XX
Ils ne sont pas seuls
1
Les jeunes gens sont intrigués
Ils ont en pleines réflexions sur ces dessins rupestre. Ces œuvres taillées dans la roche les interpellent. Pendant leur, qui se veut un moment de détente culturelle, une grande émotion les stoppe. Ils sont au fond de la salle, près de ce trous béant, avec des marches leur a-t-il semblé. Une surprise les attend, car ils n’avaient pas inspecté la salle après cette ouverture. Car, ils étaient obnubilés par l’espoir de ce passage, et ils avaient laissé de côté cette partie de cette salle. Ce fut à cause de leur nombre, qu’ils se sont étalés vers cette partie de la salle. La surprise est de taille ! Souvanna a posé son pied sur…de la terre ! Il y a un coin de terre cultivée ! L’étonnement leur coupe le souffle. Après quelques temps, enfin ils réagissent. Et d’une seule voix à l’unisson
S’esclaffe Souvanna tout excité ! Tous sont dépassés, Ils n’avaient pas vu ces détails. Chacun leur tour touche les plantes, la terre pour s’assurer qu’ils ne rêvent pas. A première vus ils ont cru à un mirage.
Cela change totalement leur idée toute faite sur leur situation. Maintenant ils s’interrogent. Cette partie de la salle est propre et sans ossement qui traîne. Il n’y a ni mousse, ni algue, ni herbe. Ceci est la preuve d’une présence humaine. Alors de multiples questions fusent à leurs esprits. Chacun y va de son imagination.
Dit-elle malicieusement, c’est le fou rire de tous ! Pour le savoir, Hans décide avec Daniel de sonder le gouffre. Ils passent précautionneusement une lampe torche électrique au bout d’une corde au-dessus du vide. La laisse glisser doucement, sur toute la longueur de la corde. Ils espèrent que la corde sera assez longue.
S’esclaffe Hans joyeusement, sans lâcher la corde. Tous deux scrutent le fond de la grotte. Tous deux, n’en croient pas leurs yeux ils n’osent y croire. Ils aperçoivent du sable comme celui d’une plage. Sous le faisceau de la lampe l’eau miroite ! Ils remontent la lampes rapidement, la joie dans le cœur. Ils lâchent la lampe à leurs pieds, et dans les bras l’un de l’autre, ils sautent de joie. Ils retournent à leur observatoire de fortune et…là…Ils entrevoient des ombres qui bougent. Elles se déplacent vivement, comme pour se cacher. Comme si elles fuyaient la lumière, malgré sa faiblesse. Ils insistent, pour eux et c’est toujours la même réaction. Ils en ont la certitude, les ombres fuient ce qui leur est inconnu. Peut-être que la lumière les blesse, ou leur fait peur. La lumière leur est peut-être inconnue. Tous deux s’interrogent :
Questionnent pensivement Daniel
Ajoute Hans
Déduit Daniel et il interroge dubitatif
Interroge Mylène en les rejoignant
Répond Hans gentiment.
Il pense à National Géographie, son employeur. Il réalise qu’avec tous ces évènements, personne n’a penser au web, au téléphone, à l’IPhone ! Cela n’a plus d’importance maintenant. De toute façon, cela n’aurait servi à rien probablement. De toute façon il est trop tard, dehors ils ont arrêté les recherches.
Disent-ils joyeusement. Ils rejoignent l’équipe entière, qui les attendaient pour discuter de la poursuite du trajet. Les trois compères tous joyeux expliquent leur découverte. Mauricio fait part de son idée :
L’excitation joyeuse qui avait résulté de cette annonce, retomba. Tous redevinrent sérieux. La sagesse l’emporta à la liesse. Pourtant l’espèrance reste vivace.
Il a été décidé que Mauricio, Erhard et Mamadou vont sonder la profondeur pour atteindre cette eau aperçue. Ils choisissent la corde la plus longue, et ajoute un morceau se roche pour leur permettre de mesurer le profondeur. Si la pierre est mouillée lorsqu’ils la remonteront, cela veut dire qu’ils se laisseront glisser sur la corde pour atterrir sur la plage. Le premier aura la charge en descendant d’ancrer la corde sur la plage, pour permettre à tous de descendre. Il faudra s’assurer qu’il n’y a pas de danger particulier. Le premier devra être agile, fort et capable de se défendre en cas d’attaque. Il faut prévoir un plan, s’il y a une attaque dangereuse.
Devant la réaction impétueuse, fébrile des jeunes gens, Daniel décide de mettre en délibéré ce que le trio propose, dans le cas où il y aurait la possibilité de descendre en corde lisse, malgré ceux qui n’ont jamais pratiquer ce genre d’exercice. Cependant pour limiter les risque ils décident d’envoyer en éclaireur deux ou trois d’entre eux. Daniel leur annonce :
Tous les visages fixes Daniel intrigués, et leurs regards sont pleins d’espérances. Il leur demande leur aval.
Explose Catarina
S’inquiète Robert
S’interroge Luciano
S’interroge Mylène. Daniel se veut rassurant, il leur explique. Macha est militaire. C’est un exercice qu’elle a l’habitude de faire dans ses entraînements. Et Hans est secouriste volontaire en Montagne dans son pays, de plus il est pompier en Autriche à Vienne. Leur expérience est cruciale, et nous permet d’avoir confiance. Hans intervient.
A ces mots rire dans la salle, car il est le principale initiateur de cette proposition. Pourtant, tous sont d’accord, et il ajoute :
Les jeunes rient à nouveau. Daniel conclut :
Tous se lèvent. Ils ont les larmes aux yeux. Ils admirent les deux volontaires pour leur courage et leur détermination. Ils sont conscients que leur vie dépend du résultat de ce repérage. A cause de cela ils sont néanmoins craintifs, malgré leur confiance.
Hans et Macha s’empressent à mettre en exécution leur expédition. Ils ont choisi les plus longues et ils lancent leurs cordes respectives. L’attache solidement à la roche. Daniel déclare :
Impose Daniel, à la grande satisfaction de chacun. Les spectateurs sont, impressionné devant la souplesse et la vitesse vertigineuse de leurs compagnons d’infortune. En apercevant, les deux explorateurs les ombres reculent, excepté une.
C’est surement le chef, seul les chefs des hommes primaires ou des animaux restent devant pour affronter le nouvel arrivant ou l’intru. Il détermine s’ils doivent accueillir ou combattre. Pour eux la sécurité, et l’une des priorité de leur organisation.
Pour les jeunes gens c’est l’attente ! ils la trouvent longue. Ils sont inquiets pour leurs amis. Le temps s’écoule. Il dure…dure…dure, c’est l’angoisse. Pourtant il n’y a que quelques minutes qui s’égrènent, elles leurs paraissent des heures. Ils retiennent leur soufflent. Catarina et Luciano, s’inquiètent. Si les champions échouent, ils ne pourront pas récupérer les cordes, mais en plus leurs guides, ne seront plus là ! Comment vont-ils s’en sortir sans eux ?
Propose nerveusement Catarina. Elle cherche l’exutoire contre sa terreur intérieur. Enfin tous bougent. Ils prient et vont observer au bord du parapet. Ils attendent, attendent. La curiosité est plus forte que la peur. Enfin…
à suivre