L’inquiétude du destin
La vie prend la route de son destin.
Il est le chemin bosselé caillouteux
Des miroirs brisés mêlé clandestin
Ils m’intimident me semblant douteux.
En me voyant le soleil y rit aux éclats
Il se mire sur les brisures éparpillées.
L’invisible route sous les candélas
Mes sentiments orgueils sont égratignés.
Pourtant celle-ci c’est élargi
Glissante un sentiment étrange,
Impossible de doubler je m’assagis
Le retour chimérique est extravagant.
La route monte toujours sans fin
Elle déploie les ailes de la destinée
Elle est en marche comme l’aigrefin
Le regard espiègle cherche le combiné.
Le destin aux croisements des chemins
Observe nos choix pas toujours judicieux
La décision s’inscrit sur le parchemin
L’alternative s’instruit dans les cieux.
Il semble sans issus en raison de l’arbre,
Il contourne la forêt en haut de la côte
Il est sinueux glissant froid comme le marbre
Vire à droite et à gauche vers la Pentecôte.
Personne ne voit la fin d’un doute
Un choix difficile souvent cornélien,
Les hésitations toujours sous la voûte
Sans réflexions réelles saisissent les liens.
Le destin nous attend avec patience
Il est aux aguets comme le renard rusé
Eblouissant l’impatient sans clairvoyance
Le plan est tracé à l’avance sans abuser.
Le chemin est parsemé d’obstacles
Ces fleurs odorantes exhalent séduisent
Multicolores épineuses véritable spectacle,
En final il se décide après sa longue analyse.
26 janvier 2018
Le labyrinthe de la conscience
Que m’arrive--il en ce jour ?
Une rivière d’eau salée se déverse
Mon cœur aux cent coups
S’angoisse dans les méandres.
Du passé et ses malheurs
Ils refont surface sans crier gare.
Mon esprit sursaute
Tressaute au moindre vent.
Que me veulent tous ces symptômes ?
Peut-être trop de drames passé
Tant de rêve resté en suspend
Je ne parviens pas à me reprendre.
Combien de chemin ai-je pris ?
Deux, trois, probablement plus.
Les routes m’ont amené à une seule voie,
J’ai suivi le labyrinthe de la vie.
J’ai tendu la main au destin
En premier pour donner,
Ensuite pour recevoir l’amour
Tendre la main semble facile.
Mais combien est-ce difficile !
Tendre la main pour donner
Ou pour recevoir c’est compliquer
Pour apporter la plénitude à l’autre.
Tendre la main à l’ami,
Sans froisser sa dignité
Lui redonner la dignité
La délicatesse est nécessaire.
Et moi avec mes gros sabots
Combien d’ami ai-je blessés ?
Que de regret devrai-je me pardonner ?
Quand n’aurai-je plus de culpabilité ?
Une petite voix me susurre
Va, ne crains pas, aie confiance
Ta conscience seule t’a sauvé
En sourdine le doute reste.
Pourtant il ne s’agit que d’aimer.
Ce fût-là la grande difficulté
Comment écouter ce que l’ami explique,
Voir dans leurs mots la vraie souffrance.
Des histoires réelles, fausses ?
Souvent imagées selon leur état d’âme
Ces amis si fragiles à décrypter
Pour ne pas risquer leur suicide.
Ou pour ne pas se laisser dévaliser
Sachant qu’il y avait d’autres amis,
Mendiant mon attention ma tendresse
Pour trouver la sérénité dans leur âme.
6 mars 2016
Le temps de la révérence
Lorsque le voile tombe
L’obscurité m’enveloppe,
Mon âme bénie le ciel.
Le temps est enfin arrivé
Il est suspendu vers l’infini,
Le sommeil éternel est venu.
La chaire les os se détendent
Ils redeviennent poussière,
Toutes les pensées s’envolent.
Il n’y a plus de dominations
Le moment crucial est survenu,
Le firmament fond dans les ténèbres
La promesse seigneuriale
S’accomplie royalement,
Le clairon résonne joyeusement.
Les étoiles rient dans l’hôtel
Les anges à la lyre dansent,
Le bonheur rayonne pour l’éternité.
Les elfes ventilent le parfum de la myrrhe
Des lys, des camélias ornent la salle du trône,
Les pétales blancs et or jonchent le sol.
Ce matelas épais jonché d’hysope est prêt
Moelleux à souhait pour recevoir le voile,
D’un esprit tourmenté dans l’espérance.
Ce voile léger, transparent se soulève
S’envole se pose au pied de l’autel,
Sans l’exigence naturelle de l’amour
16 février 2011
Un certain regard
Enfin le printemps arrive précoce
Un jour beau un jour féroce
Les étoiles clignotent
La lune c’est le clin d’œil.
Le chant de la nuit souvent effraie
L’effraie comme la hulotte hululent
Elles transpercent la brume
Perchées elles scrutent
Au lever du jour le brouillard se lève
Dépose la rosée miroitante
Sous le réveil du soleil
La lune tarde de se coucher
Le merle heureux est si matinal
Qu’il sonne le réveille en bon mâle
La pie s’envole en jacassant
Le pinson salut de son timbre renversant
Discernant leur joie une idée bête
Me vint en allant dans le jardin
Le bonheur de participer à la fête
Me fit fredonner un refrain
Le visage de la nature au printemps
C’est le tableau d’un peintre
Dessinant l’ange de l’instant
La caresse est son empreinte
30 mai 2015
Près de ma rivière
Près de ma rivière
Son chant joyeux
Annonce le bonheur
Le soleil revient
Près de ma rivière
La brise m’effleure
Le bonjour des fleurs
Ravit mon cœur
Près de ma rivière
Les oiseaux annoncent
La naissance en réponse
Aux appels d’hier
Près de ma rivière
Sous mon arbre préféré
Il est mon référé
Aux questions linières
Près de ma rivière
Mon arbre centenaire
Du vent me protège
Des candeurs amoureuses
Monique Macalou
21 Mars 2011
SERIN OU SEREIN
Serein le suis-je ? Peut—être !
En tous les cas le retour de leurs
Ritournelles font la joie du serin
Invoquant ce printemps serein.
N’étant pas recevable ce rein
Gagne la destination d’un souverain
Au pays des serins si serein
Tout converge vers le seringat
Mère do, si, la, do
Toutes ces années à écouter
La voix douce de mère
Elle chantait tout le jour
Ce chant mélodieux
Do si, la, do, ré, mi, la, sol
Je n’ai jamais su pourquoi
Ni ce qu’elle éprouvait dans ces notes.
Est-ce ce souvenir des années terribles ?
Toutes ces années à trembler
Sans jamais savoir pourquoi
Mère était le secret d’outre-tombe
Elle cultivait le sentiment de culpabilité
Celle de n’avoir pas su écouter
La voix du sang
Celle de la lignée. ?
Toutes ces années à écouter
La voix douce de mère
Elle chantait tout le jour
Ce chant mélodieux
Do si la do, ré mi la sol
Jamais elle n’a parlé de ses hauts faits
Elle restait digne en silence
Son cœur restait dans le lointain
Père connaissait son secret
Mais rien ne transpirait
Est-ce de la salle guerre ?
Est-ce un secret de famille proche ?
Où les souvenirs d’ancêtres ?
L’histoire ne nous a pas épargné
A chaque génération
15 avril 2011
Valse de violette
Seigneur que j’en sois damné
J’ai succombé à ton parfum
Ta musique m’a ensorcelée
Dans une torpeur bien heureuse.
Violette, Violette mon amie
Tu valses en élégance
La cadence en trois temps
De petit pas en harmonie.
J’aurais tant aimé toi la lyrique
Que tu sois ma réalisation
Mais je n’eus que l’enfer
De mes regrets cinglants.
Violette, Violette mon amie
Tu valses en élégance
Suivant la cadence de ton temps
De petit pas en harmonie.
Ce corps refuse virtuose d’amour
L’esprit lui, appel le secours
Le cœur cherche un recours
Mais ce n’est que discours.
Violette, Violette mon amie
Tu valses en élégance
Suivant ton éminence
Capacité harmonieuse.
Ma joie fut grande
Lors de nos rencontres
Plus rien ne comptait
Souvenirs de nuit fantastiques.
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Dans les temps de la vie tome 2
15 avril 2011
Je sais, je ne sais pas
Je sais, je ne sais pas
Ce que je sais
C’est qu’un jour je saurai.
Le vent revigorant me fouette
Me transporte dans les amourettes
M’entraînant au miroir des alouettes
Je croyais savoir
Je pensais devoir
J’imaginais recevoir
J’ai dû percevoir
De certains espoirs
Celui de savoir.
C’est alors qu’une chouette
Vint se poser sur la brouette
Me narguant de son air supérieur
Dans son fond intérieur
Elle piaffait d’impatience
D’examiner mon arrogance
M’affliger de mon impertinence
Cependant elle fut la patience
Je suis devenu sans méfiance
Le grand-duc atterrit
Ce fut un vol plané
Sa force m’aguerri
Son sérieux ma destiné
A n’avoir plus d’a priori
A savoir cheminé
D’apprendre qu’un pilori
Peut se contourné
Que la vie nous sourit
Maintenant je sais,
Que je ne sais pas
Ce que je sais
C’est qu’un jour je saurai.
15 avril 2011
Regret et la nostalgie sont superflus
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Tout cela m’est bien égal.
C’est avec une certaine nostalgie
Ce refrain de mes jeunes années
Tourne, tourne dans ma tête.
Pourquoi regretter ces années ?
Elles passent tel un ouragan,
Personne ne peut les arrêter.
Je ne peux regretter la douceur
De mes années virevoltantes,
Près des fleurs et mes arbres.
Pourquoi dois-je regretter
Cet amour juvénile interdit
Il fut d’une telle tendresse.
Cette chanson me poursuit
Dans mes jours de stress,
Je rumine au lieu de méditer.
Le temps Pascal arrive joyeux
Le bonheur devrait être présent,
Mon âme s’appesantie oppressée.
Le vent de l’oublie est absent
Mes pensées restent lugubres
Dans les couloirs de ma vie.
Mon innocence a fini par m’isoler
D’autres jeunes gens m’ont convoité
Rien, non rien ne saurait être regret.
Ce chant de mon enfance me berce
Avec sa voix chaude et rocailleuse
Le regret ne peut pas être tenace.
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Tout cela m’est bien égal.
31 août 2016