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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le petit préposé

Le petit préposé

 

Il était une fois un petit préposé

Lorsqu’il apposait

Son timbre composé

Preuve d’avoir déposé

Ce courrier disposé

Pourtant il est supposé

Être celui qui va apposer,

L’oblitération de l’exposé.

 

Il est toujours disposé

De son cœur pour apposer

Avec son charme osé

Un bouquet composé

De mots transposé.

Le message entreposait

Dans sa sacoche de préposé

Il allait guilleret le déposé.

 

Il portait la lettre du bonheur

Ou celle du malheur

Il y voyait les couleurs

De l’arc-en-ciel en-là, mineur

Ou celle d’une fleur

Pourtant ce n’est pas un leurre

Il en est le transporteur,

Dans son dur labeur.

 

Il n’y fait pas son beurre,

Il y trouve son bonheur

Il y avait la pluie

Il y avait l’ennuie

Il y avait la nuit.

Le bruit l’enfouit,

Alors il les traduit

Ce qui l’a conduit.

En croquant son biscuit

Sa liberté s’enfuit.

 

La rue, il la connaît

Le trottoir, il le prenait,

Le trottoir il le prenait

Chaque jour il y retournait.

Les usagers le prenaient

Pour un joyeux javanais,

Bien qu’il n’y fût pas né.

 

S’il y avait le soleil

Il y faisait merveille,

Il n’y avait pas son pareil.

Quand sonnait son réveil,

Il se prenait pour Popeye.

Heureusement, le café le réveille

Il redevient cet appareil

Que de tournée on surveille.

 

Il marchait dans le vent

La tempête le faisait dément.

Il allait en alternant

À droite c’était le défilement

À gauche son châtiment.

Tout droit le rapatriement,

Ou zigzagant à son détriment,

Tout devenait véhément.

 

La tournée ne s’abrège,

Les fameux jours de neige,

Il damnait son manège

En raison de sa chère Nadège,

Elle l’attendait dans son piège.

Cette infidèle est son sacrilège,

Comme l’homme des neiges,

Nadège lui soufflait son siège.

 

Il glissa sur le verglas

Certainement il y reçut le glas,

Pourtant point de prélat.

L’horizon givrant par-delà

Fût la frontière de son flagada.

Sa route était sa tombola,

Il n’en faisait pas tout un plat,

La neige lui servait de matelas.

 

Il marchait dans la nuit,

Il y avançait sans bruit

Sifflotant lorsqu’elle s’enfuit.

L’aurore se lève plus d’ennui,

Enfin, son trajet est son appui.

Il aime porter son produit

En sifflant la lettre il l’introduit

Dans la fente elle s’enfuit

Le télégramme le poursuit

Il le dépose dans son conduit.

 

Il pensait : s’il y avait un dieu !

Mais de D.ieu il n’y a pas !

Puis il est trop vieux !

Son enfance près de ses aïeux,

Lui disaient qu’il est broussailleux

Pas le compas dans l’l’œil l’orgueilleux

De plus c’est un vicieux.

Il parait qu’il voit les combats hargneux

Tous ses grands débats besogneux

Et même tous les ébats malicieux.

 

Le petit préposé accompagne sa reine,

La rue lui était sa samba

Il y roule pour une sirène

L’imaginaire entraîne ses pas,

Il y voit tellement de peine.

Il y côtoie les fiestas,

Pour le sourire d’une reine

Il envoie les notes de son harmonica.

 

Devant un bar, il soupire

D’un geste le patron l’attire

Il offre la tournée du vampire

Si bien que sa tournée expire

Il en est détourné pour clapir !

Ah ! ce monde, cet empire

Sans cesse il conspire

C’est un sacré satyre !

Ce D.ieu si loin pour le contredire

Serait-il volatil sans le dédire.

 

Il est tout étonné de cette caricature

D’être acheminer vers cette armature

Sans y avoir ruminer ni fioriture

Sans même y voir une conjoncture

S’approcher pour une imposture

Tout au moins c’était sa structure

Tout diffère dans cette sculpture

Le passé devient une sépulture !

 

Ce doit-être cette fameuse la boisson

Ou bien ce qui advient de ces poissons

Dans le panier sous le cresson.

Ces odeurs frelatées des contrefaçons

N’ont rien d’un thé polisson

Pas même un lait caillé du nourrisson.

Le brouillard et son opacité

Est-ce le bar ou la rue du soupçon ?

Il les contourne en cause de la leçon,

Rageant de sa crédulité de garçon,

Il se croit damné pour être polisson.

 

Sur la table posée sur un macramé,

Le fameux panier du malheureux camé,

Tendait son anse à sa destinée

Le petit préposé s’est rétamé,

Il en était tout bosselé, tout étonné.

La rage au cœur déchiré mais déterminé

Etourdit, désespéré il est illuminé,

Il ressort allant vers son référant obstiner

Cependant il accepte enfin de se prosterner.

 

Il se devait signer à son bureau

Avant il avait demandé aux tarots

Dans le quartier du Trocadéro

À une espèce de Pierrot

L’avenir de son concerto.

Il doit tel un poétereau

Affronter ses collègues, ses bourreaux

Ils l’accueillent près des barreaux

Dans l’escalier le menant au bureau.

 

Ah ! si D.ieu existait !

Ne pouvant y résistait

A l’église il alla prier

Pour voir la vérité !

Il avait parié sans mondanité.

Sera-t-il exaucé ?

Ou ce Dieu sera-t-il exaucé ?

Ou pire sera-t-il évincé ?

Ou sera-t-il pardonné ?

 

A sa sortie de l’église, il sentit la paix

Cela lui donna un nouvel aspect,

Surprit il s’en repaît.

Il n’est plus ce suspect

Il est devenu le respect.

La Pais est venu en lui

La joie l’a envahie

Il en est tout ébahi,

Il remercie d’avoir était servi

L’avenir est lumineux par ce suivi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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