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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Max Weber

Max Weber, né le 21 avril 1864 et mort le 14 juin 1920, est un économiste et sociologue allemand, originellement formé en droit. Il est l'un des fondateurs de la sociologie moderne et l'un des premiers à avoir pensé la modernité d'un point de vue critique. Outre son travail de recherche, Weber s'est engagé dans l'action politique. Il fut notamment invité à contribuer à la rédaction de la Constitution de la République de Weimar en 1919.

Karl Emil Maximilian Weber, aîné de huit enfants, né dans une famille de la bourgeoisie protestante. Un de ses frères cadets, Alfred, deviendra également un éminent sociologue. Son père (également Max), initialement haut fonctionnaire, sera élu député du Parti libéral-national au Reichstag après l’unification allemande. Sa mère (Hélène, née Fallenstein), d'origine huguenote par sa famille maternelle (les Souchay), était une femme cultivée et profondément croyante. Max Weber grandit ainsi dans un milieu riche et cultivé : son père était l'héritier d'une famille d'industriels, sa mère était issue de la bourgeoisie intellectuelle. À partir de 1869, la famille s’installa à Berlin.

S’ennuyant à l’école et ayant peu de contacts avec les enfants de son âge, le jeune Max Weber était un lecteur insatiable, dont les lectures (Cicéron, Kant, Machiavel, etc.) témoignaient d'une grande précocité intellectuelle. À côté de ses études, le jeune Max Weber a également bénéficié de l'influence formatrice du milieu d'hommes politiques et de savants de premier plan qu'invitait son père à la maison. Après l’obtention de son Abitur (équivalent du baccalauréat), il s’inscrivit en droit à la faculté d’Heidelberg. Outre les cours de droit, il y suivit des cours d’économie politique, de philosophie d'histoireet de théologie. C’est à cette même période que Weber perdit sa timidité : membre d'une corporation d'étudiant, il se livra à des duels, participa à des beuveries, tout en s'endettant.

En 1883, à 19 ans, Max Weber partit pour Strasbourg afin de faire son service militaire. Il y trouvera une seconde famille. Weber, hébergé par sa tante (sœur de sa mère), entra en effet dans une relation d'échange intellectuel durable avec le mari de cette dernière, l’historien Hermann Baumgarten, en qui il put sans doute trouver une autre figure d'identification que celle de son père. À la différence de ce dernier, H. Baumgarten était un libéral hostile au compromis avec la politique de Bismark.

En 1884, il reprend ses études à Berlin, sous la pression de sa famille qui souhaite le séparer des Baumgarten. Il vivra dans la maison familiale les huit années suivantes, à l'exception des périodes d'exercice militaire et d'un bref séjour à l'université de Göttingen en 1886 où il obtient sa licence en droit. Devenu un travailleur acharné, Weber se spécialise en histoire du droit, tout en poursuivant un cursus conduisant vers une carrière d'avocat. Il obtint son doctorat en 1889, sous la direction du professeur Levin Goldschmitt, avec une thèse portant sur le développement des sociétés commerciales en nom collectif dans les cités italiennes du Moyen Âge. Dès 1891, il achève sa thèse d'habilitation, L’importance de l’histoire agraire romaine pour le droit public et privé, qui le qualifie pour être professeur à l'université.

Ces années furent décisives dans la formation de Max Weber à un autre titre : il commença à s'intéresser aux problèmes sociaux de son époque et rejoignit, en 1888, le Verein für Socialpolotik (Association pour la politique sociale), association formée par des économistes issus de l'École historique et pour qui la réflexion économique devait jouer un rôle décisif dans le traitement des problèmes socio-économiques de la jeune nation allemande. En 1892, le Verein engagea une étude sur la «question polonaise», c'est-à-dire sur l'afflux d'une importante immigration de travailleurs agricoles polonais à l'Est de l'Allemagne. Max Weber dirigea l'enquête et rédigea son rapport final. Ce dernier fut salué comme une étude empirique de la plus grande importance et conféra à Weber une utile réputation de spécialiste des problèmes agricoles.

À 29 ans, en 1893 , Max Weber accède au poste de professeur de l’histoire de droit romain et de droit commercial à la faculté de Berlin.

Il se marie cette même année avec une parente de sa mère, Marianne Schnittger. Sa femme, figure de la cause féministe, sera une actrice de la vie intellectuelle et politique allemande, jusqu'à sa mort en 1954. Elle aura un rôle décisif dans l'édition de l'œuvre de Max Weber, supervisant notamment la publication du très grand nombre d'écrits posthumes de son mari, en particulier son opus magnum, Economie et Société. Elle écrira également une importante biographie de Max Weber. Leur mariage fut bâti sur une complicité intellectuelle constante, mais le couple demeura sans enfant.

En 1894, Max Weber est nommé à une chaire d’économie politique à l'Université de Fribourg. Il y prononce en mai 1895 sa leçon inaugurale, « L’État national et la politique économique », qui fait sensation. Max Weber y exprime son nationalisme de manière enflammée, soutenant l'impérialisme allemand et affirmant la primauté des valeurs germaniques pour un théoricien allemand de l'économie politique. Max Weber n'a pas cessé de soutenir la politique de puissance de l'Allemagne réunifiée. Il changera toutefois, au fil de sa vie publique, souvent de position politique. À la fin de sa vie, il soutiendra une démocratisation du régime, sous la forme d'un régime parlementaire, seul apte, pour lui, à sélectionner des leaders politiques charismatiques. Comme l'écrit R. Aron, « Weber fut un national-libéral, mais il n'était pas libéral au sens américain, il n'était même pas à proprement parler un démocrate au sens que Français, Anglais ou Américains donnaient ou donnent à ce terme. Il mettait la grandeur de la nation et la puissance de l'État au-dessus de tout. »

En 1897, quelques mois après la mort de son père, avec qui il avait rompu peu de temps auparavant à la suite d'une violente dispute, il est atteint d’une grave dépression nerveuse qui le contraint à interrompre ses activités de professeur et de chercheur. Cette crise durera près de cinq ans et aura d'importantes conséquences sur la vie de Max Weber : elle le contraindra à interrompre durablement ses activités de professeur, et suspendra pour un temps son travail de recherche. Weber part alors se reposer au bord du lac Léman sur les conseils de son médecin. Il reprend ses cours un an plus tard mais fait une rechute en1899. Il repart alors une seconde fois en voyage : il visite la Corse, l'Italie et la Suisse. Max Weber ne surmonte sa dépression qu'en 1903. Reprenant alors ses activités intellectuelles, il réoriente ses recherches vers la sociologie : il prend, avec Edgar Jaffé et Werner Sombart, la direction des Archiv für Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, qui devient la première revue de sociologie allemande. C'est dans cette revue qu'il publiera la plupart de ses travaux de sociologie, à commencer par L'Ethique protestante et l'esprit capitalismedont la première partie paraît dès 1904. En 1909, il fonde la Société allemande de sociologie (Deutsche Gesellschaft für Soziologie) avec Ferdinand Tonnies et Georg Simmel, dont il démissionnera en 1914. Face à sa fragilité nerveuse, Weber, aidé en cela par un héritage, renonce toutefois à enseigner. Il ne retrouvera l'enseignement que plus de 10 ans plus tard, après la guerre.

Lorsque la Première Gguerre mondiale éclate, Weber, qui a 50 ans, demande à être rappelé comme officier de réserve. Il s’occupera alors, mais seulement durant une courte période, de la gestion de huit hôpitaux de la région d’ Heidelberg. Il entame alors une période d'intense activité intellectuelle. C'est, en effet, durant la guerre que Weber débute la rédaction de son vaste projet de sociologie comparée des religions mondiales. Il publie ainsi, sous forme d'articles, dans les Archiv für Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, en 1916 Confucianisme et Taoïsme, en 1916-1917 Hindouisme et Bouddhisme, et en 1917-1918 Le Judaïsme antique.

En 1918, après avoir refusé la défaite et appelé à la résistance, Weber fit partie de la délégation allemande qui signa le traité de Versailles. Il participa également à la commission chargée de rédiger la nouvelle constitution du Reich. Au milieu de l'agitation révolutionnaire de 1918, Max Weber sera l’un des membres fondateurs du Parti démocrate allemand. Pendant cette même période, le Frankfurter Zeitung publiera une série d’articles de Weber sur la politique allemande regroupés sous le titre « Le parlement et le gouvernement dans une Allemagne réorganisée ».

En 1918, il part pour Vienne où un poste temporaire d’enseignement d’économie l’attend. Il revient à Munich en 1919 pour occuper la chaire de sociologie que l’université de Munich a créée spécialement pour lui. Weber, à l'invitation de l'association libre des étudiants, y prononce deux conférences, qui auront une influence durable : « Le Métier et La Vocation du Savant » en 1917 et « Le Métier et la Vocation du Politique » en 1919.

Max Weber meurt subitement en 1920, à l’âge de 56 ans, des suites d'une pneumonie mal soignée. Avec lui s'éteint la première génération de sociologues, puisque Emile DurKheim et Georg Simmel sont décédés peu de temps auparavant (respectivement en 1917 et 1918 ). Au moment de sa mort, Weber est sur le point de conclure son grand projet de sociologie comparative des religions : il regroupe, en 1920, les grands textes de ce projet (notamment l'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme), jusque là uniquement parus en revue, dans un vaste Recueil de sociologie des religions, dont la moitié paraîtra après sa mort. Toutefois, Weber laisse une part importante de son œuvre à l'état de manuscrit (à commencer par Economie et Société, ou d'articles publiés seulement en revue (notamment ses textes d'épistémologie).

Max Weber et ses frères enfant      Max Weber adulte
Max Weber et ses frères enfant      Max Weber adulte

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