Dame grenouille n’est pas contente
Une grenouille verte saute de joie
Toute verte elle est
Elle va d’un nénuphar à l’autre
Elle aime se fondre à leurs feuilles.
Alors quand elle rencontre une mouche
Elle s’étire
Tire la langue,
Puis subrepticement
La happe en un clin d’œil.
Dans son élan elle danse saute,
Savourant son repas alléchant
Elle ne voit pas venir un compère.
Martin Pécheur au plumage coloré
Scintillant sous le soleil.
Soudain, il plonge dans l’étang
Et patatras grenouille tombe à la renverse !
Plouf, plouf ! Les pattes en l’air !
Elle se retrouve dans l’eau.
Avant, d'avoir réalisé
Martin-pêcheur est de retour,
Sur sa branche il est prêt,
Scrute pour un autre son repas
Coa-Coa espèce de malotru !
Crie grenouille toute trempée.
Et envoles-toi dans le ciel !
Ajoute-Elle.
Quel sans gêne!
J’ai perdu mon repas!
Constate-t-elle
À tire d’aile, passe
Une douce tourterelle.
Lui apporte le réconfort
Une libellule toute bleue,
Dans son bec arrive.
Elle la dépose
Au pied des pattes de grenouille.
Martin-pêcheur est confus
Mais sa vanité lui interdit,
De s’excuser pour son comportement
Grenouille et Martin-pêcheur ont reçu leur leçon.
Chacun retourne sur le chemin de leur vie
Sans se retourner et sans envie de savoir.
Octobre 2012
Les devoirs
Le devoir n’est pas un sentiment
Pourtant il vient de ce sentiment
Du devoir rempli même fragile,
Celui d’une conscience tranquille,
Le devoir c’est le savoir,
De devoir prévoir un avoir,
Pour ne pas se faire avoir,
Par la famille de notre avoir.
L’écolier doit faire ses devoirs,
Le respect à ses parents est un devoir,
Comme il est de son devoir de revoir,
La question sur ce qu’est le devoir.
De même les parents ont des devoirs
Chaque instant est L’exemple du devoir.
L’amour de ses enfants n’est pas un devoir,
Il est l’éducation pour faire leur devoir.
Enfin le droit de concevoir ce qu’est le devoir,
C’est d’Être convaincu du vote est un devoir,
Réfléchir au bien de tous est aussi notre devoir,
La générosité est une grâce de notre devoir.
Servir son pays arbore l’une des formes du devoir.
La guerre c’est l’échec de ceux qui ne font pas leur devoir,
C’est être responsable en toute chose de remplir notre devoir
En amour, il est l’accomplissement d’un bon devoir.
Il y a une autre ligne qui se dit du devoir
C’est le torchon dit journal peu connue du Devoir,
Il est bon de se faire avec courage un devoir
De dénoncer cette fausse libre pensée du Devoir.
Seulement ce qui est à revoir c’est un devoir,
Pour ne plus devoir avoir un avoir sur le devoir,
Il est bon de répondre sans en avoir l’air du devoir,
Il va falloir être en état de faire ce sacré devoir.
Alumacom
5 Juillet 2015
Le soupir de la prière
Au gré des vents
Au gré des nuits
Au gré des saisons
Au gré de la journée
Tant de pauvres gens
Soupir en priant pour ...
Le soupir du souhait non exaucé
Le soupir de l’enfant loin de sa mère
Le soupir de ce que nous aurions voulu
Le soupir du malade attendant l’espérance.
Leurs prières cherchent le bonheur
Peut-être désirent-ils seulement la paix.
Le soupir peut être l’espérance vers l’avenir,
La prière apaise nos soupirs,
Les situations acceptées par obligation,
Puisque rien ne peut changer la douleur.
Accepter dans son cœur n’est pas forcément une chose simple.
Il y a tant de rancœur pour un pardon que l’on n’a pas accordé.
Il y a tant de peine pour une injustice qui nous est faite.
Il y a tant de chagrin pour la perte d’un être aimé.
Il y a tant de sanction pour une erreur incomprise.
Il y a tant de labeur pour permettre le bien-être du foyer,
Tous ses évènements de la vie nous tombent dans notre vie
San que rien ne peut guérir nos cœurs en dehors de nos soupirs.
Le soupir se fait prière.
La prière d’amour accorde la paix.
Le soupir trace le chemin vers la lumière
La lumière du Seigneur inonde
La route conduisant vers la Paix de l’esprit.
Alumacom
10 mars 2017
Les mots d’un poète
Un poète est un être pensant sensible.
Sa recherche des mots est l’inspiration
Ces mots parfois sont inaccessibles
Il ouvre son livre de prédilection.
Les mots papillonnent vers sa cible
Ils surgissent, chantent l’affection.
Les textes souvent concupiscibles
De temps en temps une œuvre d’action.
Elles évoquent les temps inflexibles,
Ceux de l’enfance des récréations.
L’enfant coure à travers la prairie,
Cueille, hume les fleurs sauvages.
Pâquerettes minuscules sur le rivage
La libellule s’active pour la plaidoirie
À la fraîcheur d’un matin sur le grillage
L’abeille frémi cherche dans les armoiries,
Les boutons ouvrent leurs lèvres sauvages,
Le ruisseau fébrile chante vers les librairies
Les mots papillonnent ils n’ont pas d’âges,
Heureux l’inspiration a gagné son pari.
Alumacom
27 mai 2017