Ce soir bonjour la vie
Bonjour la vie
Ce soir c’est l’envie
De voir la survie
Enfin, ce soir je vis.
J’attends l’arrivée
De quoi mon Dieu
Peut-être enivrée
Ce qui est un adieu
Ce soir j’écoute
Je crains l’ambiance
Cet air m’envoûte
L’heure de la confiance
La musique m’entraîne
M’accompagne sans doute
Loin de cette haine
Jalonnant les voûtes
La joie est l’espérance
La charité est tempérance
L’âge n’est pas l’errance
Il est la porte de l’assurance
Dans un monde nouveau
La plaine est au niveau
La cascade est au pied
Plus rien n’est dévié.
Il était dit sur un ton
Une histoire dit-on
Doucereuse sur le fronton
Car parler d’un thon
N’est pas explique-t-on
Une sinécure dans les tons
L’ovale bombée sur le bâton
Il miroite sur tous les tons
Sous les rayons du laiton
Le soleil darde ses pelotons
De rayons et œilletons.
Sur ce, qu’en-dit-on
Si ce n’est qu’un certain ton.
Où la musique des mots
Ne sont plus des maux
Mais leurs notes donnent le ton
Le temps d’un miroton
Pour retrouver ces animaux
Nos amis rhumatismaux.
20 décembre 2016
Ce samedi, c’est la cata… !
Le soleil joue à cache-cache
Une pluie froide s’invite
Le téléphone sonne
Mauvaise nouvelle
Les marchands font grise-mine
Le vide-greniers est au frigidaire
Ce samedi c’est la cata…!
Le haut de la rue des Pyrénées
Est envahi de marchands
Ils sont trempés et réfrigérés.
Le surveillant sonne à nouveau.
Enfin la nouvelle est meilleure.
Soudain la vie s’arrête,
Ce samedi c’est la cata….!
Plus de bus pour le retour,
Plus de voiture sur la rue
Les cris des commerçants se taisent
Au loin la rue s’anime
Un cortège bruyant monte
Une « manif d’étranger »
Décidément tout est incongru.
Ce samedi c’est la cata….!
La rue est aux manifestants,
Les trottoirs aux marchands
De vieilles choses sorties des caves,
Des greniers, des placards archi pleins.
Plus de place pour les passants,
Beaucoup ne sont pas des clients,
Le froid, la pluie, il nous faut marcher
Ce samedi c’est la cata…!
Leurs revendications me font rire
Doucement, car il pourrait-être provocateur
Le slogan est si ridicule vu le contexte !
Ils crient justice pour tous!
Cette revendication me fait tendre l’oreille,
J’étais d’accord avec eux jusqu'à….
Mais la suite a été d’un ridicule….
Ce samedi c’est la cata…!
Soudain mes cheveux se dressent
Ils accusent la police de violence !
Cela aurait peut-être pu être vrai,
Or ils sont encadrés de policiers stoïques.
Ils sont protégés devant
Ils sont protégés à l’arrière
De violences? il n’y a pas eu !
Ce samedi c’est la cata…!
Ces gauchos ne doutent de rien,
Même devant les preuves ils accusent
Toute la police violente ?
Allons donc, comme ils y vont.
C’était des émigrés de diverses confessions,
Mais surtout des militants gauchisants
Mettant femmes et enfants devant et à l’arrière
Comme dans leurs pays, Ils s'en servent de barrières
Ce samedi c’est vraiment la cata…
Il est parti, le reverrai-je
Il est parti, le reverrai-je ?
Des journées difficiles
Et pourtant pleins d’amours !
Dix jours de bonheur
Plus rien n’existait
En dehors de cet enfant
Adulte et pourtant un ado
Affectueux heureux d’aider
Hélas, il ne peut que rarement
Prouver son amour
La joie est dans son cœur
Il l'exprime bruyamment
Son monde est à demi-silencieux.
Il est parti, le reverrai-je ?
Des journées difficiles
Et pourtant pleins d’amours !
Il a quitté une nouvelle fois la maison
Pourrai-je le recevoir à nouveau ?
Est-ce lui qui ne pourra revenir
Est-ce moi sa maman qui pourra le recevoir ?
Ou est-ce la dernière fois que je le vois,
Je l’embrasse, le serre dans mes bras
Pose son baiser du soir sur son front
Lui donne ses médicaments
Est-ce la dernière fois que je le touche.?
Il est parti, le reverrai-je ?
Des journées difficiles
Et pourtant pleins d’amours.
J’ai tant d’amour à donner
Cet enfant aux tempes grisonnantes
Il me manque tellement
Ce qui est le plus important
C’est sa félicité et sa santé
Son rire est le soleil dans la maison
Au printemps il sera de retour
Si Dieu ne le rappelle
Ou si mon passage dans ce monde se termine.
Je ne sais rien du futur
La joie comme la peine ne sont jamais définitive
Philosopher dans la campagne sous un arbre
Béret et cache-nez cache l’âme gelée et fugitive.
Le rêve une sorte de vision souvent éphémère
Se prête volontiers à la philosophie de la poésie
Il n’y a rien qui ne soit éphémère dans les écrits.
Parce que on ne sait rien de ce que sera le futur,
Seulement une espèrance grande comme l'esplanade
Dans ce coeur il est assuré que rien n'est définitif.