Tous ces mois d’attente
Tous ces mois passés à attendre,
Jours après jours un mot tendre,
Semaine après semaine à se défendre,
Elle devient l’année à se méprendre.
Déterminée à traverser la cendre.
A affirmer le bonheur de ce désir
D’être pas seulement un grand vizir.
Mais elle compte pour son avenir,
Sur les souvenirs pour parvenir,
A se placer en devenir et se prémunir.
Le temps s’étire inéluctable,
Sans le temps on est incapable,
De vivre sans indication palpables.
Avec leurs données tout à fait fiables,
Ces instants-là, ne sont pas friables.
Il travaille depuis si longtemps
Il croit l’avoir dompté le temps,
Il s’imagine être immunocompétent
Il est ruiné en se croyant méritant
Pour l’éternité sans contretemps.
Ces mois passés à être pitoyable,
Avec certaines idées louables,
Je m’aperçois avoir été incapable,
D’être l’âme d’une vénérable,
Femme objet que l’on croît inusable.
Celui qui s’imagine être l’honorable,
En vérité il n’est que simple minable,
Puisqu'il n’est pas dans le probable,
Sûrement au vocable insupportable
Incapable guide des respectables.
Les mois passent en grande vitesse,
Ces mois et les années avec justesse,
Nous croyions être de vraies déesses
Souvenirs et émois sont délicatesses
Également que nos grandes détresses.
Il nous faut l’effacer d’un chamois.
Ces fameuses images se larmoient
Les histoires sur les « quant-à-moi ».
Du livre de vie des frères siamois,
Il est de ces gens les « chez-moi ».
Le pardon guérit pertes et déboires,
La prime n’est qu’un pourboire.
Alumacom
14 févr. 17
Le crédit s’endimanche
Dans le journal du dimanche,
Il a fait sa « Une » sur cette affaire
Très curieusement endimanchée
Ce crédit est dit manchette.
Mon Dieu quelle drôle d’affaire !
On s’affaire sur cette manche
Le souffle bavard s’y engouffre
Il ne sera pas dit qu’un dimanche
Sans la « Une » et sans manche,
Ne voit pas le jour en ce dimanche.
Puisqu’il a trouvé le sens du manche.
Ce n’est plus le marteau à faire,
Marteler une histoire de crédit,
Dont tout le monde se moque.
Le crédit est remis sur la branche
Bien qu’il faille-être marteau
Pour mettre sur sa hanche,
Les numéros du dimanche
Qu’il porte allégrement
Une journée du dimanche de mars.
Le dimanche on ne parle pas d’impôt
Mais être entre amis devant un pot.
15 mars 2015