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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Celui qui aura tout quitté à cause de mon nom, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Matthieu 19,27-29.
 

En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Benoît XVI
pape de 2005 à 2013

Audience générale du 09/04/08 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)
Saint Benoît, patron de l'Europe
         

  Je voudrais parler aujourd'hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental et aussi patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît : « L'homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l'éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine » (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand pape a écrit en l'an 592 ; le saint moine était mort à peine cinquante ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans l'ordre religieux florissant qu'il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. (...)

            Entre le cinquième et le sixième siècle, le monde était bouleversé par une terrible crise des valeurs et des institutions, causée par la chute de l'Empire romain, par l'invasion des nouveaux peuples et par la décadence des mœurs.

En présentant saint Benoît comme un « astre lumineux », Grégoire voulait indiquer dans cette situation terrible, précisément ici dans cette ville de Rome, l'issue de la « nuit obscure de l'histoire » (Jean-Paul II). De fait, l'œuvre du saint et en particulier sa Règle se sont révélées porteuses d'un authentique ferment spirituel qui a transformé le visage de l'Europe au cours des siècles, bien au-delà des frontières de sa patrie et de son temps, suscitant après la chute de l'unité politique créée par l'empire romain une nouvelle unité spirituelle et culturelle, celle de la foi chrétienne partagée par les peuples du continent. C'est précisément ainsi qu'est née la réalité que nous appelons « Europe ».

Méditation de l'évangile du père Gabriel

L'ami du Seigneur, aujourd'hui, dans le calme, doit savoir lutter contre les idées reçues pour rester, lui, fidèle. Puisse-t-il le faire avec humour, au cœur du drame qu'il vivra au milieu des siens. Avec le Christ, les chemins de la liberté deviennent les chemins de la contradiction, car on n'est pas forcément d'accord avec les siens si on suit Jésus et si l'on met en pratique ses paroles.

Je suis venu jeter un feu sur la terre

Jésus n'est pas venu apporter la paix et la tranquillité, mais la lutte. Tous ceux qui se donneront à Lui devront lutter sans trêve et sans merci contre eux-mêmes et contre les mentalités régnantes.

"Je suis venu jeter un feu sur la terre ; et combien Je voudrais qu'il fût déjà allumé !...Mais Je dois recevoir un baptême ; et combien Je suis angoissé jusqu'à ce qu'il soit accompli !...

Et Jésus nous avertit de ce qui arrive à tout fidèle disciple, au coeur même de sa propre famille.

"Car Je suis venu séparer un homme de son père, et une fille de sa mère, et une belle-fille de sa belle-mère ; et l'homme aura pour ennemis ceux de sa maison"

C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui. La mentalité des fils et des filles est souvent diamétralement opposée à celle des parents, vis-à-vis de l'amour, vis-à-vis de l'Eglise, vis-à-vis de l'autorité et de la liberté, etc.

Et l'ami du Seigneur, aujourd'hui, dans le calme, doit savoir lutter contre les idées reçues pour rester, lui, fidèle. Puisse-t-il le faire avec humour, au cœur du drame qu'il vivra au milieu des siens.

Avec le Christ, les chemins de la liberté deviennent les chemins de la contradiction, car on n'est pas forcément d'accord avec les siens si on suit Jésus et si l'on met en pratique ses paroles.

Il y a encore une autre lutte que Jésus annonce. Il s'y engage pour nous tracer le chemin, avec toute son énergie ; c'est le baptême où Il sera plongé, baptême de la souffrance et de la mort où Il s'immerge au moment de sa passion. Sa générosité se dévoile bien là. Il est impatient de se donner et d'être baptisé de ce baptême de sang que sera la croix.

Mais sa mort, qui apporte la réponse de la Résurrection, change le monde, le plonge dans la lumière et le feu de Dieu.

Jésus est un enthousiaste, dans le sens propre du mot, et Il brûle d'allumer ce feu dans tous les cœurs.

Il y a des moments dans la vie humaine où la souffrance est comme l'eau envahissante d'une marée inéluctable qui nous recouvre de ses flots.

Jésus a voulu connaître la déréliction de ceux qui perdent un enfant, de ceux qui voient mourir leur femme ou leur époux, de ceux qui voient ruiner leur réputation, s'effondrer leur équilibre matériel ou psychique.

C'est le sens de cette "agonie" où Il se trouve plongé à Gethsémani, et qui signifie "combat". A ces moments, nous saurons que Jésus, et Lui seul, comprend nos détresses, et que c'est vers cet Emmanuel "Dieu avec nous" qu'il faut aller.

Seul Dieu, venu nous visiter dans le Fils de l'homme, l'Emmanuel, peut rendre crédible notre vocation à la vie éternelle, à travers la propre vie fragile et mortelle de son Fils Bien-Aimé, Jésus.

Oui, sa venue allume chez tous les hommes le feu de l'amour divin. La paille si ténue de l'homme s'embrase grâce à Lui du feu inextinguible du Buisson ardent.

Père Gabriel

Homélies du Père Gilbert Adam

Homélie du Père Gilbert Adam

Saint Benoît

il aura en héritage la vie éternelle.

« Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »

Saint Benoît, patron de l’Europe et ses moines, ont mis à l’œuvre l’Amour de Jésus pour faire advenir l’avènement du Règne de Dieu. Pierre a suivi Jésus avec ses compagnons, il est perplexe sur son devenir. Ils ont tout laissé : travail, famille, et ils se sont engagés à la suite de Jésus. Quel sera le signe de leur réussite puisqu’ils n’ont ni argent, ni puissance, ni les satisfactions du monde. Jésus répond en parlant de l’accomplissement du monde et de l’avènement du Règne de Dieu. Pierre et les Douze vivront à l’écart entre le présent du monde et le futur du Règne de Dieu où Jésus les comblera. Nous vivons dans cette espérance, avec la joie d’être dès maintenant tout donnés au Christ Jésus. « Ce qu’il y a pour nous » c’est de continuer l’œuvre d’Amour de Jésus. Le Visage de Jésus est donné à Marie sa mère, elle resplendit les merveilles de Dieu. L’Amour infini de Jésus est inscrit dans l’épanouissement de notre visage humain. Jésus, l’envoyé du Père, descendra jusqu’au tréfonds des détresses humaines, dans l’enfer et dans la mort pour nous en libérer. Surabondant d’amour, Dieu nous fait participer à son Amour infini jusqu’à ce que Jésus revienne dans la Gloire.

"Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël."

Le génie de Benoît a été de se donner tout entier au Christ à la suite des Apôtres et d’apporter aux hommes une nouvelle forme d’existence. Benoît fonde une nouvelle famille religieuse fondée sur l’accueil de la grâce de Dieu et sur l’abandon de tout. C’est cette grâce qui noue entre les membres de la communauté un nouveau mode de relations qui n’est pas fondé sur la richesse, la puissance ou la satisfaction de soi. Cette famille rend peu à peu visible l’action de l’amour de Dieu qui transforme le monde. Le Saint-Esprit nous éclaire quand nous demeurons dans les liens de charité. Les apôtres, qui vivent la fatigue et la tentation, se réfugient dans le cœur de Jésus. Là, en Jésus, ils intercèdent auprès du Père qui n’est que tendresse et bonté. Ils tiennent bon dans ce combat pour établir le monde nouveau dans l’Amour. Dieu nous appelle à garder notre cœur dans la vérité en demeurant en lui. Pierre qui demande à Jésus ce qu’il y aura pour eux qui le suivent entend cette réponse : Ils recevront beaucoup plus, et ils auront en héritage la vie éternelle.

« Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »

La miséricorde surabondante du cœur de Dieu passe dans nos vies données. Jésus nous donne de vivre notre foi dans la fécondité de l’amour, avec la sérénité de Saint Benoit. Notre espérance, c’est que l’Amour infini du cœur de Dieu transforme notre cœur. Par l’offrande de notre cœur, par le sacrifice de notre vie, nous voulons faire en sorte que le monde vive. Nous demeurons dans le cœur de Jésus portés par la prière de l’Église. Par l’adoration, nous entrons dans le mystère de Jésus et nous y demeurerons d’autant plus fortement que le combat est terrible. La recherche de Dieu dans la lecture attentive de sa Parole, dans la louange, nous aide à persévérer. Dans le combat spirituel, nous faisons l’expérience que chacun de nous, dans sa faiblesse, est signe d’espérance. En nous appuyant sur la communion avec chacun, nous progressons dans la conversion. Portés par l’Evangile qui nous rend heureux, nous vivons à la suite de Jésus qui a déjà accompli toutes choses en donnant sa vie sur la Croix, en ressuscitant, et en nous envoyant son Esprit-Saint !

Nous demandons la grâce que le trésor d’amour du visage de Jésus resplendisse

 

 

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