« Pourquoi ne veux tu pas me répondre ? »
Que l’ombre passe sur nos tombes
La voix vient d’outre-tombe
La pluie vient en trombe
En glissant sous l’ombre
Son esprit s’efface et sombre.
L’ami à genoux devant la tombe
Attends la voix des catacombes.
Celle qu’il attend dans l’ombre
Au pied de la stèle d’Osmonde
Son âme nage comme le strombe.
« Pourquoi ne veux tu pas me répondre ? »
Des feuillages frémissent pour confondre.
Dans l’air glacial de la nuit.
L’Antéchrist est là, à minuit
Prônant le message qui désunit
À l’apparence d’une belle de nuit
Émergeant de la crypte de l’ennui.
Le chant nuptial de l’Apocalypse
Pointe son doigt sur l’ellipse
L’ombre fluorescente s’éclipse
Les disciples sans cynisme
Agitent le drapeau du dogmatisme.
La nuit quitte cet inconnu
Le jour enfin est revenu
La vérité en est le menu
La lumière des nues est venue
Le soleil éclaire en continu.
je serai là, pour toi
Je serais là, pour toi
Comme toi pour moi
Certains jours sont dans la noircissure,
La fatigue donne cette impression d’usure.
La déprime due à la solitude est une sépulture.
À ce moment, ma page sans écriture,
Me dit qu’il ne faut pas risquer la rupture.
Bien que des messages variés carburent.
Je sais que tu es là, toi la visionneuse.
Toi, dont la solitude saturée, envieuse
Ne connais pas la limite de l’injurieuse
Je connais ta fidélité si impérieuse,
Tu es toujours là, toi la mystérieuse
À Lire mes messages ravit la curieuse.
Je serais là, pour toi
Comme toi pour moi
À ce coucou d’une amie radieuse,
Je suis tout simplement radieuse.
L’innocence d’une chanson mélodieuse
N’en est rien qu’un peu dispendieuse
Si tant soit peu sans être fastidieuse
Se découvre l’âme miséricordieuse.
Je serais là, pour toi
Comme toi pour moi
Ce bonheur de me sentir aimée.
Cette joie de la retrouver animée
Dans son monde virtuel enflammé
Sa réalité ou l’irréalité est légitimée.
À chacun des jours, elle est plus parfumée.
Leurs partages des idées sont sans brimer.
La complicité vient nous confirmer,
Cette amitié naissante sans consumer
Pour la joie de la possibilité de clamer
Ces messages et notes affectueux rimés.
Sans jamais oublier ni être déprimé
Me laisse souvent la pensée parfumée.
Je serais là, pour toi
Comme toi pour moi
Se laisser aller comme de coutume,
Sans froisser le nouveau costume
De toutes ces idées communes
S’agissant sans doute sous la plume
D’idées imaginaires qui se consument
Au bénéfice de ce qu’elles enfument.
Promesse dans un sous-bois
Cette amitié c’est l’exploit
Qui n’est pas de guingois
Mais une solidité de poids
L’idée n’est pas à la noix
Seulement elle est la joie.
Je serais là, pour toi
Comme toi pour moi
Ces silences du souvenir
Main dans la main sur la plage
Les yeux fermés, le nez dans les nuages
Nous avançons sans babillage.
Le sable crisse sur le cailloutage
La mer emporte les petits barbotages
Elle prend l’imprudent en otage.
Dans ses lames pour un sauvetage
Pour avoir les avantages
L’assurance d’un bon reportage.
Aux souvenirs des moments sages,
Les yeux dans les yeux
Nos larmes coulent sur le visage,
L’émotion remonte du lointain.
Comment faire face à ce cépage
À cette douleur, à ce passage
Cette absence dans les nuages
Sur la grève des coquillages.
Leurs fragilités font du tapage
Ils sont bijoux de l’équipage
Nos dérapages sont murmures
Ils relatent nos rires, nos mirages.
Il y a tant d’orages à traverser,
La brise de mer frôle nos visages.
Elle essuie nos larmes en chantant
Main dans la main, les yeux dans les yeux
Les mots n’ont plus cour à ce moment-là !
Je me dois faire vivre les envies
Raconter l’histoire de leur vie,
Discuter sur tout ce qui est en vie
Mais aussi faire le suivi
Ce silence est poursuivi en vis-à-vis
Comme le parcours d’une survie
Main dans la main ils gravissent
Ils ont servi sans être assouvie
Pour sa survie il va sur le parvis
Il pleure il a perdu toute sa vie
Il ne lui reste que les souvenirs
Il entre dans sa cathédrale bien aimé
La prière retrouvaille avec sa bien-aimée
Ce lieu ou main dans la main ils priaient.
La tristesse derrière les barreaux
Les barreaux d'acier renforcent la fenêtre,
Une étoile apparaît à l’horizon,
Tom, la suit de son regard triste.
Cette nuit d’étoile le fascine.
Ces fameux barreaux de sécurité,
Sont une vraie torture,
Tom ne peut ouvrir la fenêtre,
Juste, soulever le rideau.
Les étoiles semblent danser,
Pourtant l’une après l’autre,
Disparaissent chassées par la grande,
Celle qui attend l’arrivée du roi.
La cape rosée du roi se montre
Elle ondule souverainement à l’horizon
Elle monte majestueusement,
Rougissant de bonheur.
Le soleil est venu dire bonjour à Tom
En s’appropriant le sceptre du ciel.
Tom derrière ses barreaux se met à rêver.
Aux voyages dans le pays des libertés.
L
Trouver la plénitude
On se persuade une vie meilleure
Après le mariage se seras le bonheur
Arrive un enfant merveilleux et galopeur,
On est frustré, ce ne fut qu’un leurre.
Ce sera mieux près de l’annonciateur
Nos enfants sont les fixateurs
Nous serons heureux sur l’élévateur
Quand l’étape sera l’explorateur.
Notre vie sera comme le sanctificateur
Lorsque nous seront uni dans le protecteur,
Nous posséderons la raison du cultivateur
Nous serons dans la maison du décorateur,
Pendant les vacances du dictateur
Je partirai en retraite avec le prédicateur.
En vérité, le temps pour mon éducateur
Celui qui vient de l’annonciateur.
Aujourd’hui serait-ce la condition,
Qui amènerait la contribution ?
La vie est le défi d’une conviction,
Des projets, également des rééditions.
Je me croyais une exception,
Mais non, juste l’acceptation.
Du chemin de prédilection,
Celui tout trace de la bénédiction
Pour cela il faut vaincre les obligations
Résoudre en premier une malédiction,
Cette chose non terminée cette déception,
Ce temps passé après de cette défection.
Ma vie à payer ce cumul d’émotion.
Payant le doute pour son évocation,
Ajustant un fait sans transposition
Pour rester digne de ces sacrées traditions !
Or je découvrir la tradition à mon âge
Sans transition dans le vert pâturage
Les obstacles sont légions, loin du cottage
Le chemin du bonheur devient otage.
Pourtant ce bonheur est le chemin.
Merveilleux du temps où le carmin
Osera, partagera avec le jasmin
Ce moment attendu est pour demain
Avec son particulier baisemain,
Il n’y a rien d’innocent dans Benjamin
Il partage son temps avec le gamin,
Et pour ainsi dire celui de l’humain.
Ce temps n'attend pas le surlendemain.
Il vient sans coup férir sur le parchemin.
Ne plus l’attendre tout près du romarin
Le bonheur c’est l’arôme du cumin.
Sa dégustation est sur le parchemin
Le goût dure pendant l’examen
Le bonheur c’est le temps du tannin !
Solide, imputrescible comme le doyen.
Il est le moyen d’obtenir la sérénité
Son soutien, la plénitude sans aspérité
Ces petites choses quotidiennes ont mérité
La plénitude recherchée de l’écriture héritée.