Le nombrilisme
Certains souri à ce mot
Ils pensent à la secte
L’adoration du nombril
La nuit au clair de lune
Le nombrilisme pense d’abord,
A lui-même en égoïste
Il utilise des leurres
Il est imbu de sa personne.
Je me remémore notre vie
Ton égocentrisme est devenu
Insupportable aux yeux de tous
Les amis disparaissent écœurés
Ton physique ce doit rester jeune
Les cheveux resté noirs et brillant
Ta tenue ne comporte pas de faux plis
Les chaussures brillantes sans tâche
Sa joie se calcule à satisfaire son ego,
Il choisit des mots précieux, percutant.
Sa perfidie moqueuse manipulatrice,
Ne voit rien, tel est son narcissisme
Le nombrilisme est généralement mondain
On le trouve chez les politiciens
Aussi chez certains artistes narcissiques
Également le pauvre devenu puissant
Mon bonheur est loin du nombrilisme
Il est comme le merle siffleur,
La mésange bleue toute joyeuse
La pie moqueuse dans son arbre
Mon âme possède cherche
L’affection naturelle de la pensée
L’amitié du nénuphar sur l’eau limpide
Un ruisseau argenté sautant, chantant
Loin du nombrilisme fatiguant
La simplicité est reposante
Le cœur idem d’un nombriliste
Seulement elle apporte la Paix
Les sept décennies
Déjà sept décennies sont passées
Un sept et un zéro du trépassé
Zéro un chiffre déjà dépassé
Les heures filent sans être repassées.
Ce jour j’ai sept fois zéros
Comme ma vie est zéro
Je n’ai pas les décennies zéros
Seulement un sept et un zéro.
Enfant je rêvais aux héros
Suçant les bonbons Pierrot
Jeune fille j’écoutais Figaro
Ce chant était comme le lérot.
Enfin les rides sont venues
La cuirasse fripée est nue
Et mon âme est aux nues
La prière met mon esprit à nu.
Qu’ai-je fait toutes ces années
Quelles sont ces idées innées
Souvent elles sont abandonnées
Toutes ces scènes imaginées.
Nostalgie de ma jeunesse
Celles de mes faiblesses
Maintenant peu de souplesse
À l’aube de ma triste vieillesse.
Mélancolie pour cause de solitude
Souvent répondant aux sollicitudes
Ceci est une fâcheuse habitude
Le bonheur est dans la certitude.
La foi vécue dans le secret
Apporte l’équilibre du discret
Son cœur lui est consacré
Pour elle ce bonheur est sacré.
Ainsi s’en va sur le chemin
Si long celui du lendemain
Les années ont saisi ma main
S’inscrivant sur le parchemin.
Le livre de la vie parvient
A s’ouvrir à la page d’épicurien
Chassant tous ces vauriens
Tels le furent les pharisiens.
Le tourment arrive on en convient
Lorsqu’il se découvre en vésuvien
Il se fait multiple pardon d’où provient
L’indulgence diluvienne espérée et il y survient.
Parole de passiflore
Écoute-moi-toi qui ne fais que parler
Qui ne regarde, que ce qui brille
Qui ne pense, qu’à ton confort
Vois ce buisson, il te tend les bras,
Écoute ce qu’il va te dire.
Un buisson de passiflore accroche
Sa couronne de pétales blancs
Les pistils dressés vers le soleil,
Sondent le regard, l’envoûtent,
Il cherche le feu de la passion.
Au milieu de cette pelouse verte
La tête vert-galant du sapin acquiesce
À ces pieds les passiflores attendent
Les corolles bleues, blanches, violettes
L’attention qui lui sera donné au message
Elles soulignent, ce qui est fondamentale
Les trois règles cruciales de la vie
Aimer tous son entourage sans arrière-pensées
Agir dans le respect de ce qui fait l’univers
Garder la dignité en toute circonstance
Ce quelque chose en nous…
Nous avons toujours ce quelque chose en nous,
Cela s’appelle l’amour
Ce mot devenu désuet
Utilisé à tout instant, pour n’importe pourquoi
Il est vrai, l’amour prend différentes formes
Il pourrait-être filial
Ou bien maternelle
L’amour indéfectible malgré l’apparence
Il y a ce Paradis qui n’a rien de charnelle
Puisqu’il est du Divin
Connu depuis toujours
Cette promesse d’un monde sans nuage
Et puis ce qui est le plus commun actuellement
Ce sont les bras de l’homme
La femme qui s’y réfugie
Ce plaisir charmeur indescriptible de la volupté
On voudrait une tendresse durable, éternelle
Dans l’union mariale
Une famille en fusion
Ce bonheur recherché dans la confiance joyeuse
Il y a une autre forme de ce mot merveilleux
Celui de la fraternité
Celui de l’ami fidèle
Toujours présent à tous les instants de la vie
Cet amour en fusion grâce à notre imagination
Qu’elles soient images
Musicales ou sculpturales
Nos œuvres reproduisent nos amours secrets.
Ce nouveau combat, est-il le dernier ?
Que je suis fatigué de tous mes combats !
Le dernier, celui de ce recueil,
Tout semblait aller comme je l’espérer,
Seul un fainéant à tout fait chuter !
Combien est difficile mon parcours,
Je n’en peux plus de ces prétentieux
Qu’ont-ils dans leur petite tête,
En dehors de leur suffisance ?
Si peu de choses assurément.
Ils font circuler des bruits accusateurs,
La cause un éditeur peu sérieux,
Ayant publié un roman pleins de fautes,
Or, j’avais payé pour la correction !
Ils jugent nul ceux politiquement incorrect !
En perroquets ils distillent en ignorant,
Les mots tueurs dont ils ignorent l’importance.
Ils trahissent leur amie, pour garder leur place.
Ils ignorent qu’un autre livre est sorti sans faute !
Seule l’erreur est retenue dans leur esprit étroit.
S’imaginent-ils eux ces être minables,
Qu’ils sont la pensée incontournable et sûre ?
Que d’orgueil dans cet univers politico littéraire.
Ce monde où l’on ne m’accorde pas de place !
Pourtant mes amis internautes, me soutiennent,
Serai-je encore là à vous parler sans eux ?
Je pense que non, car tout m’est cruauté,
Ce mari malade qui me tourmente,
Mais lui au moins ce n’est pas de sa faute,
On ne commande pas la maladie.
Quand je vois les élections, c’est mortel,
Il n’y a rien de bon qui va en sortir,
Ce pays est ingérable car tous ont la science infuse.
Le gagnant ne pourra tenir toutes ses promesses.
Enfin un éditeur faisant son possible,
Sa gentillesse est véridique,
Même son honnêteté !
C’est remarquable dans ce milieu.
Pourtant mon livre n’est pas arrivé,
Comme on me l’avait promis,
De dédicace, il n’y aura point !
À cause de la Poste parait-il !
Chaque pas, m’est un combat,
Chaque mot, m’est un combat,
Chaque €uro, m’est un combat,
Je n’en peux plus, de cet univers.
Mon fils que je ne peux voir,
Ce monde si cruel envers moi,
Le sourire m’est inné et m’aide,
Pourtant, mon cœur saigne.
Ma consolation est si petite,
Ma petite et douce Kiwi,
Combien de temps cela me suffira-t-il ?
Suis-je, enfin, arrivée au bout de mon temps ?
Eh bien non, mon temps continue
À me faire des surprises désagréables
Cette année est la pire des années passées
Santé et finance défaillante s’accompagnent.
Pourtant ma foi en Celui Qui Est,
Ne me quitte pas car c’est l’épreuve
Qui m’est destinée pour atteindre
Le temps du sublime à venir.
Mais combien de larmes dois-je verser,
Combien de souffrance physique dois-je subir,
Combien de temps de méditation dois-je consacré,
Combien d’harcèlement moral dois-je accepter.
Les bien-pensants ne me notifient pas de politique,
Seulement tout est une forme de politique
Pour eux il ne peut y avoir de bonne étique
Que ceux qu’eux instituent énergiquement.
Les contestataires à pensées libre
Ne pas confondre avec les libres-penseurs
Organisation toute aussi méprisable
Que certaines personnalités influentes.
Oui mon dernier combat est proche
Il sera dur et pourtant il est :
Celui qui mènera au jugement dernier
J’espère que je ne déraillerais pas.
Des mots et leurs synonymes
C’est dans un certain esprit de corps
Que l’Altruisme évolue souplement.
Grâce aux Entraides le chemin est vert,
La fraternité est une monnaie courante.
La lutte contre la dépendance
Est le passage par la corrélation
Également par une Interaction
Pour garder une interdépendance
Le discernement c’est la responsabilité
D’un Jugement qui se veut logique
Cela demande beaucoup de bon sens
Et aussi de circonspection selon la situation.
Il est nécessaire d’avoir de la Perspicacité
Pour ne pas être en situation discriminatoire
Reconnaître avec l’élégance de la distinction
Sans blesser la reconnaissance de l’identité
En économie il est naturellement important
D’avoir et agir régulièrement avec parcimonie
L’épargne est le moteur de la généralité
Ce qui permet de prendre les bonnes mesures.
C’est par une bonne évaluation
Qu’une certaine détermination
Peut s’ouvrir vers des dimensions
Qui estime la grandeur de la finition
L’étalon est la fierté de son haras
Il mène son cavalier à sa cadence
Il refuse grâce par son odorat la dose
Le cavalier indélicat devient indisponible.
La modération n’est pas son fort parait-il
La pondération n’est pas non plus son atout
Il est important de prendre des précautions
Car elle est d’une imprudence mémorable.
Enfin la sobriété obligatoire est de mise
Cependant pour les décisions importantes
Ils ont retenue toute mon attention
A la Suite de l’initiative que vous avez prise.