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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 10: 1-12 & 17-20

 


En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »
Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites :
“Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.”
Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant : « Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. »
Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.
Voici que je vous ai donné le pouvoir d’écraser serpents et scorpions, et sur toute la puissance de l’Ennemi : absolument rien ne pourra vous nuire.
Toutefois, ne vous réjouissez pas parce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Benoît XVI
pape de 2005 à 2013

Message pour la journée mondiale de prière pour les vocations, 07/05/2006 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)


« Priez le maître de la moisson »

En nous souvenant de la recommandation de Jésus : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux ; priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson », nous éprouvons grandement le besoin de prier pour les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. Il n'est pas surprenant que, là où l'on prie avec ferveur, les vocations fleurissent. La sainteté de l'Église dépend essentiellement de l'union avec le Christ et de l'ouverture au mystère de la grâce, qui agit dans le cœur des croyants. C'est pourquoi, je voudrais inviter tous les fidèles à cultiver une relation intime avec le Christ, Maître et Pasteur de son peuple, en imitant Marie, qui gardait dans son cœur les divins mystères et les méditait assidûment (Lc 2,19). Avec elle, qui tient une place centrale dans le mystère de l'Église, nous prions :

Père, fais se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de ton Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels tu renouvelles continuellement tes fidèles.

Donne-nous de saints ministres de ton autel,
qui soient des gardiens attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde.

Appelle des ministres de ta miséricorde,
qui dispensent la joie de ton pardon
par le sacrement de la réconciliation.

Père, fais que l'Église accueille avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de ton Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.

Soutiens les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.

Nous te le demandons par le Christ notre Seigneur. Amen.

Marie, Reine des apôtres, prie pour nous !

 

Méditation de l'Evangile du père Gabriel 

Puis, devant l'immense détresse spirituelle des hommes, devant la pénurie d'ouvriers, retentit le cri du Seigneur-Jésus :  « Demandez au Maître de la moisson, au Père, d'envoyer des ouvriers à sa moisson… »
Nous oublions trop que c'est le Père qui, à notre prière, envoie les ouvriers à la moisson !

Jésus nous parle de l'apôtre selon son cœur

Jésus nous parle de l'apôtre selon son cœur et nous le décrit dans les conseils qu'Il adresse lui-même à ses disciples.

On n'annonce jamais Jésus seul. Au moment de la mission des 72 disciples, Jésus les envoie, deux par deux. Il veut qu'ils s'entendent dans ce témoignage porté sur Lui. Et, « envoyés  » ils marchaient en éclaireurs, devant Lui.

Ce ne sont pas eux qui prêchent, mais c'est le Seigneur qu'ils proclament, en toute cité et en tout lieu. C'est un des principes de Jésus; ce sont les chrétiens qui préparent sa venue en tout lieu.

« Le Seigneur désigna 72 disciples et les envoya devant Lui, deux par deux, en chaque ville et localité où Il devait Lui-même se rendre »

Puis, devant l'immense détresse spirituelle des hommes, devant la pénurie d'ouvriers, retentit le cri du Seigneur-Jésus :  « Demandez au Maître de la moisson, au Père, d'envoyer des ouvriers à sa moisson… »
Nous oublions trop que c'est le Père qui, à notre prière, envoie les ouvriers à la moisson !

« Allez, voici que Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse ni besace, ni chaussures, et ne saluez personne sur le chemin. »

Jésus décrit ici la liberté d'esprit et l'allure de celui qui veut annoncer le Royaume. Il a besoin de se libérer de toute attache et de toute possession. Inutile d'emporter un monceau de bagages ni de rechercher de multiples relations. La seule richesse que l'apôtre doit emporter dans ses bagages, c'est la Bonne Nouvelle du Royaume. L'apôtre sera pauvre dans ses relations, pauvre de puissance et d'influence, car il s'agit pour lui de s'appuyer sur Dieu et non pas sur l'amitié humaine pour annoncer le Royaume.

L'apôtre sera doux. La rudesse n'est pas une vertu apostolique. Douceur ne veut pas dire faiblesse, mais elle veut dire compréhension. « Comme un agneau parmi les loups… » Il veut l'apôtre messager de paix et non discutailleur. La rudesse est si commode !

« Et dans quelque ville que vous entriez et où l'on vous aurait reçus, mangez ce qui vous sera servi »

Il veut des gens simples, qui ne fassent pas de manières et acceptent, sans façons, ce qu'on leur offrira. D'ailleurs, comme tout travailleur, l'apôtre mérite son salaire et n'a pas à en rougir. Il n'est pas un fainéant, un inutile. Mais qu'il ne court de fête en fête, de dîner en dîner, de maison en maison !

Une autre des recommandations essentielles de Jésus aux apôtres : C'est de guérir les malades ; il y a bien des manières de guérir les malades. Il y a celle du médecin, bien utile ! Mais Jésus donne une clef toute différente aux siens :

« Guérissez les malades… et dites-leur : le Règne de Dieu est proche de vous »

Oui, le Royaume de Dieu est tout proche, il est à l'intérieur de ceux qui souffrent. Ils sont tout près de ce Royaume ! Ils brûlent. Et il suffit de le leur dire, afin qu'ils s'unissent à la Rédemption et à la croix du Seigneur et que, sarments, ils se sentent  ou sont de ce même cep planté par le Père.

 "Mon Père est le vigneron...Et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde afin qu'il porte du fruit davantage"

Ce dernier conseil donné à ses apôtres nous révèlent les préoccupations de son coeur. Le mystère de la souffrance ne nous éloigne pas du Règne de Dieu, mais nous en rend plus proche. Voilà pourquoi Il a voulu prendre lui-même le chemin de la souffrance pour l'expliquer à nos coeurs.

" Il faut que le fils de l'homme souffre beaucoup "

Ce ne sont pas les raisonnements qui nous aident dans la maladie, mais l'amitié d'un Dieu qui a su souffrir.

Il y a, enfin et surtout, une étonnante unité entre l'apôtre et le Seigneur, car l'apôtre puise sa force et sa vitalité jusque dans la Trinité à travers Jésus :

" Ceux qui vous écoutent m'écoutent, celui qui vous rejette me rejette ; or, celui qui me rejette rejette Celui qui m'a envoyé. Mais celui qui vous reçoit me reçoit. Celui qui me reçoit reçoit Celui qui m'a envoyé."

Etonnant Destin!

Père Gabriel

Dr. Josef ARQUER

(Berlin, Allemagne)

«Allez!»


Aujourd'hui, Aujourd'hui, nous remarquons certains, parmi la multitude, qui ont fait leur possible pour se rapprocher de Jésus qui, en contemplant les champs de blé, leur parle : "La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson" (Lc 10, 2). Soudain, il fixe son regard sur eux et se met à en choisir quelques-uns, un par un. Toi et toi et toi. Jusqu'à en avoir soixante-douze…
Perplexes, ils l'entendent dire d'aller, deux par deux, dans tous les villages et endroits où Il ira. L'un d'entre eux a peut-être répondu : "mais Seigneur, je suis juste venu pour t'écouter car tout ce que tu dis est si beau!"
Le Seigneur les met en garde contre les périls qui les attendent. "Allez! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups ". Et en utilisant les images habituelles des paraboles, il ajoute : "N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales" (Lc 10, 3). L'interprétation du langage expressif de Jésus étant : Laissez de côté les recours humains. Je vous envoie et cela suffit. Même si vous êtes loin, vous êtes à mes côtés, je vous accompagne.
A la différence des Douze, appelés par le Seigneur pour qu'ils restent auprès de Lui, ces soixante-douze retourneront à leur famille et à leur travail. Et vivront là ce qu'ils ont découvert à côté de Jésus : témoigner, chacun d'entre eux à sa place, simplement en aidant ceux qui les entourent afin qu'ils se rapprochent de Jésus.
Leur aventure se finit bien : "Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux" (Lc 10, 17). Assis autour de Jésus, ils ont dû Lui raconter leurs expériences de ces deux jours pendant lesquels ils ont découvert la beauté d'être témoins.
En nous rappelant aujourd'hui de cet épisode lointain, nous nous rendons compte qu'il ne s'agit pas d'un simple souvenir historique. Nous nous sentons concernés : nous pouvons nous rapprocher de Jésus présent dans l'église et l'adorer dans l'Eucharistie. Et le Pape François nous encourage à "apporter Jésus-Christ à l’homme et conduire l’homme à la rencontre avec Jésus-Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie, réellement présent dans l’Église et contemporain de tout homme ".

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui


« Il les envoya ainsi, parce qu’il existe deux préceptes de la charité : l’amour de Dieu et celui du prochain ; et à moins de deux, il ne peut pas y avoir de charité » (saint Grégoire le Grand)

« Saint Luc souligne l’enthousiasme des disciples pour les fruits de la mission. Si seulement cet évangile éveillait chez tous les baptisés la conscience qu’ils sont missionnaires du Christ » (Benoît XVI)

« (…) Les Douze et les autres disciples participent à la mission du Christ, à son pouvoir, mais aussi à son sort. Par tous ces actes, le Christ prépare et bâtit son Église » (Catéchisme de l’Église Catholique, n° 765)

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