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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

« Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.

Évangile de Jésus-Christ

selon saint Luc 1,57-66.80


 

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné.
À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Saint Ephrem (v. 306-373)

Liturgie syriaque
Hymne attribuée à , diacre en Syrie, docteur de l'Église (trad. rev. Abbaye de Tournay)
« Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean... Il était venu pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière » (Jn 1, 6-7)
         

 C'est toi, Jean, que nous reconnaissons comme un nouveau Moïse, car tu as vu Dieu, non plus en symbole, mais en toute clarté. C'est toi que nous regardons comme un nouveau Josué : tu n'as pas passé le Jourdain d'une rive à l'autre, mais, avec l'eau du Jourdain, tu as fait passer les hommes d'un monde à l'autre. (...) C'est toi le nouveau Samuel qui n'as pas donné l'onction à David, mais qui as baptisé le Fils de David. C'est toi le nouveau David, qui n'as pas été persécuté par le mauvais roi Saül, mais qui as été tué par Hérode. C'est toi le nouvel Élie, nourri au désert non de pain par un corbeau, mais de sauterelles et de miel par Dieu. C'est toi le nouvel Isaïe, qui n'as pas dit : « Voici qu'une vierge va concevoir et enfanter » (7,14), mais qui as proclamé devant tous : « Voici qu'elle a enfanté l'Agneau de Dieu qui porte le péché du monde » (Jn 1,29). (...)

            Bienheureux es-tu, Jean, élu de Dieu, toi qui as posé la main sur ton Maître, toi qui as saisi dans tes mains la flamme dont l'éclat fait trembler les anges ! Étoile du matin (cf Nb 24,17), tu as montré au monde le matin véritable ; aube joyeuse (cf Ps 29,6), tu as manifesté le jour de gloire ; lampe étincelante (Jn 5,35), tu as désigné la Lumière sans pareille. Messager de la grande réconciliation du Père (Is 9,5 LXX), l'archange Gabriel a été envoyé devant toi pour t'annoncer à Zacharie, comme un fruit bien au-delà de son attente. (...) Le plus grand parmi les fils des hommes (Mt 11,11), tu viens au-devant de l'Emmanuel, de celui qui dépasse toute créature ; premier-né d'Élisabeth, tu précèdes le Premier-Né de toute la création (Col 1,15).

Méditation de l'Évangile du père Gabriel

L'épreuve, chez Zacharie, ne supprime pas la joie au moment de la naissance de son fils. Sa reconnaissance explose librement.

Zacharie rempli de l'Esprit-Saint

 

L'épreuve, chez Zacharie, ne supprime pas la joie au moment de la naissance de son fils. Sa reconnaissance explose librement.

"Les amis faisaient des signes au père de l'enfant pour savoir comment il voulait qu'il s'appelât. Et ayant demandé une petite tablette, il écrivit pour dire : Jean est son nom. Et tous de s'étonner. Or, aussitôt, sa bouche s'ouvrit, et sa langue se délia, et parlait, bénissant Dieu."

L'épreuve devient la source de vie de tout le peuple.

Il est d'ailleurs dit de Jean-Baptiste : "Et tous les voisins d'Elisabeth et de Zacharie furent saisis de crainte; et dans toute la montagne de Judée, toutes ces choses étaient l'objet d'entretiens. Et tous ceux qui en avaient entendu parler y prenaient garde en leur coeur, en disant : Que sera cet enfant ? En effet la main du Seigneur était avec lui"

Sa vocation est une prédestination. Elle remonte jusqu'à l'enfant, jusqu'à ses parents. Cette prédestination n'est pas le jeu cruel d'un hasard. Non, Dieu prépare, dans l'amour de tous et un chacun, son Envoyé, pour crier la délivrance à son peuple.

Quelle merveilleuse mission que de partir ainsi en éclaireur, préparer les chemins du Seigneur et de sa venue.

Dans son chant de reconnaissance, la perspective envisagée par Zacharie est le salut d'Israël, du Peuple, non pas une grâce personnelle. C'est la même note spirituelle que celle de la Vierge Marie dans le chant du Magnificat dont voici les paroles :

"Il a secouru Israël son serviteur, pour se souvenir de la miséricorde comme il avait dit à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais"

Et voici celles de Zacharie : "Béni soit le Seigneur, parce qu'Il est venu parmi nous, qu'il a opéré la délivrance de son peuple, et qu'il nous a suscité une puissance de salut, dans la Maison de David son serviteur"

Il est encore dit de Jean-Baptiste : "Or l'enfant croissait et se fortifiait en esprit et il était dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël".

La croissance importante est celle de l'Esprit, l'Esprit nous rapproche de Dieu et nous assimile à Lui.

Père Gabriel

 

Homélie du Père Gilbert Adam

Jeudi de la 12e semaine, année paire

Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : « Seigneur ! Seigneur ! » qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui–là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”

Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !” Jésus les instruisait comme quelqu’un qui a de l’autorité, et non pas comme leurs scribes. L’affirmation de Jésus nous éclaire : "Il ne suffit pas de me dire : Seigneur, Seigneur !" Cette affirmation exige de nous la responsabilité dans notre condition chrétienne. Elle nous fait sentir l’urgence de témoigner de notre foi. A l’agonie, moment si difficile, Jésus dira au Père : "Non pas ma volonté, mais la tienne," Jésus expérimente pour nous la difficulté de s’en remettre à un autre dans la nuit de la confiance totale. Accomplir la volonté du Père est toute l’œuvre de Jésus : "Pour que le monde soit sauvé !" La raison de la venue de Jésus dans notre chair humaine est cette possibilité de détermination de notre volonté à la volonté du Père pour devenir l’enfant confiant et chéri de son cœur. Nous pouvons en effet faire des œuvres grandes et belles, mais elles ne sont valables que si elles entrent dans le plan de l’amour infini de Dieu. En effet l’ange de ténèbres peut se changer en ange de lumière et nous faire illusion en accomplissant notre propre volonté. Ce n’est pas l’œuvre de Dieu qui est réalisée : "Alors je leur déclarerai : « Je ne vous ai jamais connus ; éloignez– vous de moi, vous qui faites le mal ! » Il y a là pour nous un enseignement puissant qui s’appuie sur l’expérience que nous avons de l’amour de Jésus !

"Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.

La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Le Roc, c’est le Christ qui nous est donné dans sa Passion et sa Résurrection. Il a affronté « la volonté propre » de l’homme esclave du menteur, les forces de mort qui minent l’œuvre d’amour du Père, pour nous en délivrer. C’est la grande œuvre de la Croix qui nous a sauvé et qui nous donne de tenir bon : « La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont précipités sur cette maison. » Le Christ a tenu bon, fidèle à la volonté d’amour du cœur de notre Père. Nous sommes cette maison qui n’est pas tombée, nous demeurons fondés sur le Roc. La clarté du message, unie à la force de la charité, manifeste l’autorité de Jésus, qui étonnait ses contemporains. Notre prière et notre contemplation aujourd’hui, doivent être accompagnées d’une réflexion sérieuse. Comment je parle et j’agis dans ma vie ? Comment je concrétise mon témoignage ? Comment je traduis le commandement de l’amour dans ma vie ? Ce ne sont ni les paroles, ni les prières sans engagement qui comptent, mais l’effort pour vivre selon l’Amour infini de Dieu.

"Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable."

La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes. Construire sa maison sur la roche est une image claire qui nous invite à attacher du prix à notre engagement de foi. Il ne peut se limiter à de belles paroles, mais doit se fonder sur l’autorité des œuvres imprégnées de charité. Tout ce que nous faisons doit être imprégné de l’amour infini de Dieu. Si belle que soit notre attitude, elle n’a pas de valeur ni de mérite sans la charité. La pureté sans l’amour est comme une lampe sans huile. Qu’elle est belle la sagesse unie à l’amour ! C’est cet amour dont nous parle l’Apôtre, qui provient d’un cœur pur, d’une conscience droite et d’une foi sincère. C’est par sa Passion, l’expérience du don de soi pour nous et pour la glorification du Père, que Jésus nous enseigne. Nous voulons nous mettre à son école.

Nous demandons la grâce de demeurer dans la volonté de Jésus.

 

 

 

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