Lorsque l’hiver arrive
Les bergeronnettes se sont tues
Les ours et les tortues
S’activent pour hiberner.
L’automne s’enfonce étonner.
Tous s’agitent avant l’hiver,
Ils s’abritent du vent pervers.
Le ciel gris est à l’unisson,
La nature n’émet plus de son.
Ce silence est l’avant-coureur,
D’un hiver pernicieux moqueur.
Cette saison est le marqueur,
Important du chroniqueur.
Il programme ses chansons,
Derrière d’épais buissons.
La pluie frappe le sol nu,
La terre l’absorbe en retenu.
Son blizzard coure sur le revers,
Ses rafales tourbillonnent à l’envers.
Il s’inscrit pour un long ciné,
Pour un développement inné,
Il a ce discours dans un esprit têtu
Et clôture souvent en impromptu.
Alumacom
1er février 2016
Les chants du vent
Ceux qui nous, bouleversent,
Ceux qui nous, renversent,
Ceux qui nous, font pleurer,
Ceux qui nous, sont contés,
Ceux qui nous, ont ravis,
Les chants du vent, font la vie.
Les soupirs légers de l’amoureux,
Dénote sa vraie paralysie.
Tout près d’elle, câlin bienheureux,
Un stress langoureux le saisit.
Tel le noroît à l’esprit aventureux
Sous le suroît transit, cramoisi,
Il bafouille timide, les mots chaleureux,
Quand galerne se lève tout en poésie.
L’alizée discret semble choisi,
Les caresses légères sans hypocrisie,
D’un souffle doux toujours aventureux
Parfois les alizées sont peureux,
Aux plaisirs discrets cherchant les fantaisies,
S’accompagnant également de frénésies.
Ils s’envolent en dansant comme les macareux
Du haut de leur rocher, ils semblent coléreux.
Ceux qui nous, bouleversent,
Ceux qui nous, renversent,
Ceux qui nous, font pleurer,
Ceux qui nous, sont contés,
Ceux qui nous, ont ravis,
Les chants du vent, font la vie.
L’hiver arrive et ses caprices,
L’aquilon appelle et carillonne,
Son élan lance sa motrice,
Il est le train qui s’aiguillonne.
La brume sauvage animatrice,
Dans la ville surplombe et sillonne,
Soudain telle une spéculatrice,
S’élance, danse et tourbillonne.
La bourrasque est l’accélératrice,
Rebelle son courroux bâillonne,
Sa force laisse des cicatrices.
Essoufflée, elle tatillonne.
Soudain les larmes arrivent médiatrices,
Leur apaisement est brouillonne.
La joie est revenue libératrice,
Lumineuse la ville se réjouit et crayonne.
Ceux qui nous, bouleversent,
Ceux qui nous, renversent,
Ceux qui nous, font pleurer,
Ceux qui nous, sont contés,
Ceux qui nous, ont ravis,
Les chants du vent, font la vie.
1er février 2015
La lune majestueuse
La lune monte fièrement
La myriade clignote
Sa voute étoilée scintille
La nuit est resplendissante,
Hélas les nuages s’annoncent.
Les peupliers frissonnent sous la brume,
Les soupirs planétaires gémissent tendrement,
Ils raisonnent glacials dans la péninsule.
La brume réfrigérante pénètre jusqu’aux os.
Enfin, grâce à la lune, le ciel s’allume.
La lune majestueuse grimpe,
Royale dans sa cape sombre,
Les étoiles scintillent, dansent.
Le grand chariot l’emmène,
Doucement vers l’étrange aurore.
5 novembre 2014
Humour J’ai avalé un cactus
J’ai avalé un cactus
En écoutant la voix
D’un leader malveillant.
Comment évacuer toutes ces épines,
Ce cactus distille certains sucs,
L’apaisement n’est que provisoire.
Le sable du désert m’ensevelit,
Le malheur m’étourdit dans la mare.
Je tombe dans le piège des mots.
Ces mots poisseux du miel,
Juteux, désaltérant du cactus,
Mirage piégeant mon affliction.
Hé oui, ce cactus n’est que mots,
Pour guérir ces maux en feu,
Ces mots malfaisants épineux meurent.
Tel le hérisson surpris flaire
Sa curiosité et son inquiétude
Demeure dans son instinct de survie
La victoire vient de ce remède
A la douceur de la marjolaine
Ces mots ne sont plus des maux.
5 décembre 2017