Le combat de Sybille et des séraphins
Petite fable fantastique
Dans la voûte céleste tout près de la lune
Le réveil des sybilles attend le bon roi soleil
Pour faire un point de suture à la corbeille
De la chorale des Séraphins leur commune.
Adoration universelle de leur vrai Seigneur
Sybille prophétise le malheur d’un temps
Elle est la servante des ténèbres de Percutant
Par leurs chants les Séraphins sont ses soigneurs
Sybille la première envoute son prince bien aimé
Ce qu’elle ignore il n’avait de beau que son corps
Il est le puissant Percutant et lui consenti un accord
Il l’a charmé ils sont devenus des amants enflammés
Sybille lui fit la prophétie de la fin de son monde
La colère de son Prince adoré le transforma
En hideux vautour à six têtes à la bataille de Zama
L’armée de tritons le chasse de son royaume immonde
Les Séraphins chantent la victoire du Père de l’Univers
Les faux prophètes sont chassés du royaume Eternel
Les faux anges sont noirs ils n’entendent plus les ritournelles
Les flammes éternelles les lèchent sur leurs calvaires.
Les innocentes victimes trouvent sur leur route sinueuse
Le réconfort et la mansuétude du message des archanges
L’armée des anges gardiens et des anges sont les phalanges
De Celui Qui Est et ils les dirigent sur la promesse fastueuse.
Quand les ballons s’envolent
Petit texte pour rire et aider à commencer L’année dans la bonne humeur malgré nos soucis
Donnez-moi un ballon de Vouvray
Avant que je monte dans ce foutu ballon.
Dans l’atmosphère j’envoie le ballon du départ.
Dans mes manches ballon l’air s’y engouffre
Je vais faire un ballon d’essai dans le paysage
Et découvrir le ballon d’emprunt des créditeurs.
Dans l’hémicycle quelques-uns tirent des ballons en ronflant
Les médias s’en font les choux-gras les déposent dans leurs ballons
Quant aux politicards ils s’envoient des ballons d’injures mensonger.
Le ballon d’envoie tente les joueurs
Que ce soit pour le ballon ovale d’essai
Ou ce ballon rond du foot qui marque.
La bulle s’envole en ballon libertaire
Les gamins eux s’envoient le ballon
Pour ne pas emménager au ballon.
Aux paniers le ballon marque les points
À la fête les ballons sont multicolores.
Dans la joie les ballons s’envolent et éclatent.
L’eau chaude coule du ballon de la chaudière
Les scientifiques sondent leur ballon-sonde
Dans les bois nous respirons un ballon d’oxygène.
Enfin de compte les ballons quel qu’ils soient s’envole
Le ballon de Vouvray les prix s’envolent
Comme tous les ballons s’envolent dans la folie humaine.
Rêve doux et fabuleux
Allongée sur le sable
Les yeux mi-clos
La licorne s’envole
La fleur de jasmin aux oreilles
Hennissant joyeusement.
Les oiseaux s’envolent
Formant une farandole
À l’image du firmament
C’est la nuit des illuminations
Innombrables étoiles s’égarent.
Elles peuplent le ciel
Tels les divins anges
Se baignant dans la fontaine
L’eau rieuse qu’elle en miroite
Sa volupté heureuse découvre l’inconnu.
Je suis bercée tendrement
Les nuages blancs naviguent
Sous ce vent léger souffle doucement
Un imaginaire constructif dans l’affection
De ce voir aux côtés de cette splendeur.
Cette aquarelle venue…
Du fond de mes songes
M’émerveille, je voudrais la garder
Cette image m’unit loin du monde
Me laissant dans un monde de paix
Ce rêve n’est qu’un souvenir
Malheureusement éphémère
Un soupir de bien-être m’échappe
Puisque la réalité est tout autre
Le réveil est une véritable douche froide
J’entrouvre mes yeux en hésitant
Ce monde magique silencieux
M’inspire la tendresse de Notre Mère
Je me blottis comme un enfant enroulé
La couverture est la douceur maternelle.
Rêves fantastiques
Sève miraculeuse qui s'abreuve d’espoir.
Du fond de ma souffrance et du désespoir.
Naît ce bonheur guérisseur de cette nuit noire.
Elle ondoie la fleur de rêve la cajoleuse,
Elle tournoie comme la pie voleuse,
De sa volonté enivrante et mystérieuse.
Mon âme roule sur ce doux délice.
Elle s’enrobe d’une tendre malice,
De cette délicieuse fontaine où glisse
Tous ces rêves qui la tapissent.
L’aurore enflamme le ciel
Demain sera fait de miel
Car il n’y a pas son pareil
Dans ce rêve des merveilles.
Tombe, tombe la pluie,
Où souvenir se mêle dans le temps.
Se cachant sous le parapluie
Il eut pu sembler être celui-ci
Des souvenirs mourant d’ennui.
Bien qu’il ne fasse pas nuit,
La belle de nuit s'épanouit
Ainsi va la vie de l’inouïe.
Cette pensée m'amène
Ah ce printemps sans gêne
Me promène dans cet été à Jérusalem
Il a ce feu d’automne pour diadème
L’hiver sous la neige son emblème.
Je rêve, oui je rêve d’une crème
Celle de la crête de Thélème
Que je savoure sans problème.
Les nymphes jouent avec le jour.
Pour que ce soit plus court
La fleur du ciel parcourt
La destinée sans discours.
La nuit je flirte avec la lune
Le nez en l’air humant la brume.
Le maréchal ferrant frappe l’enclume.
Le pêcheur enlève l’écume.
Les étoiles filent et fument
Les souvenirs s’exhument.
C’est de cet amour que je hume
La galaxie des poètes rêvant aux nues
Je l'arpente sans retenue
Pour voir son contenu
Sans y être vue.
Dans ce songe la sève de deux corps
Prends un tournant brûlant d’effort
Où ils y trouvent le réconfort,
Dans cet immense Océan d'or.
Quand je m'abandonne au soleil,
Sur la plage des merveilles
Les yeux fermés s’émerveillent.
Puis à l'aube enfin je m'éveille
Le feu des caresses s’enraye
Les songes sombrent vers le sommeil
Ils disparaissent au réveil.
Au cœur de vagues rêveuses imprégnées
Du guide de cette destinée ensoleillée,
De cet amour unissant l’effeuillé
Au divin plaisir de l’estampillé
Du large infini du fruit de la veillée.
Souvenirs des nuits de l’atelier
Où il en a été l’élu, le domicilié.
Pour ce moment estampillé
D’un court instant chevalier