La vie est une fleur précieuse
La vie est la fleur si précieuse
On se doit être précautionneuse.
Quelquefois maligne et rigoureuse
Surprenante souvent peureuse
Lorsqu’elle se meurt langoureuse.
Elle présage son heure l’ambitieuse,
Dans les vapeurs de la jouisseuse
En maraude elle se fait entremetteuse.
Ses extases prospères de l’encenseuse
Dont l’âme frondeur est chanceuse
Elle attend l’heure de la ramasseuse.
Celle de la croqueuse finisseuse.
Lorsque le bouquet fragile se meurt,
Son élan en est pour cette heure
La superbe vivacité d’une primeur.
Son état dans une certaine humeur,
Porte la douce larme du réparateur
Il est magistral avec son sécateur.
Une larme perlée glisse sur le tuteur
Venue suite à la coupe de l’initiateur.
La fleur de la vie s’active près du créateur,
Elle est fierté de son soigneur.
Elle est joie de son Seigneur
Le net devient son navigateur
Le navire porte la voile du porteur
Il est flèche de son routeur.
La vie suit son administrateur
Elle honnit les blasphémateurs
12 octobre 2017
La pierre des mirages
Dans la glace une image presque un mirage,
Apparaît une tête bizarre à peine comique,
À cette heure matinale les cheveux sous l’éclairage,
Ondulent, miroitent sous la lumière fantomatique,
La pierre mystérieuse reflète dans le miroir les images
Venus des profondeurs d’une nuit crypto-magique
Une image étonnante grâce au possible cryptage.
Hier c’était la pierre mystérieuse scintillante magique,
C’était hier ! Quel dommage d’être sans doublage,
Ce jour est un réveil dans l’absurdité du comique.
Il est arrivé sans crier gare sans ses bagages
Avec l’ivresse et l’ardeur d’un académique
Réunissant l’étrange mélange de satinage
Et l’insignifiant pouvoir de mes mimiques.
Cette pierre rigolote fracture l’éclairage,
La pierre angulaire offre le jeu euphémique
Telle la vision d’une rapière et ses raturages.
Souvenirs étranges du verbiage polémique
Éloignant de ce fait fleuves et pâturages
L’infinie de mes rêves fantasmagoriques
Ils sont lutins avec l’envolées des persiflages.
Cette pierre est ma tendresse et ma lumière,
L’autel de mes années dans la prière,
Mes délires ne sont plus que poussière
L’azur matinal parsemé de pépites d’or
N’est que la répétition du célèbre Bol d’Or,
En premier est la danse finale du senior.
En dernier la douleur du départ s’évapore.
23 janvier 2017
Le regard méprisant
Texte de réflexions méditatives
« Ne regarde pas la paille de ton voisin
Mais la poutre dans ton œil » dit Jésus dans la Bible.
Moi je dis ;
« Le regard méprisant blesse profondément celui qui le reçoit,
Le malheureux pour se défendre, il ne voit pas le regard,
Et même sourit à la vie en passant à côté, sans le voir ce regard.,
C’est une histoire sans parole efficace »
C’est un mal qui atteint non seulement le monde :
Des artistes et des politiciens, les mathématiciens
Les médias, l’enseignement, le médical
L’armée, la police, la justice,
L’agricole l’artisanat, le commercial
Il peut toucher chacun de nous.
Ce fameux regard si méprisant dit :
À chacun sa case
Chacun sa base
Tous des nases,
Semblent dire vulgairement cette façade dédaigneuse.
Ce regard plein de mépris, mène à toutes ces possibilités :
De La plus haute des fonctions, aux plus bas instincts dont l’homme est capable.
L’homme a la prétention de tout savoir, de tout prévoir en être supérieur, voir aussi tous les défauts d’autrui, sans évidemment distinguer leurs qualités.
Le comble, ils ne voient pas leurs défauts personnels. Cela conduit ces individus à l’arrogance.
À la perte de leurs pouvoirs, et ils s’exposent aux mépris de leurs concitoyens.
De ceux-là même pour qui, ils ont tant mépris, et qu’ils ont tellement besoin pour assurer leur futur. Le mépris est la source du malheur de la société.
Le mépris est aussi le moyen de défense efficace contre les malfaisants orgueilleux. Qu’ils soient délinquants dans les quartiers communautaires, ou bien des pervers pernicieux en col blanc.
À chacun son mépris tous aussi dévastateur quel que soit la classe sociale du méprisant.
Le fait de mépriser quelqu’un nous sépare de la personne méprisée.
Quelle douleur lorsque cela n’est pas justifier, pour ceux qui reçoivent ce regard ! L’orgueil commande le mépris d’autrui, lorsqu’ils n’ont pas le moyen de défense des victimes.
Il peut être cause de suicide, ou de crimes. Le plus criant c’est dans les familles, dans la vie des couples, les personnes handicapées, ou âgées dans les maisons spécialisées.
En vérité le regard méprisant est plus ravageur que l’on ne le suppose.
Nous ne devons pas oublier le regard que nous portons sur autrui. Il est beaucoup plus important, qu’on ne le suppose.
Il est cruel pour ceux qui le reçoivent et qui nous aiment, ou admirent, le pardon silencieux permet de dépasser ce regard méprisant
Il est important d’aimer humblement, sans impertinence.
POUR VOUS QUE VOUS INSPIRE CE REGARD MEPRISANT ;
12 juin 2018
Le petit est mal considéré
Un être petit c’est mignon
Il est l’ami dans les coulisses.
La recette du bourguignon
Plat du pauvre est un délice.
Petits ou gros les champignons
Peuvent-être un vrai calice.
Pour qui est-il l’ami inestimable
Pourquoi se permet-on de le mépriser
Pour qu’elle bonne raison le rejette-t-on.
La vie l’oblige d’être un complice
Il devient le confident d’office,
Sans être un véritable supplice.
Minuscule en matière de police,
Son pouvoir est grand s’il le polisse
En suçant la réglisse dans sa pelisse.
Pour qui est-il l’ami inestimable
Pourquoi se permet-on de le mépriser
Pour qu’elle bonne raison le rejette-t-on.
Le petit tente la survie
Sa tête donne des envies
Pourtant il est souvent asservi
Sa vie est dans une eau noire
Miroitante tel un miroir
Dans l’usine des idées noires.
Pour qui est-il l’ami inestimable
Pourquoi se permet-on de le mépriser
Pour qu’elle bonne raison le rejette-t-on
Le petit se décourage
Victime de commérage
S’il n’est pas de leur sérail.
Il n’a pas droit à leur bail.
Attention s’il y a mariage
Ils deviennent cobayes.
Pour qui est-il l’ami inestimable
Pourquoi se permet-on de le mépriser
Pour qu’elle bonne raison le rejette-t-on
Le petit a la tête plus grande
Celle-ci fait partie intégrante
Ses douleurs sont ses offrandes
Le petit de fait il est sans droit
C’est ce qui le rend maladroit,
Et cause de son grand désarroi.