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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Le royaume des Cieux est comparable à celui qui sème le bon grain dans son champ.

 

Évangile de Jésus-Christ
selon saint Jean 15,1-8.


En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Benoît XVI
pape de 2005 à 2013

Audience générale du 27/10/2010 (trad. © Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana)
Sainte Brigitte, femme de prière pour l’Église de son temps
         

  Devenue veuve, Brigitte commença la deuxième période de sa vie. Elle renonça à contracter un autre mariage pour approfondir l'union avec le Seigneur à travers la prière, la pénitence et les œuvres de charité. Les veuves chrétiennes peuvent donc trouver elles aussi chez cette sainte un modèle à suivre. En effet, à la mort de son mari, Brigitte, après avoir distribué ses biens aux pauvres, tout en ne choisissant jamais la consécration religieuse, s'installa au monastère cistercien d'Alvastra. C'est là que commencèrent les révélations divines qui l'accompagnèrent pendant tout le reste de sa vie. (…)

            En lisant ces révélations, nous sommes interpellés sur des thèmes importants. Par exemple, on retrouve fréquemment la description, avec des détails très réalistes, de la Passion du Christ, pour laquelle Brigitte eut toujours une dévotion privilégiée, contemplant dans celle-ci l'amour infini de Dieu pour les hommes. Sur les lèvres du Seigneur qui lui parle, elle place avec audace ces paroles émouvantes : « Ô mes amis, j'aime si tendrement mes brebis, que, s'il était possible, j'aimerais mieux mourir autant de fois pour chacune d'elles de la mort que je souffris pour la rédemption de toutes, que d'en être privé » (1, 59). La maternité douloureuse de Marie, qui en fit la Médiatrice et la Mère de miséricorde, est aussi un thème qui revient souvent dans les Révélations.

            En recevant ces charismes, Brigitte était consciente d'être la destinataire d'un don de grande prédilection de la part du Seigneur : « Or, vous, ma fille (...), que j'ai choisie pour moi [...], aimez-moi de tout votre cœur [...], mais plus que tout ce qui est au monde » (1, 1). Du reste, Brigitte savait bien, et elle en était fermement convaincue, que chaque charisme est destiné à édifier l'Église. C'est précisément pour ce motif qu'un grand nombre de ses révélations étaient adressées, sous formes d'avertissements parfois sévères, aux croyants de son temps, y compris les autorités politiques et religieuses, pour qu'elles vivent de façon cohérente leur vie chrétienne ; mais elle faisait toujours cela avec une attitude de respect et en pleine fidélité au Magistère de l'Église, en particulier au Successeur de l'apôtre Pierre.

 

Méditation du père Gabriel

Jésus nous indique le seul moyen d'influencer la vie spirituelle de nos frères. Ne pas s'inquiéter, être anxieux vis-à-vis du salut des nôtres, encore moins mener une action tumultueuse et intempestive à leur égard, mais tout simplement prier l'Esprit-Saint de leur donner force et lumière

 

Evangile de Jésus-Christ
selon saint Matthieu 13,24-30.


 
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule : « Le royaume des Cieux est comparable à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient, son ennemi survint ; il sema de l'ivraie au milieu du blé et s'en alla.
Quand la tige poussa et produisit l'épi, alors l'ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire : “Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ?”
Il leur dit : “C'est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui disent : “Veux-tu donc que nous allions l'enlever ?”
Il répond : “Non, en enlevant l'ivraie, vous risquez d'arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson ; et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord l'ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ; quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.” »

 

N'arrachez pas l'ivraie

N'arrachez pas l'ivraie : curieux conseil pour les hommes du XXe siècle et de l'efficacité immédiate !

Jésus n'aime pas la violence qui compromet tout. Il tolère le mal à côté du bien, ici-bas. Aussi, dans la parabole de l'ivraie, recommande-t-Il de ne point arracher celle-ci, de peur d'arracher en même temps le froment.

« Les serviteurs Lui dirent : Alors, veux tu que nous allions ramasser l'ivraie ? Il dit : Non ! de peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez avec elle le froment. Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson. Et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie et attachez-la en bottes pour la brûler. Quant au froment, amassez-le dans mon grenier ».

Ennemis et contradictions sont aussi nécessaires dans son Royaume que l'alternance des saisons pour le Divin agriculteur ! ...Il ne les retirera donc pas de son champ, même celles placées là exprès par son ennemi. Mais il fait remarquer à ses serviteurs trop pressés que le froment continuera de pousser malgré l'ivraie et qu'il a du froment à engranger au moment de la moisson.

Ayons donc foi en cette force interne du Royaume et rappelons-nous qu'au chapitre 11 de Luc, Jésus nous indique le seul moyen d'influencer la vie spirituelle de nos frères. Il ne s'agit pas de s'inquiéter, d'être anxieux vis-à-vis du salut des nôtres, encore moins d'une action tumultueuse et intempestive à leur égard, mais tout simplement de prier l'Esprit-Saint de leur donner force et lumière. Jésus nous indique dans ce chapitre 11 la force irrésistible de la prière lorsqu'elle demande pour eux, le bien essentiel : L'Esprit - Saint.

Pour Jésus, le mal n'a jamais le dernier mot et il ne faut pas s'arrêter à la présence de l'ivraie dans le champ, comme s'il s'agissait d'une catastrophe irrémédiable. La force de la semence divine saura apporter le remède, et influencer les volontés et les libertés humaines sans les violenter. Jésus est optimiste. Il y aura du froment au jour de la moisson.

"Quand l'herbe eut poussé et que le fruit fut noué, alors apparut aussi l'ivraie ! Les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé de bonne semence dans son champ ?  D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ?

Les serviteurs lui dirent : Alors veux-tu que nous allions la ramasser ? Il dit : Non : De peur qu'en ramassant l'ivraie vous ne déraciniez avec elle le froment. Laissez-les croître ensemble jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie et attachez-la en bottes pour la brûler. Quand au froment, amassez-le dans mon grenier" .

Père Gabriel

 

 

 

 

 

 

 

Homélie

Abbé Manuel SÁNCHEZ Sánchez
(Sevilla, Espagne)

«Laissez-les pousser ensemble»


Aujourd'hui, nous considérons une parabole qui nous propose l'opportunité de nous référer à la vie en communauté, où, le bien et le mal, l'Évangile et le péché, s'y mélangent toujours. L'attitude logique serait celle d'en finir avec cette situation, comme les serviteurs prétendent: «Alors, veux-tu que nous allions l'enlever?» (Mt 13,28). Mais la patience de Dieu est infinie, et il attend jusqu'au dernier moment —comme un bon père— la possibilité d'un changement: «Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson» (Mt 13,30).

Une réalité ambiguë et médiocre, mais c'est où le Royaume se trouve. Il s'agit de nous sentir convoqués à découvrir les signaux du Royaume de Dieu pour pouvoir le renforcer. Et, d'une autre côté, ne pas favoriser rien qui puisse nous contenter de la médiocrité. Cependant, le fait de vivre dans une mélange du bien et du mal ne doit pas nous empêcher d'avancer dans notre vie spirituelle; le contraire ce serait de convertir notre blé dans de l'ivraie. «Seigneur, n'est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie?» (Mt 13,27).

Il est impossible de pouvoir grandir d'une autre façon, ni pouvons-nous quérir le Royaume autre part que dans la société où nous demeurons. Notre besogne sera de faire que le Royaume de Dieu puisse y naître.

L'Évangile nous incite à ne pas donner du crédit aux “purs” et à surmonter les aspects de puritanisme et d'intolérance qui puissent exister dans la communauté chrétienne. Il est facile de trouver ce genre d'attitudes dans toutes les collectivités, même si elles sont très adroites.

Face à un idéal, nous avons tous la tentation de croire que nous l'avons déjà atteint, alors que les autres sont encore loin d'y réussir. Mais Jésus constate qu'absolument tous, nous sommes tout simplement acheminés.

Veillons à ne pas laisser le démon se faufiler dans nos vies, ce qui arrive quand nous nous accommodons au monde. Sainte Angela de la Croix disait que «il faut boucher nos oreilles aux voix du monde qui nous distrait; quant à nous autres, le train-train quotidien, sans inventer des variations et respectant la façon de faire les choses qui sont un trésor caché; ce sont celles qui nous ouvriront les portes du ciel». Que la Très Sainte Vierge Marie nous accorde de nous accommoder seulement à l'amour.

 

Pensées pour l'évangile d'aujourd'hui


« Quand le mal a gangréné la foule, le seul remède qui reste est de se plaindre et de geindre. Corriger avec amour quand c’est possible. Et quand on ne peut pas corriger, souffrir avec patience jusqu’à ce que la correction vienne d’en haut »

(Saint Augustin)

« Jésus nous enseigne à voir les choses avec un réalisme chrétien et à affronter chaque problème avec une clarté de principes, mais aussi avec prudence et patience. Cela suppose une vision transcendantale de l’histoire, dans laquelle on sait que tout appartient à Dieu »

(Saint Jean-Paul II)

« Au Jour du Jugement, lors de la fin du monde, le Christ viendra dans la gloire pour accomplir le triomphe définitif du bien sur le mal qui, comme le grain et l’ivraie, auront grandi ensemble au cours de l’histoire »

(Catéchisme de l’Eglise Catholique, n° 681)

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