Avril arrive
Avril arrive
Sa nature dérive
Enfin productive
La joie passive
Merles et grives
Défile s’activent,
D’une blague tardive.
L’idée subtile
Un mot volatile
Petit et fragile
Vois-la compile
Venue des îles.
En vain serviles
Près des bidonvilles.
Ce froid fossile
La voix gracile
Un vent indocile
La nature se défile
Les fleurs oscillent
Devant dame Sybille.
Pour un beau volatile.
Poisson sur le grill
Chocolat en avril
Plaisir des nubiles
Sans être stérile
Toujours subtil
L’asile en avril
Est souvent puéril.
24 mars 2015
Les saisons changent
L’année est bercée par les saisons
Le froid,
La pluie
Le brouillard
La gelée
Le corbeau
La saison d’hiver nous quitte.
Elle laisse la place au soleil
Aux fleurs
Aux parfums
Aux caresses
Aux zéphires
Aux promesses.
Le changement n’a attendu,
L'automne en rouge orange
Se déshabille
La surprise
L’étonnement
La crainte
La fraicheur
L’avenir c’est maintenant.
Enfin l’hiver arrive avec ses fêtes
Le froid
La neige
Les gelées
Le nouvel an
L’Epiphanie
Noël le roi des fêtes annuels.
Ainsi vont les saisons d’une année à l’autre
Les Rires
Les larmes
Les impromptues
Les transports
Les maladies
La vie est bercée de tous ces éléments
Alumacom
12 mars 2018
La décalcophonie du mois mai
Le joli mois de mai
La ritournelle.
Le ciel promet mais …
Prend des ailes.
Lorsque le premier mai,
Sans elle.
Triste jour sans aimer,
Sous tonnelle.
En mai désormais,
La gamelle.
Le muguet amour gourmet,
Informelle.
Parfumeur au sommet,
Jumelle.
Porte malheur jamais,
Lamelle.
Ainsi va notre mois de mai,
Elle est formelle.
Loin des guillemets,
Des untel ou une telle.
30 avr. 2015
Des mots des expressions
L’adieu à l’être cher
C’est l’adieu aux enchères.
C’est aussi l’adieu au passé
Puisqu’il a trépassé.
Ma mer et aussi ma mère
Sont toutes deux amères.
L’une son sel est bienveillant
L’autre son cœur est irradiant.
J’ai eu une peur bleue
Avec une fleur bleue.
Son fusil n’est pas lumière,
Il n’est pas plus un luminaire.
Il met toujours son grain de sel,
Il tombe de sa selle.
Lorsque le rideau tombe
Il est muet comme une tombe.
Lève-toi le monde est là,
L’avenir est le mets de l’au-delà.
Nous sommes au temps des cerises
Hélas, il s’est fait la cerise.
Il ramène toujours sa fraise,
Il est sur les braises.
Sa réunion plénière
S’attache à ses lanières.
La faim n’est pas une fin en soit
Mais pas non plus celui de la soie.
Rêver d’un paysage fantastique matinal
C’est une belle journée pour les annales.
En mai fait ce qu’il te plait,
Si tu n’ouvres pas les plaies.
Avril fait la fleur
Mai en a l’honneur.
La sincérité base de l’équilibre
La trahison le déséquilibre.
Si la fin justifie les moyens,
Il n’y a plus l’amitié du doyen.
Si la fin justifie les moyens,
La faim reste aux mains des citoyens.
La révolte ne sert que les politiques
Puisqu’ils en font leurs boutiques.
13 mars 2018
Le fantasme de mes rêves
Dans la forêt de mes rêves
La raison en est la trêve,
Au cours d’une nuit brève
Dont la profondeur relève,
D’une âme brodeuse
Vers des lèvres pulpeuses,
D’une amie souvent boudeuse
Aux nuits aventureuses.
La profondeur sombre loin des luminaires
Dans les méandres fantasques de l’imaginaire,
Où se mêlent le présent et les souvenirs,
Se faisant un beau présent pour l’avenir.
Le réveil s’en trouve quelque peu lapidaire,
La chambre est quelquefois laminaire,
Très loin de ces contrées vertes de menhirs
Les calvaires de pierres disparus sans honnir.
11 mai 2015