XI
Le documentaire
Tous sont las, Macha propose
- En raison de notre état physique et psychologique, je vous propose que nous regardions le documentaire qui sera diffuser dans une heure.
- Aurons-nous suffisamment d’iode pour nous permettre de voir cette émission ?
Interroge Hans
- Surtout qu’elle risque d’être longue
S’inquiète Luciano. Erard répond
- Ne vous inquiété pas trop, car si nous sommes reposés, si nous comprenons pourquoi. Nous pourrons agir et nous organiser en fonction de ces nouveaux éléments. Et surtout, nous ne perdons pas confiance, car en plus la majorité d’entre vous sont croyant en un dieu qui vous protège. Alors, nous irons de l’avant, et le fait de ne pas craindre, nous aurons les idées pour nous en sortir. Chacun pourra émettre son idée pour avancer dans le futur. Alors on se détend. Dans une heure on remet cette émission.
- Ok !
Répondent-ils en cœur.
Demande Marie. Katia intervient.
- Si vous voulez, je peux vous jouer la Toccata sur mon Harmonica, ou il était une fois dans l’Ouest !
- Oui, et je jouerai de la batterie en fond musical
Ajoute Mamadou, si vous le voulez bien !
Répondent en cœur.
- Super ! c’est une bonne idée
Approuve Daniel. C’est la détente prévue. Dans la caverne, la musique résonne avec douceur. L’heure est arrivée. Macha reprend les rennes. Elle réallume leur ionogramme.
Alain de Courtil est à nouveau à l’antenne.
- Merci de rester avec nous à Radio Télé Ionogrammique de France (RTIF). Ce documentaire présente l’ancien Président Baako. Il a conduit son pays de main de maître. Ce régime est une dictature sociale. Je parle de ce régime, car son fils a pris le pouvoir, à la suite du suicide de son père, et va continuer la même politique. C’était le Présidium Baako.
À l’image de Napoléon 1er, il s’imposa par la force, avec le soutien et l’approbation du peuple. Les jeunes qui l’ont porté au pouvoir, avaient une moyenne d’âge de vingt-cinq ans. C’était leur idole. Nous vous rediffusons son discours historique du vingt-et un mai deux mille neuf-cent quatre vingt quinze, suivit d’une rétrospective de la vie du peuple de la Sémavoïta.
Alain de Courtil continue en expliquant le film, les photos souvenirs.
- À la suite du coup d’état, le peuple est descendu une nouvelle fois pour l’acclamer. L’adhésion des Sémavoïtiens lui a été totale. Depuis il a toujours eu l’avale de son peuple admiratif avec l’admiration de certains chefs d’Etats internationaux. Dans ce cas, ce qui n’est pas ordinaire, c’est que d’ordinaire le peuple obéi à son dictateur par la peur, mais ici le peuple ne fait pas semblant de à vivre dans la dignité pour eux-mêmes, également en respectant la dignité de tout ce qui vit, de s’aimer les uns les autres, comme c’est écrit dans les évangiles. De part ce moyen et le raisonnement, il a apporté la paix, en faisant réapprendre dans les écoles et les facultés pas seulement à lire, à écrire, la philosophie, les mathématiques, les sciences, mais également à vivre en se respectant les uns les autres, à être solidaire, à aimer la nature. À leur assurer le droit de vivre dans la dignité toutes générations confondues.
Le journaliste Alain de Courtil poursuit et réaffirme :
- Sa volonté de fer, sa croyance en Dieu, et sa connaissance des hommes, lui permirent d’avoir eu raison des opposants assoiffés d’honneurs, et d’argent.
Il poursuit
- Les chefs d’états voisins qu’ils soient démocratiques ou totalitaires, n’avaient qu’un rêve, que le Présidium soit renversé. Cependant, ils avaient peur de lui. La peur n’empêche pas le danger, et là nous en avons la preuve.
Sa voix tremble d’émotion
- Sa réussite est remarquable, il est parvenu à avoir la confiance et l’amour de son peuple, de son armée, des divers chefs religieux. Le plus incroyable ce fut la fuite de certains bourgeois à la mentalité d’anciens coloniales. Des religieux fondamentalistes ont été terrifiés, car la confiance du peuple en Baako était telle, que leurs sermons se faisaient devant des chaises vides, seule une rangée de ouailles les écoutait distraitement. Alors ils ont fui le pays, car la manipulation des pauvres, des jeunes n’était plus possible. Ils ne pouvaient faire fortune en détournant les caisses de l’état, du clergé, de leurs entreprises, de leurs Associations ! Ils ont fui comme des hyènes. De l’extérieur, ils ont tenté plusieurs fois de le destituer, de le renverser, de le tuer. Ils ont juré la vengeance, comme aux temps lointains.
- Il n’y a pas réellement d’armée à proprement parlé.
Reprend Samia, elle confirme en affirmant.
- Les soldats sont le peuple lui-même. Chaque année à partir de seize ans filles et garçons font un mois de défense nationale, jusqu’à leur retraite à soixante-huit ans ! avoir le droit d’être militaire, quelque soit le service, est un honneur. Dans le civil, la retraite est avancée dix ans plus tôt pour les métiers sécuritaires, de la santé, et les métiers civils à risques.
- Je dois compléter.
Intervient Samia
- Pour une condamnation de droit commun simple, les Sémavoïtiens le service militaire est interdit, ils sont déshonorés. Ils n’ont aucun emploi dans un service administratif fonctionnaire ou privé. Leur seul moyen de retrouver leur droit, est de travailler pour la défense de la nature pendant un nombre d’année en fonction du délit initial.
A ce moment les images de l’armée des jeunes de seize ans, fier de défiler dans leur costume tout neuf de soldat.
Des enfants dans des classes de huit enfants studieux, suivit d’un amphithéâtre d’étudiants en droits, suivit du médical, tous sont calment et intéressés.
Vient d’autres images, ce sont des visites de plusieurs prisons de droits communs graves et de crimes de sang. Ils montrent la vie des prisonniers.
Douche froide à 5 heures, 5 h 20, prière dans leur religion. 6 h footing en short dans la rue principale ou du village du pénitencier. 7 heures petit-déjeuner. 8 heures combinaison grises rayées de rouge, ou bleu selon la condamnation. Ils font divers travaux, certains à l’extérieur de la prison, d’autres à l’intérieur de la prison. Mais tous travail Huit heures par jour, sous un rythme accéléré.
Alain de La Courtière reprend à nouveau la parole pour expliquer les images qui défilent.
- Il a apporté à son peuple la justice, une nouvelle dignité, la sécurité, le confort sans distinction du rang social. Il y a peu de suicide. Car, le suicide est considéré comme une forme de lâcheté, et cela est une honte pour la famille. Tortures, condamnation à mort, sont aboli. La vente d’humains, trafic d’humains, GPA, pirateries sont des condamnations à perpétuités, et ne sortent jamais de la prison où ils ont été assignés.
Les images, montre le palais de justice, avec un jugement. Des prisonniers dans leurs cellule à quatre, dans leurs ateliers de travail, leurs réfectoires. C’est aussi la vie des hôpitaux, des casernes de pompiers, casernes militaires, ateliers de chaussures, de montage portable, de plaques voltaïques miniatures.
Enfin la nature avec sa forêt, son magnifique désert, ses fleuves. Les jeunes gens en regardant ces images magnifiques, se mettent à rêver. Soudain, la voix de Samia les réveille quand elle parle de l’énergie de Sémavoïta.
- À Sémavoïta ils n’utilisent que l’énergie solaire dans la journée. Les nuits sont froides, alors ils consomment ce qu’ils ont emmagasiné dans la journée. Les habitants vivent et utilisent pour tout l’énergie solaire. L’énergie hydraulique est puisée dans la mer. Ils séparent le sel de l’eau avant de l’envoyer dans les moulins voltaïques de la nuit. Les éoliennes sont peu nombreuses et ne sont qu’un dispositif complémentaire, pour les manques d’énergies accidentelles. Elles sont plus décoratives que fonctionnelles. Elles sont loin des toutes premières éolienne si bruyantes et surtout monstrueuses. Le pétrole est entièrement dépassé. Les exploitations pétrolières sont réservées aux pays sous-développés.
Alain de la Courtière reprend en divulguant une information inattendue.
- Il y a la construction de cinq villes souterraines, de deux cent cinquante mille habitants environs, probablement un peu plus. Elles sont toutes reliées les unes aux autres, par des autoroutes souterraines. La première se situe sous le désert.
Alain de la courtière se laisse aller dans ses descriptions ….
à suivre