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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les évidences de David et Pascal chapitre 21 L'accident de Pascal

21 L'accident de Pascal
 
 
 
Dans le salon règne l'effervescence de l'attente heureuse, après cette journée éprouvante, la joie règne.
Un petit air frais souffle venu du balcon. Les amis attendent fébriles, la curiosité est dans l'air. Ils aiment les dessins et l'imagination débordante de Pascal. Quel est donc ce plan pour sa chambre? Eux seraient tous simplement allés chez un marchand de meubles, mais lui, il va donner des plans pour faire sur mesure le mobilier de sa chambre. En plus chez l'artisan de la famille Basileus! Alors ils attendent..., Attendent...Attendent...un verre à la main et dans l'autre main les petits fours de Bernadette. Ils sont bientôt insuffisants, la desserte roulante du salon est pratiquement vide, ainsi que les bouteilles. Soudain le téléphone sonne. David tend le bras et saisit le combiné, croyant avoir affaire à un journaliste, il répond peu amène...
  • Allô, c'est pourquoi! qui êtes vous?
David met le haut parleur permettant ainsi à tous de suivre le dialogue.
  • La police! nous vous appelons du CHU de Rouen
  • Qui demandez-vous?
Interroge David soudain inquiet
  • Monsieur Basileus ou mademoiselle Claudine Loriot
  • Je suis Monsieur Basileus
  • Votre ami a eu un accident, et nous a demandé de vous prévenir.
  • Mon dieu! que lui est-il arrivé?
Crie douloureusement Claudine, en prenant le combiné.
  • Mademoiselle, ce n'est pas grave, seulement il doit rester en observation, pendanr quelques jours.
Quel est son état? quand pourrai-je le voir? dans quel service est-il? Pouvez-vous me dire comment cela lui est arrivé?
  • Je ne peux vous répondre, que pour l'accident. Pour son état, il me semble pas très gravement blessé. Mais les services médicaux vous donneront plus de renseignement. En ce qui concerne l'accident c'est différent.
Dans le salon on entendrait une mouche voler, la surprise est trop grande. La voix reprend.
  • D'après son ami, une voiture l'a renversé et a fui.
Quel est donc cet ami qui l'accompagne? S'étonne Claudine. Elle ne lui connait pas d'ami autre que ceux de David. Dans le choque, elle a oublié, qu'il a aussi de nouveaux amis dans la société où il est employé.
  • Mademoiselle vous m'entendez ?
  • Oui, oui, excusez-moi, la surprise...
  • Je comprend cet ami veut vous parler. Il a une commission de la part de votre fiancé...
La stupeur en entendant le mot "fiancer"!. Pour elle, ils viennent de se rencontrer, ils se complètent, s'apprécient, elle l'aide à  s'adapter à Rouen et au milieu de David . Mais de là à se fiancer...Il n'en a jamais été question, tout au moins pour le moment. La stupéfaction passée, elle répond à l'interlocuteur.
  • Oui bien sûr passez- le- moi
Une voix masculine surgit, les mots sont saccadés et rapides.
  • Allô! je suis Moshé Lindermann, je travaille avec lui. Ce soir, j'accompagnais votre fiancé, à l’adresse que lui avait donné son ami. Il est descendu de ma voiture. Il traversait tranquillement le boulevard de l'Europe, au feu. Quand soudain, une voiture noire l'a renversé rapidement.
  • Comment volontairement?
  • Oui, ou alors le chauffard est ivre, mais il roulait vite et bien droit. Il venait en sens inverse et a bifurquer brutalement pour le renverser. Ensuite ce salopard à fuit bien droit en grande vitesse. J'ai relevé le numéro de la plaque du véhicule!
  • Que dit la police?
  • Pour l'instant, nous somme en traumatologie. La police a pris ma déposition, demain je dois signer et confirmer mon témoignage.
  • Merci monsieur Lindermann pour votre aide. Demain soir après votre travail, vous serez à l'hôpital? Ainsi nous pourrons parler. Puis-je avoir l'infirmier du service?
Lui demande Claudine.
  • Oui bien sûr mademoiselle
L'infirmier de service répond
  • Oui, votre cher Pascal va bien malgré son accident.
  • Alors pourquoi le gardez-vous s'il va bien? Et en traumatologie?
  • Nous n'avons plus de lit en orthopédie pour cette nuit. Nous avons jugé au vu de son état qu'il serait mieux en traumatologie.
  • De  quel état parlez-vous? C'est grave?
Interroge Claudine désemparée.
  • Je n'ai pas le droit de vous en dire plus. Demain vous verrez avec le médecin du service.
  • Une autre voix lui indique, il est légèrement commotionné à première vue. Demain on lui réduira ses fractures.
  • Qui êtes vous?
  • Le médecin de garde le Docteur Lambert.
Il complète l’information
  • Demain un lit se libère, il sera en orthopédie après son intervention.
  • Nous pouvons allez le voir maintenant?
  • Vu l'heure, uniquement demain à partir de quatorze heures.
  • Mais il a besoin de ses affaires de toilettes et de nuit au minimum, et de voir que je suis là à ses côtés.
  • L'hôpital lui a donné le nécessaire, soyez là lorsqu'il va se réveiller. Il devrai remonter vers quinze heures. Cependant, il vous faut venir avant pour remplir son dossier médical.
  • Oui bien sûr, je serai présente avec toutes ses affaires.
Claudine pendant la conversation, que tout le monde a suivit, s'est rapproché de David. Tous sont suspendus aux lèvres de Claudine, près à la soutenir. Un silence lourd envahit le salon. Le repas reste dans les plats, plus personnes ne veut manger. Après un regard interrogatif à Claudine, David décide.
  • Je raccompagne notre amie
  • comment cela! tout les deux!
S'insurge Madame Basileus
  • Elle n'a pas de voiture que je sache! Calinou dois retrouver sa maîtresse. Sacré-Canaille lui est habitué ici, il dormira dans la chambre de Pascal.
Réplique David
  • Vous ne croyez pas, qu'il vaut mieux que ce soit une femme qui la raccompagne? Sans compter que les journalistes font le siège du bâtiment!
  • Répond-t-elle sèchement
  • Mère vous l'accompagnez?
Il est stupéfait. Le calme revient en lui. Il ajoute
  • Cela vous prendra beaucoup de temps. Et comment ferez-vous pour échapper à ces hyènes!?
  • Ne vous préoccupez pas de cela. Vous serez plus en sécurité, chez vous avec vos amis.
Intime-t-elle à son fils
  • Mère si l'on veut me tuer, où que je sois ils le feront! Ne craignez rien. Les principaux responsables sont en prisons, ou au centre de rétention sous surveillance particulière, pour le retour au pays. Le père de Linda se calmera bien un jour!
  • Vous n'êtes pas objectifs, il n'y a pas que la famille. Occupez-vous de vos invités!
Ordonne-t-elle à son fils, tout en s'adoucissant.
  • Ne vous inquiétez pas. Je reste dormir ici. Je m'occuperai de sacré-Canaille. Ainsi David n'aura pas à s'occuper de ses sorties sanitaire, et je prendrai l'ascenseur de service.
Assure Jean-Jacques à la mère de David. Claudine interroge
  • Où vas tu dormir Jean-Jacques?
  • Sur le canapé pardi! la chambre du fond est trop loin. Je suppose que Sacré-Canaille dormira sur le pyjama de Pascal dans sa chambre.
Sacré -Canaille redresse les oreilles, sa petite queue en l'air, comme une antenne, semble sonder l'environnement."Tiens on pense à moi" semble- t-il dire.
David désabusé une nouvelle fois, se laisse tomber dans son fauteuil. Isis, illico presto, d'un bond le rejoint sur ses genoux. Il a droit aux plus gros câlins qu'elle peut lui faire en ronronnant. Claudine en essuyant ses larmes silencieuses ajoutent avec douceur.
  • c'est mieux ainsi David.
  • Allons Claudine! séchez vos larmes! nous avons mieux à faire. Filez dans la chambre de votre ami, pour prendre son nécessaire de toilette, ses pyjamas, une robe de chambre, et de quoi se changer pour son retour. Nous rentrons maintenant. Je vous dépose et demain vers quatorze heures, nous lui porterons le sac que vous allez lui préparer
Intervient Madame Olga d'une voix ferme et douce. L’assemblée est surprise, mais pas David. Il a l'habitude de voir sa mère jouer de son autorité, lorsqu'elle le juge nécessaire, mais également d'une certaine tendresse cachée.
  • Oui madame.
Claudine essuie ses larmes, que seuls Olga et David avaient vus
  • Bernadette, donnez lui quelques choses a grignoter. Nous picorerons dans la voiture.
  • Bien madame
S'empresse de répondre la jeune femme.
  • David n'oubliez pas de prévenir votre père. Il doit être rentré maintenant. Le préfet l’a retenu en raison de l'actualité. La préparation de la venue du Président de la République et des manifestants.
  • Oui mère, je l'appellerai dès votre départ.
  • Ne vous inquiétez-pas je lui ferai le numéro de téléphone
  • Merci Jean-Jacques, heureusement qu'il vous a.
Il répond  avec un sourire de gamin
  • Ceci depuis que nous étions bébés madame, mais d’habitude c’est lu le grand frère!
Rire dans le salon. Quelques minutes plus tard, le calme est revenu. Madame et Claudine sont Parties. Bernadette interroge:
  • Je peux faire le service? Seulement tout est froid maintenant!
  • Oui ma bonne Bernadette. Ce n’est grave, vous ne pouviez prévoir. Il se fait tard. Vous partirez aussi tôt après avoir servi le dessert. Nous mettrons tous dans la cuisine. Demain il fera jour!
Précise-t-il avec lassitude.
  • Bien monsieur.
Cloé assure à  Bernadette, que tout ce qui va au lave vaisselle sera rincé et mit dedans prêt à laver, et ce qui se jette sera mit dans la poubelle, le reste sera sur la table de cuisine.
  • Merci mademoiselle Cloé
Répond Bernadette heureuse. Le stress a disparu dans le petit comité restant. Jean-Jacques dit à Cloé.
  • Tu partira avec ma voiture, mon chauffeur te ramènera chez toi, et tu lui donnera quelque chose à manger, et à boire. Il est là depuis vingt et une heure au parking. je viens de la prévenir.
  • Ok, mon ami
Lui répond Elodie. La conversation s'anime peu à peu en dînant. Sacré-Canaille est triste. Le repas terminé il va voir Jean-Jacques. Celui-ci, lui tapote affectueusement la tête en lui disant:
  • Pascal a eu un accident, il est à l'hôpital, ce n'est pas grave, il reviendra dans quelques jours.
Lui assure-t-il. Sacré-Canaille lèche tristement la main amie. Tous ignorent que le mot hôpital lui évoque des souvenirs douloureux. Après le repas, Sacré-Canaille réclame la sortie! David se lève et prend la laisse, pendu derrière la porte de la cuisine. Seulement, Jean-Jacques la lui arrache des mains en lui disant:
  • David, tu en peux pas sortir à cette heure. Les paparazzis campent toujours là. Je vais prendre l'escalier de service, et nous sortirons derrière.
Sacré-Canaille est stupéfait. D'habitude c'est Bernadette qui a la laisse. Sans dire un mot, Jean-Jacques l'accroche à son collier. Sacré-Canaille est pressé. Enfin, ils descendent. Pas le temps de prendre le monte-charge. Jean-Jacques dois prendre l'escalier de service, il descend trois marches à la fois. Arrivée à la porte de sortie de secours, Sacré-Canaille saute sur la barre de la porte de sortie de service. Avec la force de son désespoir. Il saute, il tire vers le bas la barre de sûreté. Elle cède et s'ouvre juste pour lui. Il s'y engouffre, fait sa petite affaire dans le caniveau, sans descendre du trottoir, mais en arrosant copieusement l'enjoliveur crottée de terre d'un journaliste!. Après s'être frotté les pattes rapidement sur le trottoir, il fait demi-tour vite fait bien fait!. La laisse est si longue, que Jean-Jacques, malgré son pas de course, et ses grandes jambes n'a pu être sur le trottoir en même temps que ce sacré chien! Il ouvre la porte et Sacré-Canaille s'engouffre à l'intérieur. Le pauvre Jean-Jacques a les quatre fer en l'air. Jean-Jacques n'a pas l'habitude de s'occuper d'un animal, Sacré-Canaille en profite.
De retour dans le hall d'entrée, ils reprennent les escaliers mais cette fois ceux d'honneur à la même allure qu'à l'aller. Au premier palier, Sacré-Canaille s'arrête. Il observe Jean-Jacques. Il semble amusé. Sa queue s'agite énergiquement. Il s'amuse en voyant la tête de Jean-Jacques en sueur. Il attend sagement devant l'ascenseur, légèrement moqueur. Cette fois, il ne saute pas pour appuyer sur le bouton d'appel de l'ascenseur. Il attend en petite canaille, que Jean-Jacques appuie sur ce bouton. Arrive une dame aux cheveux grisonnants, légèrement courbée, elle a une certaine prestance malgré son âge avancée.
  • Qu'il est mignon!
S'exclame la mamy souriante en avançant la main elle  lui tapote doucement la tête.
  • comment s'appelle-t-il?
Sacré- Canaille madame.
  • Il a pourtant l'air bien sage
Commente la mamy. Hypocritement Sacré-Canaille baisse la tête. La mamy ose le caresser gentiment. "Hum! Elle sent bon le mamy!" Pense Sacré-Canaille. Ils entrent tous les trois dans ascenseur.
La mamy appuie sur le bouton cinq. Elle demande.
  • Il est à vous?
  • Non, il est à l'un des habitants de l'immeuble. Mon ami ne pouvais pas descendre le promener.
  • C'est bien mon petit
Lui répond la vieille dame. Arrivé à l'étage de David, la mamy eut un éclair dans les yeux. Ce fut avec un grand sourire, qu'ils se disent au revoir. En entrant dans l'appartement, Gérard s'écrie:
  • déjà!
  • hé bien c'était rapide!
David les accueille soulagé. Jean-Jacques s'écrie:
  • Si tu savais ce qu'il m'a fait!
  • Raconte!
Firent les jeunes gens, qui étaient prêts à partir.
  • Vous vouliez me fausser compagnie, et ne pas me dire au revoir?
Réalise jean-Jacques légèrement moqueur.
  • Non nous t'attendions pour partir. Nous nous sommes seulement préparés.
Explique Elodie
  • Gérard me raccompagne chez mes parents.
  • Oui je comprend, il est tard!
Dit-il en regardant sa montre. Seulement la curiosité des jeunes gens l'emporta. Ils demandèrent.
  • Alors raconte, qu'a fait Sacré-Canaille?
Et Jean-Jacques raconte comment ils ont dévalé les escaliers, l'aller-retour du pipi et pour finir la vieille dame, et l'attitude hypocrite de Sacré-Canaille.
  • Il est formidable...ce chien. On croirait un enfant.
Constate Gérard en riant, en se souvenant de la plage de Deauville.
  • Oh ce n'est pas un chien, c'est une personne dans un corps de chien.
Déclare Elodie en riant jusqu'aux larmes.
  • C'est parfois ce que je pense
Confirme David dans un semi-sérieux, pour ne pas rire.
  • Elodie, vu l'heure il faut partir.
Rappelle Gérard
  • Merci Gérard, j'ai prévenu mes parents de mon retard. Ils sont rassuré puisque tu me raccompagnes. Ils comprennent la situation.
Lui répond Elodie. Après leur départ, David et Jean-Jacques se servent un verre de Brandy. En voulant s'asseoir sur le canapé, il découvre l'oreiller, un drap sac pour campement et une couverture. Le canapé est transformé en lit!.
Bernadette m'a requiert le droit de te préparer ce campement avant de partir. Je n'ai pu le lui refuser, car c'est le bon sens dans cette situation.
  • Brave Bernadette je suppose qu'elle est partie.
  • Oui il y a une demi-heure
  • Ben dis donc elle fait beaucoup d'heures supplémentaires!
  • Mère la paye en conséquence.
Sacré-Canaille et Isis entrent en jeux, ils rappellent leur présence.
  • Mais bien sûr tous les quatre!
Rectifie David. Le rire et les caresses entre dans la danse. C'est le défouloir. Doucement la sérénité revient. Ils se séparent.
  • Bonne nuit Jean-Jacques.
David éteint la lumière du salon et va dans sa chambre avec Isis.
  • Bonne nuit David
Sacré-Canaille s'en va tristement sur le pyjama de Pascal, que Claudine lui a sorti et mis sur le lit.
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