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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

“Tout ravin sera comblé et toute montagne sera abaissée. Et les chemins sinueux deviendront une voie droite, et les raboteux, des chemins unis, selon la prophétie d'Isaïe”

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Luc 3,1-6.
 

L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode étant alors au pouvoir en Galilée, son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias en Abilène,
les grands prêtres étant Hanne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, le fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain, en proclamant un baptême de conversion pour le pardon des péchés,
comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète :
« Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les chemins rocailleux seront aplanis;
et tout être vivant verra le salut de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444)
évêque et docteur de l'Église

Sur Isaïe, III, 3 (Lire la Bible avec les Pères, t. 6: Isaïe; trad. Sr Isabelle de la Source; Éd. Médiaspaul 2000, p. 99)
«
Préparez le chemin du Seigneur »


« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent ! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs. » (Is 35,1) Celle que l'Écriture inspirée appelle généralement déserte et stérile, c'est l'Église venue des païens. Elle existait autrefois, parmi les peuples, mais elle n'avait pas reçu du ciel son Époux mystique, je veux dire le Christ. (...) Mais le Christ est venu chez elle : il a été captivé par sa foi, il l'a enrichie du fleuve divin qui ruisselle de lui, ruisselle, car il est « source de vie, torrent de délices » (Ps 35,10.9). (...) Dès qu'il a été présent, l'Église a cessé d'être stérile et déserte ; elle a rencontré son Époux, elle a mis au monde d'innombrables enfants, elle s'est couverte de fleurs mystiques. (...)
    
            Isaïe continue : « Il y aura là une route pure, on l'appellera la voie sacrée » (v.8). La route pure, c'est la force de l'Évangile pénétrant la vie, ou, pour le dire autrement, c'est la purification de l'Esprit. Car l'Esprit enlève la tache imprimée dans l'âme humaine, il délivre des péchés et fait surmonter toute souillure. Cette route est donc appelée à juste titre sainte et pure ; elle est inaccessible à quiconque n'est pas purifié. Personne, en effet, ne peut vivre selon l'Évangile s'il n'a d'abord été purifié par le saint baptême ; personne donc ne le peut sans la foi. (...)

            Seuls ceux qui ont été délivrés de la tyrannie du démon pourront mener la vie glorieuse que le prophète illustre par ces images : « On n'y rencontrera pas de lion, ni aucune autre bête féroce » (v.9) là, sur cette route pure. Autrefois, en effet, telle une bête féroce, le diable, cet inventeur du péché, s'attaquait, avec les esprits mauvais, aux habitants de la terre. Mais il a été réduit à néant par le Christ, chassé loin du troupeau des croyants, dépouillé de la domination qu'il exerçait sur eux. C'est pourquoi, rachetés par le Christ et rassemblés dans la foi, ils marcheront d'un seul cœur sur cette route pure (v.9). Abandonnant leurs anciens chemins, « ils s'en détourneront pour arriver à Sion », c'est-à-dire à l'Église, « avec une allégresse qui n'aura pas de fin » (v.10) ni sur la terre, ni dans les cieux et ils rendront gloire à Dieu, leur Sauveur.

 

Méditation du père Gabriel

Marc nous trace un portrait où le Baptiste apparaît comme une force de Dieu : “Or Jean était vêtu de poils de chameau autour des reins. Et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage” . Force de Dieu qui prépare le chemin à celui qui vient nous sauver, bousculant avec énergie : “Tout ravin sera comblé et toute montagne sera abaissée. Et les chemins sinueux deviendront une voie droite, et les raboteux, des chemins unis, selon la prophétie d'Isaïe”.

Jean-Baptiste, l'homme courageux

“Il y eut un homme, envoyé de Dieu. son nom était Jean. Il dit : Je suis la voix de Celui qui crie dans le désert : redressez la voie du Seigneur ! Comme a dit le prophète Isaïe”

Et chez Luc : “La parole de Dieu fut adressée à Jean, fils de Zacharie, dans le désert”

“Commencement de l'Evangile de Jésus-Christ Fils de Dieu : Jean le Baptiste fut dans le désert, prêchant un baptême de pénitence pour la rémission des péchés”

Matthieu prête à Jean-Baptiste ces mots : “Faites pénitence, car le règne des cieux est proche”

Il y a là tout le portrait extraordinaire de cet homme, qui est d'abord envoyé de Dieu, et dont la voix crie dans le désert, l'appel à la conversion. Le premier, Jean emploie cette phrase, reprise si souvent par Jésus : “Faites pénitence ! Le royaume de Dieu est proche !” Ce qui se traduit par : “Changez de mentalité ! Quittez vos vieilles pensées terrestres et occupez-vous du Royaume des cieux !”

Marc nous trace un portrait où le Baptiste apparaît comme une force de Dieu : “Or Jean était vêtu de poils de chameau autour des reins. Et il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage”

Force de Dieu qui prépare le chemin à celui qui vient nous sauver, bousculant avec énergie : “Tout ravin sera comblé et toute montagne sera abaissée. Et les chemins sinueux deviendront une voie droite, et les raboteux, des chemins unis, selon la prophétie d'Isaïe”.

Et il annonce déjà un message universel : “Et toute chair verra le salut de Dieu”

Le baptiste annonce Jésus dans son style. Il hait l'hypocrisie et le formalisme. Comme lui il parle à l'impératif pour nous engager avec vigueur sur la voie de la conversion.

“Faites donc un digne fruit de pénitence. Et n'ayez pas l'air de vous dire : Nous avons pour père Abraham ! Car je vous dis que Dieu peut de ces pierres susciter des enfants à Abraham”

“Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n'en a pas, et que celui qui a de quoi manger, fasse de même !”

Son langage est âpre et donne à réfléchir, et il annonce déjà le Christ dans sa manière toute nouvelle d'envisager la charité. Il en va de même dans son réalisme, car ce qu'il demande, c'est de vivre pleinement et simplement sa vie, dans la justice et la conformité à la volonté de Dieu.

C'est ce qu'il dit très nettement, et aux publicains collecteurs d'impôts, et aux soldats venus lui demander comment vivre cette conversion dont il parlait :

“N'exigez rien de plus de ce qui vous a été fixé”, dit-il aux premiers, et, aux seconds : “Ne molestez personne ! Ne dénoncez pas faussement.

Père Gabriel

 

Homélie du père Gilbert Adam

 dimanche de l’Avent, année C

Jean, fils de Zacharie parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés​​​​​​​

L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d’Abilène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie. 


Luc nous donne des précisions qui nous permettent de comprendre le sens profond des événements dont il va parler, nous sommes environ en 27 ou 28 de notre ère. Depuis plus de vingt ans la Judée n’est plus qu’une province de l’empire romain. Tibère, l’empereur, est loin, mais le préfet Ponce Pilate administre le pays d’une main de fer. Quant au grand prêtre, Caïphe, qui est en place depuis dix ans déjà, c’est à sa diplomatie et à son astuce qu’il doit d’avoir gardé sa position, plus politique que religieuse. Les flambées de nationalisme sont sévèrement réprimées, et les fils d’Israël, humiliés par l’occupant, ne peuvent mettre leur espérance qu’en Dieu. Des communautés presque monastiques, regroupant des hommes, des femmes et des jeunes se sont créées çà et là non loin de la Mer Morte, et gardent les traditions ascétiques des Esséniens. C’est alors que « la Parole de Dieu fut sur Jean, fils de Zacharie, » dans le désert où l’Esprit Saint l’avait poussé. Les foules viennent à lui pour se faire baptiser. Dieu ne peut pas faire notre salut sans nous. Librement il nous a créé, c’est avec notre liberté que nous pouvons coopérer à son Action. La naissance de Jésus est un événement dont Jean le Baptiste, dans le secret, a été témoin. Nous entrons dans la visitation de Dieu chez nous. « Préparez le chemin du Seigneur ! crie Jean le Baptiste. » Ainsi la gloire de Dieu sera répandue parmi les nations.

« Jean, parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. »

Le baptême du Jourdain était donné par le jeune prophète lui-même, au nom de Dieu qui l’avait envoyé. La conversion en était le présupposé indispensable. Les disciples ne devaient pas se contenter de proclamer leur idéal, il leur fallait se détourner de leur vie pécheresse, s’orienter résolument vers Dieu pour accomplir sa volonté et se préparer au pardon des péchés qui ne manquerait pas de venir. « Frayez dans le désert la route du Seigneur. Tracez droit dans la steppe une chaussée pour notre Dieu ! » Que les routes soient vraiment droites. Ce pourrait être que les structures des sociétés ne soient plus tordues. Qu’il n’y ait plus d’oppression, mais l’espérance du messie qui vient. Nous sommes, nous aussi, exilés dans notre demeure, chez nous. Nous avons conscience des limites de nos familles et de nos communautés !

Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu. En frayant dans le désert la route de Dieu, les pauvres d’Israël trouvent la route de leur propre liberté. Jean le Baptiste annonce : « Convertissez-vous car Il vient. »

C’est imminent et il faut se mettre en route avec lui. C’est le sens de l’Avent que nous vivons avec toute l’Eglise et toute l’humanité. Accueillir le Messie de Dieu à Noel, c’est accepter de partir avec lui. C’est prendre avec lui le chemin du retour. S’il vient parmi nous, c’est pour nous conduire au pays de l’amour du Père qui est le but du monde et de l’histoire des hommes. Dieu, en Jésus, est venu dans la chair humaine. La gloire de Dieu rayonne sur le visage de Jésus et chacun de nous peut désormais se laisser former par lui pour glorifier Dieu. Le chemin de Jésus est notre chemin, nous voulons accueillir le mystère de Dieu. Nous voulons le faire entrer dans notre vie. Nos exaltations seront abaissées, les vallées de nos dépressions seront comblées, Dieu veut libérer notre vie. Cette route du prophète nous mène vers Jérusalem. Dieu va l’emprunter lui-même avec les pauvres, avec eux, il va traverser le désert.

Prière:

Le Ciel et la terre seront remplie de ta gloire Père Éternel selon ta promesse. Nous demandons la grâce de la vraie connaissance de Dieu, Pour nous permettre de d'avoir une petite part de ces temps promis. Que nos visages rayonnent de la gloire promise près de Notre Seigneur Jésus-Christ ressuscité.

Amen

​​​​​​​Emounawh

 

 

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