pas
Tu reverras la mer
Tu retrouveras son odeur
Son parfum si particulier
Cette eau salée, iodée
Sa musique enchanteresse
Sous le soleil, son chant robuste
Parfois ses colères terrifiantes
Que tu aimes tant,
Dans tes souvenirs.
Bientôt en août, tu la reverras
Elle sera différente, bien que pareil
Pourtant changé, toujours sourire
Jadis elle t’a charmé, par sa puissance
Elle ta bercé sur son sable,
Chaud, propre
Ses lames te caressaient
Sans désespérer
Cette mer magnifique
En moi elle me retient.
Cette mer en moi
Ressemble à un sentiment
Merveilleux que je ne peux définir
Ses couleurs miroitent dans mon cœur
Cette brise vivifiante
Tantôt chaude, parfois fraîche
Souvent tiède, toujours attirante
Caressante ou frappante.
Mère disait, tu la reverras
Sa plage n’est plus aussi belle
Cependant son accueil est le même
Quoique triste avec ses coquillages
Ses algues et ses mégots dispersés
La mer t’attend et t’espère
Elle connait ton cœur
Elle sait que tu nettoie ta place
Et celle des voisins inconscients
Mère disait tu es son souvenir
Comme elle est ton souvenir
La liberté à travers la plaine
La liberté est la plaine
Aussi bien de l’adolescent
Que celle de l’adulte
A travers la plaine
Les chevaux gambadent
Les papillons battent des ailes
La marguerite sourit, charme
Le tournesol sourit au soleil
A travers la plaine
Les moutons broutent
Le berger sous son chapeau
Veille en lisant un vieux livre
Savourant ce temps de plénitude
A travers la plaine
Nos pensées errent librement
Rien ne vient les arrêter
L’immensité de la plaine
Comme l’océan elle n’a pas de fin
La liberté est la plaine
Aussi bien de l’adolescent
Que celle de l’adulte
A travers la plaine
Les chevaux gambadent
Les papillons battent des ailes
La marguerite sourit, charme
Le tournesol sourit au soleil
A travers la plaine
Les moutons broutent
Le berger sous son chapeau
Veille en lisant un vieux livre
Savourant ce temps de plénitude
A travers la plaine
Nos pensées errent librement
Rien ne vient les arrêter
L’immensité de la plaine
Comme l’océan
Elle n’a pas de fin
La liberté est la plaine
Aussi bien de l’adolescent
Que celle de l’adulte
Voyage imaginaire
L’oiseau de feu survole la clairière,
Se perche dans l’arbre le plus haut
Scrute les alentours de la rivière
Termine son voyage loin de Macao.
Ce voyage imaginaire
Loin des vénalités
La luminosité de la clairière verte
Son parfum musqué des fruits sauvages
Mures, fraises, raisins sont la desserte
Allongée toujours sereine est abordage.
Ce voyage imaginaire
Loin des vénalités
Le souffle léger des nuages duveteux
Caresse les arbres et les arbrisseaux
Longeant ce ruisseau caillouteux
L’eau d’une pierre à l’autre saute.
3 mars 2018
Découvrir l’humilité
Contre vents et marais j’avance
Je suis déterminée d’avancer
Sur ce chemin il y a la confiance,
La paix vient grâce aux alliances !
Pas de parapluie pour ces faits
L’avance est malgré tout surfait
Le bulldozer attend insatisfait
Les tourments sont dû au Préfet !
L’enjeu est assez important
L’opposition avance d’autant
Que gérant et rivaux combattants
Ils sont différents et déconcertants !.
Leurs jeux sans complexité divisent
Contre vents et marées ils s’attisent
Jouxtent en bon larrons ils devisent
Pugnace et agressif sont leurs analyses.
Enfin l’éclaircie se fait au grand jour
Le soleil éclaircit les données du séjour
Néanmoins l’orage s’annonce aux discours
Le bateau tangue en écoutant le troubadour.
Cependant l’inconscient ne voit pas le danger,
Ils avancent insensibles comme des étrangers
L’urgence de la situation est d’interchanger
Le contexte les oblige à accepter de changer.
Le temps oblige à prendre ce fameux parapluie
Il se retourne entraine et pousse sur le circuit
La tempête impose le retour d’un exode gratuit
Contre vents et marais ils sont sans saufconduits.
Ensemble ils se réchauffent autour d’un feu
Crépitant, pétillante, dansant, ils sont joyeux
Se réchauffent autour d’un simple pot-au-feu
Ils découvrent l’humilité ce n’est pas fastidieux.
4 mars 2018