En juillet c’est
Le mois sacré pour les vacances
Les gosses prennent l’indépendance
À la fête nationale ils y dansent
Les défilés couvrent toute la France
Les marches militaires en cadence
Les régiments mènent la prestance
L’uniforme briqué garde la distance
Les engins ronflants sont la résistance
Suivent le porte-drapeau en élégance
Tous en un seul homme en puissance.
Ce mois évoque les vacances la trêve
Allongés sur les plages ou les grèves
La randonnée en montagne s’élève
En campagne elle est rarement brève.
Le retour aux sources un vrai rêve
Souvenirs revisités nous relèvent,
Des fatigues et des sourires d’élèves
Des joies d’enfants en sont la sève
Leurs compagnons sont leur fève
Ils découvrent la joie de cette trêve.
Le mois de juillet est le calme de Paris
La banlieue historique en est le pari
Les jardins publics aux massifs fleuris
Rivalisent souvent les zoos favoris
Les musées plaident les confréries
En bateau-mouche la trêve tarie,
Découvrir la Seine est le charivari.
La redécouverte de Paris nous souri
Des impasses typiques crient chéri
Les rues des artistes sont bijouteries
Paris en juillet les vacances sourient.
Ce n’est pas un poème, seulement un coup de gueule !!!
Les temps d’abandons des lâches
Ces périodes, celles des abandons,
Sont sous des formes nombreuses.
Il peut –être l’abandon dans les arts,
Dans un livre pendant la sieste,
Sous les lunettes de soleil sur le front
Une plage au sable chaud tout blanc
La peau rougie avant d’être dorée
Sont les temps d’abandon naturel,
Le repos des humains normaux
Mais il y a les monstres.
Ceux-là n’ont rien d’humains
Les abandons cruels sans moralité.
Celui de nos compagnons
L’important abandon d’animaux
Interpelle sur la maturité
Et l’éducation reçue de ces êtres.
Ce sont également les mêmes lâches,
Ils rejettent hypocritement,
Sous un soleil de plomb,
Prétexte bien commode,
L’oublie de son enfant !
Puisqu’ils sont libres de leurs actes, pourquoi s’encombrer ?
Avant les vacances,
Pour certains d’entre eux
C’était leur compagnon
En cause ?
Le financement des vacances,
Ou bien ce qui est courant,
La compagne encombrante,
Peu importe son intelligence
Peu importe son cœur d’amour.
La cruauté de ses indélicats,
N’a pas de limite.
Les périodes ? Souvent les vacances,
Également les fêtes nationales
Ou pires les fêtes familiales.
Mais les plus spectaculaires ce sont celles d’été.
Ceux qui osent abandonner
Tout ce qui les dérange sont des ;
Lorsqu’ils ont une conscience,
Ce qui est rare,
Vivent dans la peur du lendemain,
En conclusion ce sont
Des pauvres d’esprits,
Sans consistance
Malgré leurs prestances,
Ils ne sont qu’une apparence
Avec la dépendance
Sans aucune espérance.
L'histoire de miaou, en mi-août…
Epouvanté, miaou, miaou
Ce cri vibre à la belle étoile
Une petite boule de poil,
Perdue désemparée sous le voile.
D’une nuit étoilée royale
Les voitures projettent des cailloux.
Le soleil se lève, miaou,
Terrorisée sous sa mère elle appelle.
Sa mère est froide pour elle sans elle,
La faim la terrasse près d’elle
Soudain soulevée par une tractopelle,
Ces cris avertissent l’agent Agaou.
C’est à la mi-août, que miaou,
Notre chère minouche est arrivée.
Toute la maisonnée s’est activée,
Que ce soit dans le jardin privé,
Ou dans l’appartement l’activité,
Émerge au rythme du biniou.
19 mai 2015