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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Matthieu 9,1-8.


En ce temps-là, Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?
En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. »
Il se leva et rentra dans sa maison.
Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Saint Cyrille d'Alexandrie
(380-444)
évêque et docteur de l'Église

Commentaire de l'évangile de Luc, 5 ; PG 72, 565
« La foule rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes »
     

Le paralysé, incurable, était étendu sur son lit. Après avoir épuisé l'art des médecins, il est venu, porté par les siens, vers le seul vrai médecin, le médecin qui vient du ciel. Mais quand il a été placé devant celui qui pouvait le guérir, c'est sa foi qui a attiré le regard du Seigneur. Pour bien montrer que cette foi détruisait le péché, Jésus a déclaré aussitôt : « Tes péchés sont pardonnés. » On me dira peut-être : « Cet homme voulait être guéri de sa maladie, pourquoi le Christ lui annonce-t-il la rémission de ses péchés ? » C'était pour que tu apprennes que Dieu voit le cœur de l'homme dans le silence et sans bruit, qu'il contemple les chemins de tous les vivants. L'Écriture dit en effet : « Les yeux du Seigneur observent les chemins de l'homme, ils surveillent tous ses sentiers » (Pr 5,21)...

      Pourtant quand le Christ disait : « Tes péchés sont pardonnés », il laissait le champ libre à l'incrédulité de l'assistance ; le pardon des péchés ne se voit pas avec nos yeux de chair. Alors quand le paralysé se lève et marche, il manifeste avec évidence que le Christ possède la puissance de Dieu...

      Qui possède ce pouvoir ? Lui seul ou nous aussi ? Nous aussi avec lui. Lui, il pardonne les péchés parce qu'il est l'homme-Dieu, le Seigneur de la Loi. Quant à nous, nous avons reçu de lui cette grâce admirable et merveilleuse, car il a voulu donner à l'homme ce pouvoir. Il a dit en effet aux apôtres : « Je vous le dis, en vérité : tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » (Mt 18,18). Et encore : « Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis » (Jn 20,23).

 

Méditation de l'Evangile du père Gabriel

Une des grandes Espérances apportées par Jésus, c'est le pardon des péchés. Le péché détruit la joie, car il nous enferme dans le créé que nous adorons comme un absolu. Le pardon du Seigneur nous rend à la vie heureuse de la famille de Dieu et nous redonne la joie d'être fils. Nous ne sommes plus prisonniers de ce qui est fragile et caduc, mais ouvert à l'Amour

La guérison du paralytique

 

Dans l'histoire du paralytique de Capharnaüm, il y a une double évocation du regard de Jésus. Il lit dans les cœurs.

En premier, dans le cœur des hommes qui arrivent avec le fardeau du paralytique. Il sent tellement la confiance à travers leur geste, Lui qui voit si bien leur simplicité, leur foi dans toutes leurs démarches, que son cœur va laisser jaillir cette formidable parole de tendresse et d'amour divins envers ce pauvre homme, gisant sur son grabat : " Aie confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés".

En un deuxième temps, son regard croise aussi celui des scribes qui disent en eux-mêmes : "Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi, Il blasphème !"

Il est aussi aisé pour Lui de pardonner les péchés que de guérir les corps. Mais la guérison des cœurs passe en premier lieu, car le Royaume de Dieu, c'est devenir les fils du Très-Haut en acceptant toute sa volonté : "Que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite !"

Il nous considère donc, dès que nous n'avons plus de péchés, comme des amis, comme les fils de la famille divine, le mot n'a pas uniquement dans sa bouche un sens de tendresse, mais traduit la formidable réalité qu'Il est venu apporter aux hommes : "Je suis venu pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance". Et cette vie, c'est la vie même de Dieu : "Aie confiance, mon fils, tes péchés te sont remis".

Une des grandes Espérances apportées par Jésus, c'est le pardon des péchés. Le péché détruit la joie, car il nous enferme dans le créé que nous adorons comme un absolu. Le pardon du Seigneur nous rend à la vie heureuse de la famille de Dieu et nous redonne la joie d'être fils. Nous ne sommes plus prisonniers de ce qui est fragile et caduc, mais ouvert à un Amour que Jésus, lui-même, appelle la Vie Eternelle.

"Or il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en disant : Qui donc peut pardonner les péchés sinon Dieu seul ? "

De fait la réflexion des scribes et des pharisiens s'explique, car ce n'est pas banal de s'ériger au centre du monde et de se mettre à la place même de Dieu. D'où leur question : "Quel est donc cet homme ? Qui est celui-ci ?" Qui peut se permettre une telle audace ? Aucune bienveillance dans leur jugement. La religion elle-même leur sert de prétexte pour condamner.

Jésus les devine et les devance : "Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : tes péchés te sont pardonnés ou bien de dire : « lève-toi, prends ton brancard et marche ?

Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, « je te l'ordonne – dit-il au paralysé – lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. Et se levant, il s'en alla dans sa maison »

Jésus ne cherche pas accaparer une autorité, un pouvoir; Il ne recherche que l'amour, le seul amour de Dieu qui nous fait "Fils de Dieu". S'il pardonne les péchés, ce n'est donc pas pour usurper un pouvoir qu'Il possède déjà, mais pour nous apporter la tendresse de Dieu.

Jésus guérit d'abord le péché, car il juge plus grave l'état de pécheur que l'état de malade. Il sait dire à cet homme : "Tes péchés sont remis" pour lui témoigner une attention qui va si loin.

Le Fils de l'homme – dont l'identité tient de Dieu – affirme alors son autorité, et sur le péché et sur le monde, en guérissant d'un mot le paralytique. Il relie l'homme à Dieu et nous le rend présent.

L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. " Tous étaient stupéfiés, et rendaient grâce à Dieu d'avoir donné aux hommes une telle autorité.

Nous n'avons jamais rien vu de pareil"

Ses contemporains n'ont jamais rien vu de pareil : cette autorité sur le péché aussi bien que sur la maladie les stupéfie. Alors que les gens en place enragent de voir son influence la foule," elle, rendait gloire à Dieu"

Père Gabriel

 

Homélies du Père Gilbert Adam

Jeudi de la 13e semaine, année paire

Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés, lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit et va-t-en chez toi.

Jésus monta en barque, refit la traversée, et alla dans sa ville de Capharnaüm.

 

Et voici qu’on lui présenta un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Et voici que certains parmi les scribes se disaient : « Celui-là blasphème. » Jésus apporte une bonne nouvelle à ceux qui sont blessés, qui ont fait quelques erreurs graves ou pris de très mauvaises décisions. Ils peuvent aller de l’avant sans traîner derrière eux le fardeau de leurs erreurs coupables : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Il y a de la compassion autour de cet homme transporté sur un brancard, Jésus, voyant leur foi dit au paralytique : « Aie confiance, mon enfant, tes péchés sont remis. » Une communauté nouvelle se profile à l’horizon, avec la bienveillance des amis de Dieu. Jésus nous apporte ce pardon total. C’est une rencontre bien importante que celle du paralytique et de Jésus dans cette maison bondée, où le bruit de la conversation s’est calmé soudainement et chacun a retenu son souffle pour entendre ce que Jésus allait dire et faire. Cependant l’opposition à l’action de Jésus n’est pas loin ! "Et voici que quelques scribes se dirent par-devers eux : « Celui-là blasphème. » Jésus, connaissant leurs sentiments, dit : « Pourquoi ces mauvais sentiments dans vos cœurs ? Devant l’action de l’Esprit Saint, aujourd’hui encore, la contestation s’élève ! Jésus, dans sa tendresse, veut apporter la Paix.

Mais Jésus, connaissant leurs pensées, demanda : « Pourquoi avez-vous des pensées mauvaises ?

En effet, qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien dire : “Lève-toi et marche” ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… – Jésus s’adressa alors au paralysé – lève-toi, prends ta civière, et rentre dans ta maison. » L’action de Jésus est merveilleuse, il connaît nos résistances et notre douleur devant les situations impossibles il vient à notre secours. Ce miracle va saisir ses auditeurs et même ceux des scribes qui lui sont opposés. Si nous nous pardonnons chaque jour, grâce à Dieu, pour vivre, il y a une grande différence entre le pardon des hommes et celui de Dieu. Quand nous pardonnons, nous gardons toujours en mémoire le mal qui a été fait. Le pardon de Dieu est total. "Mais moi, je ne me souviendrai plus de tes péchés. " C’est là le miracle, le pardon de Dieu est si complet que même la mémoire du péché s’efface. Le sacrement du pardon est impressionnant, nous confessons nos péchés au prêtre, et lui prononce les mots de l’absolution. En réalité, c’est Jésus qui soulève le fardeau de la culpabilité de nos épaules et il nous rend libres. C’est Jésus qui guérit notre paralysie spirituelle et nous aide à avancer de nouveau. Celui qui nous a dit qu’il "a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés " a choisi de confier ce pouvoir à l’Église. Le sacrement de la réconciliation est le sacrement de la liberté, d’une rencontre personnelle avec celui qui nous aime au delà de notre entendement.

« Il se leva et rentra dans sa maison. Voyant cela, les foules furent saisies de crainte, et rendirent gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes. Aujourd’hui encore nous sommes saisis de crainte devant l’action de Dieu.

Le don de crainte est une réalité merveilleuse, elle nous est donnée après le drame de la passion. Jésus, dans le feu de l’amour qui consume tout, mus par l’Esprit Saint, offre sa vie pour que nous vivions d’amour. Il nous invite à le suivre, car Dieu a besoin de nous pour accomplir son œuvre. Nous nous effaçons pour que l’œuvre de son Amour se réalise. Le dialogue avec Jésus nous émerveille, nous nous rendons compte des merveilles de ce si grand don du pardon, "nous n’avons jamais rien vu de pareil !" Jésus donne à l’humanité les moyens de se remettre debout ! C’est avant tout le pouvoir d’aimer que Jésus donne à l’humanité en douleur ! Là s’origine toute nouvelle vie : « Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je te pardonne tous tes péchés. » Nous qui mangeons le pain de vie, et qui buvons le vin de noces à l’Eucharistie, nous devons faire de même. Comme Jésus a donné sa vie, nous nous offrons avec lui. Dieu pourvoit à tout si nous croyons et que nous nous laissons faire par lui, c’est ainsi que son œuvre se réalise.

Nous demandons la grâce de comprendre ces paroles, la grâce de nous convertir pour que l’amour infini de Dieu fasse son œuvre de guérison en nous.

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