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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits »

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 15,1-8.


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444)
évêque et docteur de l'Église

Commentaire sur l'évangile de Jean, 10, 2 (trad. bréviaire 5e mar. Pâques rev.)
« Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits »


      Le Seigneur dit...qu'il est lui-même la vigne, pour nous apprendre à nous attacher à son amour et nous montrer combien d'avantages nous retirons de notre union avec lui. Et il compare aux sarments ceux qui lui sont unis, ajustés en quelque sorte et fixés en lui : ils sont déjà « participants de sa nature » (2P 1,4) du fait qu'ils ont reçu le Saint-Esprit en partage. Car ce qui nous unit au Christ Sauveur, c'est son Esprit Saint...

      En effet, nous avons reçu la nouvelle naissance de lui et en lui, dans l'Esprit, en vue de porter des fruits de vie ; non pas de la vie ancienne et dépassée, mais de la vie renouvelée par la foi et l'amour envers lui. Demeurons dans cet état, greffés en quelque sorte sur le Christ, attachés coûte que coûte au commandement sacré qui nous a été donné. Efforçons-nous de conserver les bienfaits de cette noblesse, c'est-à-dire à ne laisser aucunement « contrister le Saint-Esprit » (Ep 4,30) qui a fait son habitation en nous, et par qui l'on sait que Dieu demeure en nous...

      De même que la souche de la vigne fournit et distribue aux sarments sa qualité naturelle et qui lui est propre, ainsi le Verbe, Fils unique de Dieu le Père, introduit chez les saints une...parenté avec sa nature en leur donnant l'Esprit, surtout à ceux qui lui sont unis par la foi et par une sainteté parfaite. Il les nourrit et fait grandir leur ferveur ; il développe en eux la capacité des vertus et de toute bonté.

 

Méditation de l'évangile du père Gabriel

 Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous …

DISCOURS APRÈS LA CÈNE – LES PERSÉCUTIONS

 

Jésus met ses amis devant la réalité : le monde ne comprend rien à sa mission. Ses œuvres elles-mêmes, ses miracles ne servent à rien sinon à attirer la haine et contre Lui et contre le Père qui l'a envoyé.

« Si Je n'avais pas fait parmi eux les œuvres que personne d'autre n'a faites, ils n'auraient pas de péché ; mais maintenant même après avoir vu, ils ont haï et Moi et mon Père » (Jn XV, 24). Cette influence spirituelle qui émane de Lui est intolérable pour les gens en place. Et cela dure et explique la haine qui, à chaque siècle, atteint les chrétientés.

« Si le monde vous hait, sachez qu'il m'a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien ; mais comme vous n'êtes pas du monde, et que Je vous ai fait sortir du monde par mon choix, c'est pour cela que le monde vous hait» (ln XV, 18,19).

 Cette analyse de la situation par Jésus est tellement extraordinaire !

C'est exactement ce que les gouvernements et les partis reprochent aux chrétiens : leur influence spirituelle qui concurrence celle de l'État. Et Jésus d'ajouter : « Souvenez-vous de la Parole que Je vous ai dite : le serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre » (ln XV, 20).

Jésus, d'ailleurs, garde son réalisme et son optimisme. Il y aura toujours des hommes qui écouteront sa parole, aujourd'hui comme de son temps. Mais en fait, ces persécutions, ces oppositions s'adressent d'abord à Lui, Jésus, l'Envoyé du Père. « Mais ils feront tout cela contre vous à cause de mon Nom, car ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé » (ln XV, 21).

 L'influence des idées du Seigneur gêne les gens en place, ou les groupes qui veulent conquérir le pouvoir, ou les États installés dans leur puissance. Jésus a averti ses disciples des dangers de la foi, en face de ces catégories qu'il appelle « le monde ». Oui, la foi en Jésus est dangereuse dans un « monde » qui veut, pour lui seul, l'autorité et l'influence sur les esprits et même les cœurs.

Dieu nous a choisis, Dieu nous a aimés d'un amour libre et premier. C'est un amour dangereux car, comme tout amour, il entraîne l'envie chez ceux qui l'ont refusé et qui en prennent ombrage.

père Gabriel

 

Homélie du Père Gilbert Adam

Mercredi de la 5e semaine de Pâques

Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit,

 Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.

 Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. La parabole de la vigne et des sarments illustre bien le mystère de l’Église de Jésus. La vigne s’étendait sur les coteaux de la Palestine. Toutes les conditions de vie étaient remplies : un terrain très calcaire, de la pluie au printemps, du soleil jusqu’aux vendanges. L’image de la vigne et des sarments a parlé aux disciples de Jésus, ils vont droit à l’essentiel de l’enseignement de Jésus. Les anciens sarments secs ne laissaient plus passer la sève, il fallait les brûler. Nous trouvons tous, dans notre vie, des moments, des attitudes, des choix qui sont stériles pour notre foi et desséchants pour notre cœur. Nous les brûlons au grand feu de la miséricorde de Dieu. L’Église est un mystère de communion d’amour dans l’Esprit Saint avec Jésus et le Père. Jésus dit : « Mon Père nettoie la vigne pour qu’elle porte un bon fruit. » Au printemps, la vigne donne un nombre impressionnant de rameaux sauvages qui peuvent "éblouir" celui qui ne connait pas la vigne. Le vigneron taillera dans sa vigne les pousses folles. Ainsi devons-nous faire pour émonder tout ce qui est désordre, toutes nos manières d’être qui ne portent pas les fruits de la charité fraternelle.

« Demeurez en moi, comme moi en vous. »

De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. La sève de Jésus, c’est sa présence en nous. Nous nous tournons vers lui dans la prière et en recevant l’Eucharistie, nous recevons la Vie. Nous voulons vivre et servir davantage pour aimer mieux. Nous nous offrons nous‑mêmes au travail du Dieu Vigneron pour qu’il nous purifie. Le commandement de Jésus exprime le mystère de l’amour : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés." L’Église est toujours en risque de division, c’est le temps du dialogue dans l’Amour et dans la Vérité. Les saints ont montrés à quel prix, dans leur vie, a été réalisée la communion. Combien de frères, aujourd’hui encore, se trouvent dans des situations difficiles, convaincus qu’ils ont raison. Leur Amour de Jésus et de l’Eglise sera plus fort que leurs « idées, » s’ils acceptent de se soumettre à l’Église en recherche de vérité.

« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. »

Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. Jésus décrit longuement le sarment digne de la sève : c’est un croyant qui demeure en Jésus et en qui Jésus peut demeurer. C’est un disciple fermement ancré dans le commandement de l’amour. Quand l’amour de Dieu n’est pas refusé, quand sa présence est accueillie et qu’il n’y a plus de délais à la charité, les fruits sont abondants. La parole nous dit que si nous rompons la communion, c’est l’arrêt de la vie. L’amour de Dieu est plus fort et plus vrai que toutes les illusions qui traversent notre cœur. Demeurer dans la communion de l’Église est un mystère de foi. Le Saint-Esprit nous est donné pour que nous demeurions dans cette communion. Alors les sources d’eaux vives ne cessent de couler dans l’Église. Si nous demeurons dans le Christ et dans la communion de l’Église, la vie qui vient de Dieu sera manifestée. C’est la grandeur de la toute petitesse et de la grande pauvreté des amis de Jésus. La communion au Christ et à l’Église est un mystère de Foi et d’amour.

Nous demandons la grâce d’être obéissants au Saint-Esprit et à Jésus pour la gloire de notre Père.

Méditation personnelle


Demeurez en moi, comme moi en vous,  dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.  
 

Demeurez en moi, comme moi en vous,  dit le Seigneur « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron »
« Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse,  on les jette au feu, et ils brûlent. »
« Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous »
« la gloire de notre Père, c’est que nous portions beaucoup de fruit et que nous soyons des disciples de son Fils Jésus. »


Quel programme !
« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit » 
Comment demeurer en lui…C’est facile à dire…mais à faire…là est la difficulté… pour celui qui découvre le Seigneur.

Mais difficile à admettre pour le croyant selon la coutume familiale. Ceux de la coutume sont comme les religieux, et les juifs de l’époque de Jésus. Ce n’est pas le cœur qui parle dans la foi, mais les règles que la coutume ancestrale leur ont inculqués.


La vrai foi, c’est de croire et réfléchir avec le cœur pas avec les règles de quelques anciens de l’église. Car l’amour c’est se donner entièrement, à l’exemple de notre Seigneur, qui a donné sa vie terrestre, pour que nous soyons en lui pour l’éternité, comme tous les saints reconnus par l’église il y a ceux des premiers siècles, et aussi ceux du XXème et XXIème siècle (Mère Thérésa d’Acapulco, Charles de Foucault etc…) .
 

Nous sommes le cultivateur de la vigne du Seigneur, quelle responsabilité !

quel programme !

Seule la foi en sa Parole peut nous guider dans nos pas vers lui, que ce soit en paroles, en pensée, en actions sous formes diverses :
 Prières, secourir les frères et sœurs dans nos actes quelques soit notre situation, être à l’écoute est aussi important que de donner un soin physiquement.
L’écoute c’est une action silencieuse, elle est aussi importante que de donner à manger aux personnes en fin de vie.
L’écoute c’est servir le Seigneur comme un téléphone, un courriel envers notre prochain, nous sommes un lien pour être l’un des fruits de la vigne du Seigneur. Celui-là est discret comme le grain d’un raisin, d’où l’on presse, pour recevoir le jus d’un grain de raisin. et pourtant c’est ce jus que le Seigneur nous à donné comme lien avec lui dans la communion de la messe pour accompagner l’Ostie .
Le Seigneur est en nous aujourd’hui, avant d’être en lui dans son royaume.

Nous sommes tous des ouvriers, chacun à son parcourt mais tous nous ne sommes qu’un en en lui pour être la Gloire du Père en Jésus.


Emounawh
17 mai 2022

 

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