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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonjour mes lectrices et lecteurs restons à l'ombre bon jeudi et bonne lecture

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Le journal de Kiwi (suite)
MERCREDI 23 SEPTEMBRE 2009
La journée des bisous de Serge. Aujourd’hui, je suis toute contente. Toute contente. Le réveil a sonné comme d’habitude à trois heures. Maman me dit :
  • Va dire bonjour à Serge.
 
 
Je ne bouge pas. Je fais la tête. Pourquoi irai-je dire bonjour à celui qui ne m’aime pas ! Alors maman se lève je la suis. Elle entre dans la chambre de Serge ! Et elle l’embrasse. Puis Serge m’appelle et me tends ses bras. J’avance hésitante. C’est alors que maman me saisi dans ses bras et m’apporte à Serge. Son visage  est rayonnant. Il me caresse. Alors je lui fais des bisous et lui aussi. Je suis si heureuse que je coure dans tout l’appartement. Et maman sourit elle est heureuse également. Et je retourne au lit de Serge pour lui faire des bisous et il continue à me faire des câlins. Je n’en reviens pas ! J’ai encore recommencé et c’était toujours la même chose. Alors j’ai compris ce que maman me disait hier.
Maman se recouche. Serge se lève, je le rejoins dans cette petite pièce je lui fais des bisous. Il accepte. Que je suis contente. Alors maman se lève, elle sort le gâteau de Fernanda du réfrigérateur, et coupe des parts. Elle en fait trois paquets. Une part  qu’elle enveloppe pour Serge à son travail. Une autre coupée en deux, pour leur petit déjeuner et le troisième est pour moi. Hum qu’il est bon ! Que je suis contente. Ho !la !la ! J’ai mal à ma queue, la cuisine n’est pas large et je ne fais pas attention, quand elle fouette l’air, elle tape les meubles.
J’ai toujours aussi peur de sortir. Maintenant, elle me dit prend ton courage à quatre pattes. Mon dieu ! que c’est dur. ! Pourtant, elle m’encourage. Nous sortons. Nous prenons l’ascenseur, mais il y a une personne de couleur. Quel bon parfum! Je vais lui faire un bisou. Mais elle se bloque sur la glace au fond. Elle a peur, elle aussi. Maman  la rassure. Devant le regard méchant de cette femme, elle lui dit.
  • Ce n’est pas la peine de la regarder méchamment, car elle est très gentille !
Maman parle avec douceur. Seulement cette femme répond :
  • pourquoi vous m’agressez?
  • Je ne vous agresse pas, je vous dis la vérité. Réplique Monique.
  • Je n’ai fait, que dire bonjour. Réponds cette dame noire.
  • Oui, mais votre regard est méchant.
  • Je suis en retard. Dit-elle rapidement
Il est vrai, que le ton de maman ne laisser aucun doute, sur ses ressentiments ! la voisine du septième, baragouinait dans sa langue. Monique ne réplique pas. Enfin, la porte s’ouvre, et maman la laisse passée. Ma promenade est foutue.
À midi, Serge arrive. Il me montre qu’il a rapporté des boîtes de pâté pour moi. Mon  aventure du matin m’a suffi. cependant maman me dit :
  • Va lui dire bonjour.
Comme je ne bouge pas, elle me prend dans ses bras et m’approche de lui. Il me caresse, et je lui rends le bisou comme ce matin. Et c’est la fête.
C’est une nouvelle fois la promenade. C’est mon calvaire. Surtout qu’ici je suis bien. Elle me dit :
  • Il n’y a pas d’autres possibilités pour te soulager.
Oui, je sais. Bon, j’y vais !  Puis voilà, qu’elle me redit prend ton courage à quatre pattes. Alors, je me soumets. Elle ouvre la porte et la panique me reprend. Je fais demi-tour illico presto. Mais cette fois, maman est ferme dans ses décisions. Je sors quand même. Tout se passe bien et pourtant je veux lui imposer de rentrer. Seulement là maman me dit :
  • On rentrera,que lorsque tu auras fait ton pipi !
Là je comprends qu’elle est intraitable. Alors, je cède à son injonction. Je veux lui faire payer cette peur en courant. Mais là elle m’ordonne.
  • Doucement!
Comme je n’obéis pas, elle répète et ajoute.
  • Doucement, doucement tu te fais du mal à tirer comme ça !
Je dois reconnaître que c’est vrai. Mais je n’y peux rien de toute façon. Comme promis on est rentré de suite. Arrivé près de la porte un homme de couleur en robe nous ouvre la porte, je refuse de passer, elle m’oblige à marcher en me tirant. je cède une nouvelle fois. Je constate, qu’il ne m’arrive rien. Pour la seconde porte c’est la même chose. Puis on arrive devant la porte de la boîte montante, on attend  très peu de temps ; elle me dit, tu vois ce monsieur, c’est un voisin. Encore un, il y en a combien ! Et nous entrons tous les trois dedans. Il parle à maman. Puis il sort  je voulais le suivre. Elle me dit nous c’est plus haut. Je suis toute surprise, et nous restons. Enfin, nous sommes arrivées. Serge nous attends avec le sourire. Mais je sais que je vais avoir une petite lichette de pâtée. Car je suis sortie malgré ma peur ! Puis nous allons dormir comme d’habitude. Mais voilà Serge m’appelle pour me dire bonne nuit. Comme je n’y vais pas, maman me dit :
  • Va lui faire un petit bisou.
Comme ce matin, je la suis et comme je ne m’approche pas de lui, elle me prend dans ses bras une nouvelle fois, en me faisant des bisous . Une fois près de lui. Il me saisit par mon collier et me fait des caresses. Alors, je lui fais des bisous, également à maman. Çà m’amuse un coup à l’un un petit coup à l’autre. Et nous sommes tous heureux.
J’ai refait le voyage plusieurs fois, toujours il me caresse, c’est super. J’ai fini par jouer avec mes jouets tout neuf. Je n’aime pas cette niche alors je la tire. Maman à compris et l’enlève.
 
JEUDI 24 SEPTEMBRE 2009
Quelle galère ! Pourtant, cette journée avait si bien commencé.
À trois heures comme d’habitude le réveil  se met à sonner. Maman fait comme hier elle dit :
  • Va dire bonjour à Serge.
Comme la veille j’hésite et la suit. Comme la veille, elle me prend dans ses bras et me conduit au lit de Serge. C’est à nouveau l’explosion de joie. Et bien sûr ma petite récompense. Deux cuillères à dessert de pâté César. Miam-miam ! Je m’en lèche les babines.
Mais patatras ! Il faut sortir. Pourtant, je me lève pour lui prouver que je comprends son souci.
Arrivé dans le hall  d’entrée c’est à nouveau la panique. Des ouvriers taillent les rosiers et les arbustes. Je fais demi-tour sans crier gare. Maman se tape la tête contre un pilier de l’entrée. Là maman se fâche. Je ne comprends pas. Pourtant elle me dit qu’elle a mal à cause de moi. Moi je suis fâché maintenant. Elle va voir comment je fais. Mais ce que j’ignorais, elle comprend tout ou presque. Si bien que devant tout le monde, elle me traîne, car j’ai voulu faire mes crottes sur l’esplanade. Pourtant je sais que c’est interdit. Mais pourquoi interdit pour moi et pas les autres ? Monique me dit :
  • Parce que leurs maîtres sont des gens impolis et mal éduqués. Nous devons leurs montrer l’exemple !
Ah bon ! Ce n’est pas comme dans mon pays.
Puisque je n’ai pas pu me venger, je vais la faire courir cette grosse bonne femme ! Elle m’emmène de l’autre côté du Boulevard et nous allons dans ce sous-bois. C’est calme là. A part quelques vélos. Puis soudain un bruit infernale ! Des ouvriers tondent l’herbe et tailles des branches d’arbres ! Alors la panique me reprend et je veux courir. Alors maman se fâche et me retient brusquement. Et elle me commande fermement :
  • Doucement !
Elle répète ce mot jusqu’à la maison.
Au feu de croisement, elle m’oblige à attendre toujours devant ces traits jaunes et parfois blancs. J’ai voulu traverser malgré elle. Elle a saisi et tirer la laisse avec une force et une rapidité que je n’en suis pas encore revenu ! Pour une fois, elle est sortie de ses gonds, elle m’a traité de folle. Je vois dans son regard plein de larmes, la colère et la peur qu’elle a eu. Une voiture voulais démarrer, et grâce à maman je n’ai pas eu d’accident ! Nous sommes enfin arrivés à la maison. J’ai tout de même eu ma récompense comme elle dit. Ce soir quand nous sortirons je me vengerai. C’était compter sans la perspicacité de Monique.
Dans la journée, j’ai joué avec la pantoufle de Monique. Elle a rit, et m’a donné un os de corned-beef ! Bien que contente j’étais vexée.
Enfin arrive le soir, je me laisse mettre mon harnais, on descend, tout est tranquille. Au même endroit, nous sortons directement! Mais là je lui joue la comédie. Je veux rentrer à la maison. Je veux lui imposer ma loi ! Je ne cède pas. Mais pas de chance, elle est plus têtue que moi. Nous avons mené un combat terrible. Je ne voulais pas faire mes besoins. Je voulais rentrer. Mais elle n’a pas céder. Quoique je fasse elle me remettait là où elle voulait que je sois ! Puis elle a rencontré l’ami de sa copine Monique. Il a discuté de moi évidemment ! Tout le monde connaît mon histoire dans le quartier. Il parait que je suis une célébrité ! Alors, je me mets entre les jambes de maman.
  • C’est un bon chien que vous avez là ! et il ajoute.
  • Comme elle a confiance en vous !
Et j’attends toujours la fin de la parlote. Enfin, ils ont terminé, mais je ne me suis toujours pas soulagé et je n’en avais nullement l’intention. C’était mal connaître Monique. Elle me dit sévèrement et impérativement :
  • C’est moi, le chef, tu feras ton petit besoin que cela te plaise ou non ! Je sais que tu en as envie. Nous rentrerons uniquement quand ce sera fait ! quelque soit le temps que tu mettras. Nous ne rentrerons pas avant !
Au bout d’un certains temps, après avoir tourné en rond on ne sait combien de fois. Elle déclare :
  • Puisque tu ne veux pas céder, on va faire promenade.
Et voilà qu’elle m’oblige à longer le mur du jardin interdit au chien. Alors, j’ai compris, elle ne cédera pas, car elle est le chef. Décidément, je dois céder et j’obéis. A mon grand étonnement nous faisons demi-tour. elle me dit :
  • Nous rentrons à la maison !
Maîtresse tient toujours parole, c’est un vrai chef. En arrivant à la maison Serge ne dort pas et  interroge :
  • Vous voilà, vous êtes allé loin ?
  • Tout, c’est passé relativement bien. Pourtant Kiwi, a voulu profiter de ces peurs pour vouloir m’imposer sa loi ! Mais pas de chance j’avais compris.
Elle le dit en souriant. Je suis vexée. Puis je vais à la cuisine à mon petit coin. Elle me donne de l’eau fraîche. Mes croquettes m’attendent, mais je n’ai pas ma récompense. Alors je le lui demande, elle me répond :
  • Non, tu as été vilaine aujourd’hui.
Là ,j’ai compris le mot : vilaine et récompense. Elle ajoute :
  • Va  dire bonne nuit à Serge.
Et ce sont à nouveau les bisous. Je suis consolé, mais je m’en souviendrai.
à suivre
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