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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Une petite page de poésies pour ce lundi frileux, mouillé et plein de problèmes

Quel est ce sentiment ?

 

Un bruit de pas sur le gravier moucheté

Me fait sursauter

Combien de temps m’observe-t-il ?

 

L’acacia aux fleurs blanches odorantes

Se dresse fièrement

De narcisses et de renoncules

 

Il semble se moquer de ma surprise

Il ricane en se balançant

Les pétales s’envolent au gré du vent

 

Le printemps se moque de nos émois,

Il parle de sa joie.

Rayonne de son parfum et sa lumière.

 

L’année continue moqueuse et chaleureuse,

En bienheureuse,

Aux odeurs chatoyantes précieuses.

 

Il me cajole et viens me voir

Il prévoit

Afin, de s’assurer de mon émoi.

 

Quel est donc ce sentiment

S’il ne me ment

Au point d’être mon tourment ?

 

Ces pas est-ce une illusion ?

Ou bien la conclusion

D’une confusion ?

 

Les saisons passent

Ce sentiment me dépasse

Enfin il trépasse

 

L’année se termine

Je me détermine

Pour une certaine mine.

 

Mes mots contre mes maux

 

Les maux blanchissent comme la neige

Les cœurs réfrigérés dans la douleur

Ils sifflent d’un petit air moqueur

Ils sont comme le pivert

Tout aussi pervers

Les mots frappent

Le tronc des maux

 

Ils mordillent les oreilles

Ils se moquent des orteils

Les mains se tordent

Les maux continuent de jouer

Le cerveau fatigué examine

Une idée l’illumine

Les mots se déterminent

 

Le corps pantelant

Passe au fil des ans

De génération en génération

Comme une sorte de fiction

Où les maux sont aberrations

Dans le monde des immortels

Puisque les mots sont des autels

8 juillet 2011

 

La timidité est une calamité

 

La timidité est une calamité

Sa distinction est particulière

Seulement par ses maladresses

Egalement ces bafouillements,

Souvent inaudibles et comiques

 

Il Bredouille des insultes

Souvent il s’agit d’un murmure

Ou des excuses qu’il balbutie.

Il marmonne dans son coin.

Il est paralysé par la peur.

 

De quoi aurait-il peur ?

De blesser son vis-à-vis ?

L’autorité quelle, qu’elle soit,

Paternel, Maternelle, Patronal

Syndical, Politicienne, Justice.

 

Elle handicape pour les démarches

Recherche d’emploi, les entretiens

Ils sont victimes des collègues

Ou les copains, copines d’école

Souvent ils ont l’intellect supérieur

 

Ils n’osent, la célébrité n’est pas pour eux

 Directeur de sa société ou en Entreprise

Ecrivain ou philosophe reconnus

Physicien écouté, artiste en haut de l’affiche

Président de la République pourquoi pas.

 

Le timide se contente d’être subalterne

D’exercer son pouvoir sur les petits.

Oui, la timidité est une calamité

Pour ceux qui la vive, pour leur famille.

Ils sont tellement empreints

 

Pourtant ce ne sont pas des lâches

Le timide travail dans l’ombre

Avec dix fois plus de courage

Que son prétentieux chef

Il est conscient de tous les dangers

 

La timidité est une vraie calamité

Pour ceux qui la vive.

 

 

 

Le départ de l’hiver

 

La neige tombe,

Tombe

Mes pas s’enfoncent

S’enfoncent

Leurs souvenirs restent,

Restent

Tendresse à devenir,

Devenir

C’est l’ennui de la vie

 

L’ennui d’une vie fade

La feuille d’automne,

Volète elle s’étonne

De ce cœur monotone

L’esprit léger vogue

Sur le tapis dans la pirogue

Il navigue en musicologue.

 

Un nuage rosé avance,

Avance.

Aston en connivence

Connivence

Arrive en convergence

Convergence

Protectrice en urgence

Urgence

Triomphe sans intransigeance.

 

Radieuse comme une rose

Rarement morose

Elle y dépose

Toute sa prose

Sans être morose

Imagine la cause

De la métamorphose.

 

L’amour s’enflamme,

Enflamme

Il chante sa flamme,

Flamme

La cendre s’esclame,

S’esclame

Dans les oriflammes,

Oriflamme

La vie toujours réclame.

 

Lentement, la vie s’éveillera

La neige éphémère retombera

Vers un brasier il ressuscitera

Une ingénue s’y réchauffera

Le temps du printemps reviendra

Le souvenir de l’hiver restera

Se blottissant dans son opéra.

 

 

4 février 2018

 

 

 

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