Réflexions sur l’habitude
C’est terrible l’habitude,
Ça commence en certitude
Puis cela devient une coutume.
C’est aussi croire en la plénitude
Que d’être une habitude,
Dans nos attitudes.
Calé dans l’amertume
C’est le refuge pour l’exactitude
Alors que ce n’est qu’une étude
Pour cacher son costume
Ce n’est pas un trois pièce l’habitude
C’est un rempart sur l’incertitude
L’habitude enlève l’aptitude,
De la pensée, en restant dans la solitude
Cela fini par être une certaine mansuétude.
2 mai 2012
L’idée d’un pouvoir
Devant la tombe du pouvoir
Celui Jeté au dépotoir,
Ses idées étaient noires.
Elles sont redevenues espoirs,
Du fait que l’esprit, c’est notoire,
Ne reste jamais dans le noir,
Puisqu’il est le pouvoir.
Dans un cynisme vexatoire,
Juché du haut de son observatoire,
Il chasse les idées noires.
Ce sont les pensées discriminatoires,
Obligeant de s’accouder au comptoir,
Des idées du grand répertoire,
Du Moi spirituel subrogatoire.
Heureusement il est notoire
Qu’elles quittent le mouchoir,
Quand la route fait entrevoir
Le soleil au bout du couloir.
Alors plus d’idées exécutoires.
Le tournesol écrit l’histoire,
Sourit à l’auditoire de son pouvoir.
Méditation d'un jour
L'imprudence est une constance
C'est l'inconscience
Voir la méconnaissance
De ses sens.
L'alcool, la drogue sont l'essence
De tant d’'imprudence
Elle est la magnificence
Des routes de la délinquance.
Demain sera un jour meilleur
Pour le vainqueur.
C’est dans le labeur,
La spiritualité du libérateur,
Que le débiteur
Trouvera son rédempteur.
La vie est un dessinateur
Celui de l’examinateur
Qui verra le moralisateur
Puis ce sera l’encenseur
Pour la vérité de l'organisateur.
Le don est-ce la solution ?
Le don est-ce la solution ?
Celle qui apporte le bien-être
Pour qui ?
Le pauvre ou notre conscience ?
La misère grandit chaque jour
Ceci est inquiétant dans le discours
La queue aux aides sociales s’allonge
Chacun se sent concerné.
Il y a les méprisants,
Les imbues de leurs petites personnes
Pourtant ils donnent de l’argent
D’abord pour lui, sa notabilité
Puis en seconde la niche fiscale
Pourquoi donne-t-on ?
Le semi-riche pour réduire ses impôts
Pour lui c’est sa niche fiscale
Il n’a d’yeux que pour l’argent
Il choisit les associations en cette fonction
Des critères de cette fiscalité
Il y a aussi ceux qui ont un cœur
Ils n’ont pas de croyance religieuse
Mais la bonté est leur leitmotiv
Ils aident par l’argent l’association de leur cœur
Mais également physiquement
Ils en retirent sans l’avoir chercher
L’estiment de leurs protégés
Et surtout d’eux-mêmes.
La niche fiscale est en second plan
Elle est un plus si l’association
Répond aux critères de la niche.
Pour eux c’est d’abord l’association.
Et puis ceux de plus en plus rare
La foi en ce Dieu leur guide
Ils ne vivent que pour leurs protégés.
C’est leur mission terrestre
La niche fiscale ils n’y pensent même pas
Il n’y a pas de milieu social !
Chacun agit selon son cœur
Selon ce que lui inspire sa foi
En France des familles perdent leur toit
Parce qu’ils sont malades
Ils ont perdu leur situation
Leur salaire n’est plus le même
Pourtant ils ont un emploi
Souvent précaire
Toujours pénible
Pas forcément asservissant
Ils ne sont pas sans papier
Ils sont seulement pauvres.
Ces familles rêvaient les yeux ouverts
Ils s’imaginaient faire mieux
Que les parents
Les grands -parents
Ils voulaient changer de classe sociale
Avoir la sécurité d’un toit
Devenir propriétaire de leur logis
Etre sûr de garder leur emploi
En devenant chef d’entreprise
Ou bien artisan, commerçant
D’autres sont fonctionnaires.
Aujourd’hui ils sont désarçonnés
Tous ces efforts ne sont pour rien !
Oh si ! …Finir dans la rue !
Comme ceux qu’ils ont soutenus
Avec leur modeste moyen.
Il y a trente ans tout souriait
C’est du moins ce qu’ils avaient cru
A l’heure de la crise les crédits courent
La faillite les atteint de plein-fouet
Le pôle emploi les accueille
Ils vont de petit boulot en intérim
Lorsqu’ils ont la chance,
D’en trouver un
L’âge les dessert c’est l’impasse
Ce sont des ratés pour les rapaces
Ces jeunes écervelés ont l’audace
Les employeurs n’embauchent
Ni ces « vieux » trop d’exigeants
Salaires élevés et revendicatifs
Ni ces jeunes sans expérience
Ou jugé sans compétence
Pour les employeurs ambitieux,
Des manipulateurs sans scrupules
Place aux jeunes plus dynamique
Faciles à manipuler c’est comique !
La jeunesse à toutes les générations
Sont révoltée fougueuse exaltée.
Elle s’imagine plus efficace que les anciens
La technologie les fait loquaces
Les fins de mois sont là identiques aux anciens !
Les traites à payer, ne sont plus honorées
Parfois elles le sont irrégulièrement.
Les aides arrivent inadéquates.
Dans les bureaux d’aides
Ce sont des files impossibles
On y attend son numéro
Un français ne peut se fondre
Parmi eux ils sont blancs
Ou reste digne est fier
Il est minoritaire et mal vus
Par honte il ne demande rien
Il tente de se débrouiller seul.
D’après les majoritaires de la file
Ils croient que Les français sont riches
Ils prennent leur gagne-pain !
Un migrant en règle est dans la même situation
Seulement il est accueilli parmi les émigrés
Il ne peut avoir honte il est dans la majorité.
Les nouveaux pauvres sont des français
Ils se cachent de plus en plus jeunes
En plus du froid la maladie arrive
Le soleil les brûle en silence
La faim les tenaille de douche ils n’ont point
La fierté les empêche de tendre la main
Ceux qui ont un toit
Restent dans le noir
Pas de chauffage
Pas d’électricité
Pas de nourriture
L’eau du robinet
Seulement des couvertures
Un toit pour se protéger
De la pluie du vent du soleil
Alors pour cacher leur mal être.
L’incroyable pour les bienpensants
Ils vont donner du temps
Aux sans-papiers !
Aux personnes handicapées !
Ils pensent être moins pauvres ;
Ils prouvent leur utilité.
Ne pas oublier qu’un ancien sans emploi
C’est du commerce en moins
Un ouvrier prépare sa retraite
Il renouvelle son électroménager
Son linge de maison
Sa batterie de cuisine plus petite
Sa voiture neuve de préférence
Empêcher un ancien de travailler
En fait c’est aggraver la crise
Si les plus de cinquante ans
Restent à leur poste
Le commerce redémarre
L’emploi des jeunes est automatique
La crise se résorbe.
En conséquence les retraites
Prises en âges normal sans chômage
Ont la pension attendue
Actuellement les jeunes retraités
Sont souvent amputé, la cause ?
La mise au chômage pour leur âge !
Non seulement ils n’ont rien renouvelé
Comme ils l’avaient prévu
Mais ils ne se subviennent à peine
Quant à leurs enfants très peu d’aide
Puisque c’est le boomerang d’une éducation,
Donnée comme si les parents avaient eu les moyens !
Il y a des personnes de cœur,
Quel que soit la classe sociale
Ils donnent tout ce qui leur est possible
Certains aident leurs voisins
D’autres rejoignent des associations
Là où ils ont confiances
Ils sont bénévoles, et, ou ils font un don
Les humanitaires ce n’est pas seulement
Assister le demandeur d’emploi
Ce sont aussi les handicapés
Les grands malades
La solitude
Les personnes âgées
L’enfance maltraitée
La discrimination
Les femmes battues
Les animaux
La nature
Les catastrophes naturelles
Le quart monde
Le tiers monde
L’écologie avec la pollution
Tous ces problèmes sont un tout.
Le don c’est aussi un bien fait pour soi
Que pour aider les autres ceci est gratifiant
Pas seulement pour notre entourage
Surtout pour nous-même
Cela est d’autant plus vrai
Si notre action est sincère
Sans demande de retour
Ceci est notre récompense
C’est la sérénité dans notre esprit
Ne pas attendre la reconnaissance
Cela nous apporte la paix dans notre Moi.
Que l’on soit croyant en Dieu ou non.
Le don est-ce la solution ?
Le don ne fait que du court terme
Bien qu’il soit important
Il n’est qu’un petit bout de la lorgnette
Bien sûr ce n’est pas la solution absolue
Mais par le don des solutions arrivent,
A faire réfléchir les dirigeants….
D’organisations sociales quelquefois,
Elles sont gouvernementales,
C’est là l’espoir de voir une solution.