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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Prier comme Marie c'est agir, agir comme Marthe c'est Priez, pour cela, Jésus nous promet la vie

ÉVANGILE
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses » (Lc 10, 38-42)

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia. (cf. Jn 8,12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
  Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
  Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
  Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
  Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci
et tu t’agites pour bien des choses.
  Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »

          – Acclamons la Parole de Dieu.

Marthe, Marthe, tu t'inquiètes …

Méditation de l'Evangile du mercredi 29 juillet

Jésus est très sensible à sa délicatesse, mais qu'elle simplifie le service à l'avantage de l'essentiel : Ecouter la Parole. Marie a choisi cette bonne part qui ne lui sera pas ôtée, et Marthe est invitée à venir s'asseoir avec eux et à laisser les marmites

Marthe et Marie furent ses amies, et leur maison sa maison. Il aima venir s'y reposer entre deux courses apostoliques.

Le pays de Juda, tout comme celui de Galilée, est un pays aux rudes pentes et le soleil y est chaud dans ces chemins de pierrailles. Jésus arrive chez elles sans prévenir, aimant surprendre ces deux femmes à l'hospitalité si accueillante.

“Or, comme ils étaient en voyage, Il entra dans un certain bourg, une femme nommée Marthe le reçut dans sa maison…”

L'atmosphère nous surprend. Tant de liberté et de simplicité dans les rapports entre Jésus et ceux qu'Il aime ! Si Marie buvait ses paroles et ne se souciait plus que de Lui, Marthe se trouvait aussi à l'aise avec le Seigneur que sa soeur. Il y a une pointe de taquinerie rieuse dans son ton :

“Seigneur, Tu n'es pas en peine que ma soeur me laisse seule pour assurer le service ?  Dis-lui donc de venir à mon aide”

Et la réponse de Jésus est sur le même ton :

“Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu te troubles en vue de beaucoup de choses, alors qu'il n'en faut que peu ou même une seule”.

Jésus ne critique pas Marthe à propos de sa gentillesse, mais lui laisse entendre qu'elle se complique bien l'existence. Car, le plaisir qu'Il éprouve lorsqu'il vient à Béthanie, c'est avant tout de parler avec elles, ses amies.

Il est très sensible à sa délicatesse, mais qu'elle simplifie le service à l'avantage de l'essentiel : Ecouter la Parole. Marie a choisi cette bonne part qui ne lui sera pas ôtée, et Marthe est invitée à venir s'asseoir avec eux et à laisser les marmites.

Au fond, Jésus lutte contre des préjugés trop bien enracinés qui veulent que pour bien recevoir un ami, la maîtresse de maison doit se tuer à la cuisine. Jésus n'est pas d'accord et Il le dit avec fermeté et délicatesse à Marthe, son amie.

Jésus laisse les deux soeurs s'épanouir selon leur caractère et leurs propres dons, dans une même amitié à son égard, en toute liberté. Marie écoute, Marthe s'active, et Jésus fait remarquer à Marthe qu'elle a tort de comparer.

“Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et te troubles en vue de beaucoup de choses, alors qu'il n'en faut que peu ou même une seule. Car Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera pas ôtée”

Père Gabriel

 

Saint Augustin (354-430)

Évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église

Sermons sur l'évangile de Jean, n°49,15

« Celui qui croit en moi vivra »

« Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. » Qu'est-ce que cela veut dire ? « Celui qui croit en moi, même s'il meurt comme Lazare, vivra », parce que Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants. Déjà au sujet d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, les patriarches morts depuis longtemps, Jésus avait fait aux juifs la même réponse : « Je suis le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob ; non pas le Dieu des morts, mais des vivants, car tous vivent pour lui » (Lc 20,38). Crois donc, et même si tu es mort, tu vivras ! Mais si tu ne crois pas, même si tu es vivant, tu es réellement mort. (…) D'où vient la mort dans l'âme ? De ce que la foi n'y est plus. D'où vient la mort du corps ? De ce que l'âme n'y est plus. L'âme de ton âme, c'est la foi.

             « Celui qui croit en moi, même s'il meurt dans son corps, aura la vie dans son âme, jusqu'à ce que le corps lui-même ressuscite pour ne plus mourir. Et tout homme qui vit dans la chair et croit en moi, bien qu'il doive mourir pour un temps en son corps, il ne mourra pas pour l'éternité, à cause de la vie de l'Esprit et de l'immortalité de la résurrection. »

            Voilà ce que veut dire Jésus dans sa réponse à Marthe (…) « Crois-tu cela ? » « Oui, Seigneur, lui répond-elle, je crois que tu es le Christ, le fils de Dieu, qui es venu dans le monde. En croyant cela, j'ai cru que tu es la résurrection, j'ai cru que tu es la vie, j'ai cru que celui qui croit en toi, même s'il meurt, vivra ; j'ai cru que celui qui est vivant et qui croit en toi ne mourra pas pour l'éternité. »

Homélie du Père Gilbert Adam

Sainte Marthe

Moi, je suis la résurrection et la vie.

"Beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère.
 

 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus n’a pas ignoré la souffrance de ces deux femmes dont le cœur est meurtri par son absence ! Il a osé un malentendu, c’est le mystère de son silence, « pour que les disciples croient. » Marthe est confrontée au mystère de la mort de son frère Lazare : "Seigneur, si tu avais été là, dit-elle !" Jésus est demeuré là où il était, et trois jours plus tard, il s’est mis en route. Marthe croyait, tout comme beaucoup de Juifs, en la résurrection des morts au dernier jour. La Parole de Jésus nous prépare à célébrer la victoire de l’Amour infini de Dieu sur la mort. "Jésus aime Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare." Dieu aime notre humanité concrètement, son amour n’est jamais vague, il est de toujours à toujours. Ces lieux d’enfantement à une Vie nouvelle sont un grand mystère avec lequel nous avons beaucoup de difficultés, et nous cherchons à les fuir.

Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »

Marthe, selon ce qu’elle a entendu des Pharisiens, dit à Jésus : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, » mais il faudra attendre jusqu’au dernier jour. Jésus reprend : « Je suis la résurrection et la vie. » Tout cela est recouvert par le voile du mystère : « Celui qui croit en moi, même s’il meurt il vivra, » dit Jésus. Marthe ne comprend pas encore, que Jésus vient pour sauver l’humanité, la ressusciter, la remettre enfin debout. Marthe dans son deuil se disait : « Il est trop tard, » il aurait fallu que Jésus fût présent avant la mort, qu’il intercède. Quand Jésus lui parle de résurrection, elle dit « plus tard, » et renvoie tout à la fin du monde. Jésus l’aurait voulue tout ardente dans sa foi et accueillant déjà en Lui toute vie et toute résurrection. Il trouve notre foi encore bien timide. Certes, nous croyons que notre corps ressuscitera ! « Nous savons, » comme Marthe. Mais Jésus voudrait que notre regard s’attache à Lui, et que dès aujourd’hui nous trouvions en Lui la force de ressusciter. Ce dont nous vivons et ce que nous expérimenterons, la vie nouvelle et la résurrection de notre corps, sont déjà en Lui, prêtes à être reçues et chantées :« Je suis la résurrection et la vie ; crois-tu cela ? » La vie de Jésus est manifestée dans notre chair mortelle.

"Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » Nous avons donné notre vie à Jésus et il s’agit de croire et d’aimer, il s’agit de tout attendre de lui. Aujourd’hui, par la foi, nous pouvons rejoindre Jésus dans son mystère de Résurrection et puiser en Lui la vie éternelle. Par la foi, nous pouvons vivre au présent ce que nous vivrons dans le futur. L’extraordinaire profession de foi de Marthe : "Je crois que tu es le Christ," ressemble à celle de Pierre : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant." Jésus, le vivant, délivre Lazare de la mort. Il « cria d’une voix forte : "Lazare, viens dehors ! » Marthe doit nous aider à réintégrer notre cœur, le lieu de notre amour. Si notre amour est vrai, nous vivrons au lieu de notre amour. Si nous vivons dans notre amour plus qu’en nous-mêmes, nous vivons d’abord en ceux que nous aimons, la résurrection de Jésus est à l’œuvre.

 

Nous demandons à Sainte Marthe de prier pour que nous vivions avec elle du Christ Ressuscité et que nous demeurions en lui.

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