Aimer le temps d’une saison
Le temps d’une saison
On perd la raison
Pour un sourire
Ou pour un soupir.
Un regard langoureux
Un mot sulfureux
Tout nous chavire
Sans nous assouvir.
Aimer dans la déraison,
Ne dure qu’une saison,
Le temps de nos rires,
Ou celui d’un délire.
Le geste aventureux
Un baiser savoureux
Se glisse et chavire
Sans pour autant sévir.
15 février 2015
Un jour de soleil
Ce fut un jour de soleil,
Celui de la récolte.
Il n’y a pas son pareil,
Dans le désinvolte.
Remplir la grande corbeille,
Celui de la révolte.
Des fruits rouges à l’oreille
Sans un faux-colt.
Des fleurs au cou pour pare-soleil,
Celui en giga volt.
Les oiseaux chantent sur la treille,
S’élancent, virevoltent.
Le parfum embaume la corbeille
Celui de nos mégas-volts.
La balle de l’univers est la bouteille,
Elle tourne à l’archivolte.
Mon Dieu, elle est la merveille,
Parmi ces micromètres volts.
8 juin 2015
C’était un été
C’était un été,
Un certain amour,
Un certain soleil glamour,
Pour un feu Saint Amour
Ce fut un certain été.
C’était un été
Où tout était
Dans la jetée
C’était…
Un curieux été.
C’était un été,
La coupe est soufflée
Le four emmitouflé
La pub gonflée,
Se trouve habilité.
C’était un été,
Un soleil tireur,
Sans être pleureur,
Ni même rieur,
Pas même en ébriété.
C’était un été,
Avec le fameux fantasme,
D’un certain orgasme,
Rêve sans sarcasme,
Ni même contrariété.
C’était un été
Comme jadis sur les plages,
Les corps à l’étalage,
Protège aussi leur pelage,
Sans tourment avec gaité.
C’était un été
Il n’était qu’un songe,
Sans un mensonge,
Pourtant il éponge
Sans même s’inquiéter.
Alumacom