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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

James Joyce

James Joyce
James Joyce
James Joyce
  1. Romancier

  2. James Joyce est un romancier et poète irlandais expatrié, considéré comme l'un des écrivains les plus influents du XXᵉ siècle.

  3. Naissance : 2 février 1882, Rathgar, Irlande

  4. Décès : 13 janvier 1941, Zurich, Suisse

  5. Épouse : Nora Barnacle (m. 1931–1941)

  6. Films : Gens de Dublin, Ulysses

Une véritable passion pour la littérature…
James Joyce - Domaine Public

James Joyce – Domaine Public

James Joyce nait le 2 février 1882 à Dublin. Son enfance se déroule au sein d’une famille nombreuse, composée de 11 enfants et de 2 parents catholiques, comptant un père alcoolique. Sa jeunesse est profondément marquée par la littérature : Joyce aime très tôt la lecture et dévore de nombreuses œuvres.

Dès 1888, Joyce entre chez les Jésuites au Clongowes Wood College (Co. Kildare), pour y démarrer ses études. Les difficultés financières alors traversées par sa famille l’obligent à quitter l’établissement en 1892, pour intégrer successivement 2 autres établissements jésuites moins dispendieux.

Au cours de ces années, Joyce y découvre les joies de la littérature, et commence à écrire. Dès 1891, à l’âge de 10 ans à peine, il rédige son premier poème (« Et Tu Healy« ), un écrit dédié à la mort de Charles Stewart Parnell. Ses parents l’encouragent dans sa voie, et font imprimer l’écrit pour en envoyer alors une copie au Vatican.

Les années passent, et l’enseignement jésuite commencent alors à peser lourdement sur Joyce. Il y déteste l’instruction religieuse, et refuse en bloc l’autorité catholique, au grand dam de son établissement où on lui avait proposé d’intégrer l’ordre jésuite. Cette décision provoque de vives réactions dans sa famille, mais ce refus catégorique d’accepter la religion ira bien au delà d’un simple caprice d’adolescent : Joyce la réfutera toute sa vie.

En 1898, Joyce entre à l’Université de Dublin. Brillant, il y suit un cursus de lettres et de langues étrangères, s’intéresse au théâtre et rédige de nombreuses critiques littéraires. Il côtoie les cercles littéraires dublinois et y entretient une vie active marquée par les échanges intellectuels et les lectures d’œuvres de tout bord.

James Joyce démarre une vie de débauche, d’alcool et de dettes…

Son diplôme décroché, Joyce décide de découvrir le monde et part à la conquête de Paris, dans le but de commencer des études de médecine.

Mais très vite, Joyce abandonne l’enseignement et démarre une vie dissolue où commence à boire et profite de tous les abus possibles. Ce n’est qu’au bout de quelques que mois qu’il fut contraint de regagner l’Irlande, du fait de ses déboires financiers.

Il y retrouve alors une mère malade et agonisante, atteinte d’un cancer foudroyant etIl décide de rester auprès d’elle jusqu’à son décès. Il commence à écrire des œuvres diverses et variées, allant de simples critiques à des comptes-rendus de livres. Dès 1904, il décide d’écrire sa propre autobiographie et la baptise « Portrait de l’artiste« , qui sera par la suite remaniée et renommée Dedalus« .

Dans les mois qui suivent, Joyce fait la connaissance de Nora Barnacle, une femme de chambre dont il tombe amoureux. Tout deux décident alors de quitter l’Irlande, pour gagner Zurich, Pola puis Trieste. Joyce y enseigne l’anglais pendant 11 ans à l’école Berlitz, vit également de cours particuliers, voit naître un fils et une fille, et ne cesse de faire des allers-retours entre Trieste et Dublin. C’est durant cette période que Joyce rencontre alors des problèmes de santé se traduisant par de forts troubles oculaires.

En 1914, Joyce écrit le roman « Les Gens de Dublin« , l’une des œuvres majeures qui le consacrera en tant qu’écrivain.

En 1915, les troubles de la Première Guerre Mondiale le forcent à fuir Tieste pour gagner Zurich, ville où il rencontre l’éditrice Harriet Shaw Weaver, qui devint par la suite son mécène.

Après plusieurs années marquées par de forts problèmes oculaires (dont il fut opéré à 12 reprises), et par la schizophrénie destructrice de sa fille, Joyce est invité à Paris par Ezra Pound, pour une durée d’une semaine. Charmé par la ville, il y reste alors 20 ans, rencontre de nombreux cercles littéraires et publie successivement « Ulysse » (1922), et « Finnegans Wake » (1939) tout deux grandement salué par la critique.

Ce n’est que le 11 janvier 1941, que James Joyce est alors hospitalisé dans un état critique, et tombe dans le coma. Les médecins lui diagnostiquent une perforation d’un ulcère au duodenum. Le 13 janvier 1941 il parvient à se réveiller, réclame la présence de sa femme, mais meurt quelques heures après, avant qu’elle ne puisse le rejoindre.

Incinéré à Zurich, James Joyce fut considéré comme un écrivain de talent, qui marqua profondément le XXème siècle.

Citations de James Joyce
  • L’homme et la femme, l’amour qu’est-ce ? Un bouchon et une bouteille. (Ulysse)
  • La reproduction est le commencement de la mort. (Ulysse)
  • Tous les jours rencontrent leur fin.

    Le fromage fait tout digérer, sauf lui-même.

    Voilà ce qui fait le bon commerçant. Il vous fait acheter ce qu'il a besoin de vendre.

    Extrait d'Ulysse

Extraits d'Ulysse

VII

Mon Amour est légèrement vêtu

Sous les pommiers,

Où les vents joyeux ont le plus grand désir

De courir en compagnie

 

Là, où se tiennent les vents joyeux pour faire de l'œil

Aux jeunes feuilles qui passent.

Mon amour va lentement, penchée sur

Son ombre dans l'herbage;

 

Et où le ciel est une coupe bleue pale

Sur la lande riante,

Mon amour va légère, relevant

Sa robe de ses mains mignonnes

 

XIV

 

Ma colombe, ma belle,

Prend ton envol!

La rosée de la nuit repose

Sur mes lèvres et mes yeux.

 

Brodent les vents parfumés

Une musique de soupirs:

Prend ton envol,

Ma colombe, ma belle!

 

J’attends auprès du cèdre,

Ma sœur, mon amour.

Cœur blanc de la colombe,

Ma poitrine sera ton lit.

 

La rosée pale repose

Comme un voile sur ma tête.

Ma belle, ma jolie colombe,

Prend ton envol!

XV

 

A partir de rêves emperlés de rosée, mon âme, prends ton envol,

Du profond sommeil de l'amour; comme de la mort,

Vois! Les arbres sont remplis de soupirs

Dont le matin réprimande les feuilles.

 

Vers l'est l'aurore gagne graduellement

Où paraissent des feux se consumant doucement,

Faisant frémir tous ces voiles

De tulles gris et d'or.

 

Tandis que doucement, gentiment, secrètement,

Sautillent les cloches fleuries de la matinée

Et les chœurs avisés des fées

Commencent (innombrables!) à se faire entendre.

 

Version française par Gilles de Seze

 

Sa Bibliographie

Nouvelle
  • Les Gens de Dublin (1914)
Roman
  • Dedalus (1916)
  • Ulysse (1922)
  • Finnegans Wake (1939)
Poésies
  • The Holy Office (1904)
  • Chamber Music (Musique de Chambre) (1907)
  • Gas from a burner (De l’eau dans le gaz) (1912)
  • Poems penyeach (Dix sous de poèmes) (1927)
  • Collected Poems (1936)
  •  

 

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