La définition du dictionnaire -Petit Robert-:
« Usages des procédés qui permettent de hâter ou de provoquer la mort de malades incurables qui souffrent et souhaitent mourir. »
De ce fait :
Chacun de nous doit s’interroger devant ce problème devenu une mode dit humanitaire.
Dans la vie rare sont les personnes n’ayant pas connus chez soit ou parmi ces proches, des malades en fin de vie avec des souffrances atroces, tant physique psychique que morale. Des handicapés de différentes causes, diverses maladies mentales, physiques ou sensoriel souffrent atrocement eux aussi. Il arrive de plus en plus souvent que le malade dans ses moments de conscience demande, supplie à l’être le plus chère de mettre une fin définitive à ses souffrances. Parce qu’elle ne veut pas subir la déchéance physique.
D’autres c’est par amour pour la personne qui lui est prunelle de ses yeux demande au médecin ou pratique d'ex-même l’euthanasie. Parfois c’est un commun accord mais pas toujours. Il y a également tout simplement un cœur qui n’en peut plus de voir souffrir l’amour de sa vie.
Mais devons nous répondre à cette demande ?
Que dit notre conscience lorsque cela frappe à notre porte ?
Notre conscience ne s’arrête pas au constat du diagnostique médicale, important certes, mais absolument pas suffisant pour décider à mettre fin à une vie. Je ne parle pas de la spiritualité. La position des religions est claire et nette à ce sujet. Pour un laïque la question est plus complexe.
Car c’est une question de conscience. Que dois-je faire pour cet amour ? Au dernier moment le désire-t-il vraiment ? N’a-t-il pas peur de faire de faire le grand saut ? Doit-on faire abstraction de nos sentiments pour accomplir une promesse ?
La conscience c’est notre MOI face à ce dilemme.
Ce qui est certain :
L’euthanasie c’est le suicide par personne interposée.
Doit-on ce suicidé dans certains cas ?
Chacun est libre de son choix en toute conscience.
Il n’est pas question de faire le procès de l’euthanasie ou du suicide, mais de réfléchir du pourquoi et à ce à quoi cela entraine psychiquement auprès des siens.
La maladie, l’accident et l’handicap ont la même finalité, ils produisent la dépendance d’un humain à un autre.
Pourquoi imposer à une personne qui nous est chère, de devenir notre assassin ?
Chacun est libre de son choix perso, mais on ne peut pas imposer à un être cher, ce qui va démolir psychiquement l’être aimer. Bien sur c’est une preuve d’amour. Est-elle nécessaire ?
Evidemment il y a des cas ou la mort physique est préférable à la déchéance. Mais qui sommes nous pour décider à la place du malade ? Un souffle de vie accroche celui qui aime.
Ce que nous pensons lorsque nous sommes bien portants, est totalement différent de ce que nous réalisons quand l’handicap ou la maladie nous touche.
Il y a ce temps où l’on veut mourir, puis vient le temps où l’on veut revivre, avec des rechutes et des retours à l’espoir. Il y a des pertes de consciences, puis des temps de consciences sans pouvoir parler.
Le chantage de l’amour est-ce valable dans ce cas ?
L’euthanasie est une forme de suicide
Seulement c’est par procuration
Mère pourquoi m’as-tu fais çà ?
Mère toi qui fut une femme formidable
Tu as soignée les voisins
Tu as secouru le pauvre
Tu as participé à la résistance
Tu m’as soignée
Tu m’as soutenue
Tu m’as aidé avec mon fils
Tu l’as protégé des violences
De se beau-père fou dans ses ivresses
Tu l’as préservé de tout
Pourquoi m’as-tu fais çà ?
Dans ce couloir si froid
Malgré cet été si chaud
Seule devant les médecins
Seule devant la famille
Trop lâche pour décider
Il m’a fallu t’obéir
Prononcer ces mots si durs
A tes dernières volontés
Pourquoi m’as-tu faits çà ?
Combien d’épouse
Combien de mari
Combien d’enfant
Combien d’ami
Ont dû par amour
Accepter d’être des assassins ?
Par humanité dit-on
Chacun est maître de son esprit
Euthanasier son être cher
C’est punir son cœur
C’est lui laisser le doute
A-t-il bien agit ?
Ce doute qui ronge en silence
15 janvier 2010
LA LOI DOIT-ELLE PERMETTRE CET ACTE ?
La chambre des députés et les sénateurs sont suffisamment nombreux pour réfléchir, délibérer et arrêter une loi.
Si elle l’autorisée. Il lui faudra prendre en compte tout les paramètres du sujet. Prévoir une enquête pour déterminer si la personne agit pour le mieux par rapport au demandeur. Vérifier s’il n’y a pas d’arrière penser par rapport à un héritage ou se faire attribuer la responsabilisée des enfants dans le cas de séparation de couple.
Auquel cas cela serait un crime crapuleux, sous couvert d’euthanasie !
Oui doit-on légiférer ? Et comment l’établir ?
C’est là, la question qu’il faudra bien faire face un jour.