29 Juillet 2020
Les laudes et la messe du mercredi 29 juillet 2020
Les laudes en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Pour suivre l'office avec les textes du jour, rendez-vous sur http://tv.fmnd.org .
Adorons le Seigneur, c’est lui qui nous a faits.
1 Venez, crions de joie pour le Seigneur,
acclamons notre Rocher, notre salut !
2 Allons jusqu'à lui en rendant grâce,
par nos hymnes de fête acclamons-le !
3 Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur,
le grand roi au-dessus de tous les dieux :
4 il tient en main les profondeurs de la terre,
et les sommets des montagnes sont à lui ;
5 à lui la mer, c'est lui qui l'a faite,
et les terres, car ses mains les ont pétries.
6 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
7 Oui, il est notre Dieu ; +
nous sommes le peuple qu'il conduit,
le troupeau guidé par sa main.
Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +
8 « Ne fermez pas votre cœur comme au désert,
comme au jour de tentation et de défi,
9 où vos pères m'ont tenté et provoqué,
et pourtant ils avaient vu mon exploit.
10 « Quarante ans leur génération m'a déçu, +
et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré,
il n'a pas connu mes chemins.
11 Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
Jamais ils n'entreront dans mon repos. »
A. Rivière — CNPL
Ô Fils unique, Jésus Christ,Seigneur, qu’il est précieux, ton amour !
2 C'est le péché qui parle
au cœur de l'impie ; *
ses yeux ne voient pas
que Dieu est terrible.
3 Il se voit d'un œil trop flatteur
pour trouver et haïr sa faute ; *
4 il n'a que ruse et fraude à la bouche,
il a perdu le sens du bien.
5 Il prépare en secret ses mauvais coups. +
La route qu'il suit n'est pas celle du bien ; *
il ne renonce pas au mal.
6 Dans les cieux, Seigneur, ton amour ;
jusqu'aux nues, ta vérité ! *
7 Ta justice, une haute montagne ;
tes jugements, le grand abîme !
Tu sauves, Seigneur, l'homme et les bêtes :
8 qu'il est précieux ton amour, ô mon Dieu !
À l'ombre de tes ailes, tu abrites les hommes : +
9 ils savourent les festins de ta maison ; *
aux torrents du paradis, tu les abreuves.
10 En toi est la source de vie ;
par ta lumière nous voyons la lumière.
11 Garde ton amour à ceux qui t'ont connu,
ta justice à tous les hommes droits.
12 Que l'orgueilleux n'entre pas chez moi,
que l'impie ne me jette pas dehors !
13 Voyez : ils sont tombés, les malfaisants ;
abattus, ils ne pourront se relever.
Je chanterai pour mon Dieu un chant nouveau.
1 Chantez pour mon Dieu sur les tambourins.
Jouez pour le Seigneur sur les cymbales !
Joignez pour lui l'hymne à la louange.
Exaltez-le ! Invoquez son nom !
2 Le Seigneur est un Dieu briseur de guerres ;
son nom est « Le Seigneur ».
13 Je chanterai pour mon Dieu un chant nouveau.
Seigneur, tu es glorieux, tu es grand,
admirable de force, invincible.
14 Que ta création, tout entière, te serve !
Tu dis, et elle existe. *
Tu envoies ton souffle : elle est créée.
Nul ne résiste à ta voix.
15 Si les bases des montagnes croulent dans les eaux,
si les rochers, devant ta face, fondent comme cire,
tu feras grâce à ceux qui te craignent.
Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu par vos cris de joie !
2 Tous les peuples, battez des mains,
acclamez Dieu par vos cris de joie !
3 Car le Seigneur est le Très-Haut, le redoutable,
le grand roi sur toute la terre,
4 celui qui nous soumet des nations,
qui tient des peuples sous nos pieds ;
5 il choisit pour nous l'héritage,
fierté de Jacob, son bien-aimé.
6 Dieu s'élève parmi les ovations,
le Seigneur, aux éclats du cor.
7 Sonnez pour notre Dieu, sonnez,
sonnez pour notre roi, sonnez !
8 Car Dieu est le roi de la terre :
que vos musiques l'annoncent !
9 Il règne, Dieu, sur les païens,
Dieu est assis sur son trône sacré.
10 Les chefs des peuples se sont rassemblés :
c'est le peuple du Dieu d'Abraham.
Les princes de la terre sont à Dieu
qui s'élève au-dessus de tous.
R/ Dieu, tu es mon Dieu,
* Je te cherche dès l’aube.
V/ Comment découvrir ta lumière ? *
V/ Où saisir un reflet de ta gloire ? *
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. R/
Seigneur Jésus, tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, celui qui est venu dans le monde.
68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
qui visite et rachète son peuple.
69 Il a fait surgir la force qui nous sauve
dans la maison de David, son serviteur,
70 comme il l'avait dit par la bouche des saints,
par ses prophètes, depuis les temps anciens :
71 salut qui nous arrache à l'ennemi,
à la main de tous nos oppresseurs,
72 amour qu'il montre envers nos pères,
mémoire de son alliance sainte,
73 serment juré à notre père Abraham
de nous rendre sans crainte,
74 afin que, délivrés de la main des ennemis, +
75 nous le servions dans la justice et la sainteté,
en sa présence, tout au long de nos jours.
76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé
prophète du Très-Haut : *
tu marcheras devant, à la face du Seigneur,
et tu prépareras ses chemins
77 pour donner à son peuple de connaître le salut
par la rémission de ses péchés,
78 grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu,
quand nous visite l'astre d'en haut,
79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres
et l'ombre de la mort, *
pour conduire nos pas
au chemin de la paix.
Rendons grâce au Christ, premier-né avant toute créature. Bénissons-le et demandons-lui :
Jésus, Fils de Dieu, sanctifie tes frères !
Tout au long de ce jour, garde-nous en ta présence,
— et rends-nous forts contre le mal.
Que ta sagesse nous tienne dans la vérité,
— qu’elle éclaire nos projets et nos actes.
Ouvre nos yeux : qu’ils voient le pauvre et le malheureux,
— que nous puissions te reconnaître en eux.
Accorde-nous la grâce
— de ne faire à personne ce que nous redoutons pour nous.
Dieu éternel et tout-puissant, puisque ton Fils acceptait l’hospitalité que sainte Marthe lui offrait dans sa maison, apprends-nous, à son exemple, à servir le Christ en chacun de nos frères pour que tu nous reçoives dans la demeure des cieux.
Lecture du livre du prophète Jérémie
C’est pour mon malheur, ô ma mère,
que tu m’as enfanté,
homme de querelle et de dispute pour tout le pays.
Je ne suis le créancier ni le débiteur de personne,
et pourtant tout le monde me maudit !
Seigneur, quand je rencontrais tes paroles, je les dévorais ;
elles faisaient ma joie, les délices de mon cœur,
parce que ton nom était invoqué sur moi,
Seigneur, Dieu de l’univers.
Jamais je ne me suis assis dans le cercle des moqueurs
pour m’y divertir ;
sous le poids de ta main, je me suis assis à l’écart,
parce que tu m’as rempli d’indignation.
Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin,
ma blessure, incurable, refusant la guérison ?
Serais-tu pour moi un mirage,
comme une eau incertaine ?
Voilà pourquoi, ainsi parle le Seigneur :
« Si tu reviens, si je te fais revenir,
tu reprendras ton service devant moi.
Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est méprisable,
tu seras comme ma propre bouche.
C’est eux qui reviendront vers toi,
et non pas toi qui reviendras vers eux.
Je fais de toi pour ce peuple
un rempart de bronze infranchissable ;
ils te combattront,
mais ils ne pourront rien contre toi,
car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer
– oracle du Seigneur.
Je te délivrerai de la main des méchants,
je t’affranchirai de la poigne des puissants. »
– Parole du Seigneur.
R/ Dieu, mon rempart au temps de la détresse ! (cf. Ps 58, 17)
Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ;
de mes agresseurs, protège-moi.
Délivre-moi des hommes criminels ;
des meurtriers, sauve-moi.
Voici qu’on me prépare une embuscade :
des puissants se jettent sur moi.
Je n’ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,
pourtant ils accourent et s’installent.
Auprès de toi, ma forteresse, je veille ;
oui, mon rempart, c’est Dieu !
Le Dieu de mon amour vient à moi :
avec lui je défie mes adversaires.
Et moi, je chanterai ta force,
au matin j’acclamerai ton amour.
Tu as été pour moi un rempart,
un refuge au temps de ma détresse.
Je te fêterai, toi, ma forteresse :
oui, mon rempart, c’est Dieu,
le Dieu de mon amour.
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur.
Celui qui me suit aura la lumière de la vie.
Alléluia. (cf. Jn 8,12)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus entra dans un village.
Une femme nommée Marthe le reçut.
Elle avait une sœur appelée Marie
qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
Quant à Marthe, elle était accaparée
par les multiples occupations du service.
Elle intervint et dit :
« Seigneur, cela ne te fait rien
que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ?
Dis-lui donc de m’aider. »
Le Seigneur lui répondit :
« Marthe, Marthe, tu te donnes du souci
et tu t’agites pour bien des choses.
Une seule est nécessaire.
Marie a choisi la meilleure part,
elle ne lui sera pas enlevée. »
– Acclamons la Parole de Dieu.