Notre imaginaire
Notre imaginaire n’a pas de place
Ni ces mots dans ce monde fadasse
Un espace d’idée débridé
À parlementer avec des déridés
Tu t’ingénies, te décarcasse
De mots, tu t’embarrasses.
Goulûment tu veux dévorer
Toutes ces crudités décorées
L’âme dans l’estomac
Allongé dans un hamac
Tu broies dans le noir
Ce plan du désespoir.
Comment supporter les ardeurs
D’impudiques délires sur l’odeur
La force du philosophe
C’est être l’apostrophe
Pour retour à la raison,
L’éloignement de l’oraison.
Pourtant il n’est rien de plus doux
Que l’agréable espace Pompidou.
Ces parfums envoûtant de tendresse
Ces désirs à devenir des martyrs
Devenant des modèles de bon ton
Ronronnant en bienheureux chaton.
Le désir reste toujours en gestation
Pour ne pas tomber sous les protestations.
Quel que soit l’emploi des mots
L’espace n’est qu’une dynamo
Bien sûr, rien n’est plus sûr
Qu’exagère l’éphémère d’un mur.
L’idée de cet espace résiste,
Il en reste la meilleure piste.
Le 20 janvier 2018
Des mots et des espaces d’idées
Pourquoi avoir des espaces d’idées.
Vouloir parlementer pour se décider.
Nous nous ingénions, décarcassons,
De mots, nous ne nous embarrassons.
Pour l’absorption de tous ces rigolos,
Ces voix séduisantes chantent en trémolos.
L’unité future deviendra un bel angelot,
Ils sont indécis dans leurs méli-mélo.
21 Janvier 2018
Jeu de mots
Le dépôt
Lord d’un dépôt de garanti
Son cautionnement servi de gage
A son stock de provision
3
Ce fut dans ce fameux dépôt
Qu’il dû faire une remise
Sur le prochain versement
Le magasin lui sert de couverture
Également d’une voie de garage
Son entrepôt étant boueux
La vase verdâtre au fond de l’étang
Emprisonne des carpes
Dans un bloc au son des violons
Le maraîcher aime les petites inondations
L’eau en se retirant dépose des alluvions
Ces sédiments nécessaires à ses légumes.
Il ne s’agit pas de boire jusqu’à la lie
Si l’eau de rinçage laisse le tartre
Dans le fut contenant la lie du Bordeaux
10
LE RETOUR DE NOTRE AMOUR
Tout au fond de moi,
Le réveil est venu
Devant ton exploit.
J’ai vu ton visage,
S’évanouir au virage
Renaître à la vie.
Papillons dans les yeux,
Valsent l’amour,
Joie des curieux
Plaisir frénétique,
Galope au ciel,
L’énigmatique.
Quittant l’ombrelle,
Sur la selle de la licorne
Il prend ses ailes.
Le blanc de la dentelle,
Câline, sensuelle
Chante la tourterelle.
Renaître à cette tendre,
Éternelle idée,
Le flirt de la rivière.
Avec tes soupirs,
Blottis à ce désire,
Pour me reconquérir.
L’âme comme le miel,
Vit le retour,
Du septième ciel.
La maison du confiseur
Lorsque j’aurai trouvé mon âme sœur
Je construirai ma maison de confiseur
Son toit sera en nougatine décorée
Portes et volets verts en macaron
Les vitres en feuilles de gélatines
Les murs en dragées aux amendes
Les pieds de table en bêtise de cambrai
Le dessus de la table en nougat
Les montants du lit en nougatine
Le matelas en cherry
Les draps de dentelles blanches
En ferait un lit douillé.
La fête sera grande ce jour là
Sans s’enivrer, ni forniquer
J’y donnerai tout mon amour
J’y abolirai tous les détours
Il y aura la lumière du plaisantin
Les rires du pantin
Les dansent des elfes
Les chants des anges
Il n’y aura que de joyeux lurons/
Quand j’aurai trouvé mon âme sœur
Le bonheur sera indélébile
Et cette maison trôner sur la cheminée
A côté de la gondole de Venise
Le lampadaire illuminé la fera briller
Cette maison sera le lien de notre amour
Alumacom 2010