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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Avant-dernier chapitre du Premier tome

Avant-dernier chapitre du Premier tome
                               1- Sacré-Canaille fait une grosse bêtise

Les jeunes gens arrivent avec des rires de gosses dans l’appartement. C’est la première fois que Linda entre dans l’antre de son amoureux. Étonnement, tout semble désert, et ce silence, David est surpris, pas de Sacré-Canaille l’intempestif !

Christine s’affaire en silence dans la cuisine, elle est si heureuse de servir un jour de joies, son Monsieur David. Madame Olga l’a dépêchée pour seconder Bernadette. Celle-ci est sortie avec Sacré-Canaille, pour le calmer. Madame Olga est si fière de son fils, pour elle cette fête doit être une réussite. Elle considère qu’il le mérite.

Linda est heureuse de découvrir le logement de David. La première image c’est Isis dormant dans les pattes de Câlinou sur le fauteuil de David. Linda s’exclame joyeusement :

  • Mais c’est Isis ?
  • Oui, ils sont dans mon fauteuil !

L’informe David. Elle avance et lui dit bonjour. Elle est si heureuse qu’elle n’a pas conscience du lieu où elle se trouve. Et elle a tant de chose à lui raconter. Isis en la reconnaissant hésite, mais se laisse caresser et prendre dans les bras de Linda. Après tout David est à côté, et il observe la rencontre. Sa confiance est limitée. Sa peur, Linda l’aimerait-elle vraiment ? Elle ne craint rien puisque David est présent. Mais quand il sera absent, comment cela se va-t-il se passer ? Oh et puis elle a une curieuse odeur, quel ne connait pas.

Lors de leur première rencontre elle sentait une odeur de fleur de rose. Aujourd’hui, elle ne connait pas cet arôme. Et puis cette jeune fille à changer dans sa manière d’être, sa démarche. Cela suffit pour inquiéter Isis. Câlinou est surpris, il ne connait pas cette jeune fille. David comprend le problème, il leur prononce les mots qui les rassurent. Linda les caresse tous les deux. La douceur des poils de Câlinou rassure Linda. En réalité Linda et les chats avaient les mêmes craintes de rejets. Pourtant il n’en est rien.

La porte d’entrée s’ouvre. Un ouragan fonce vers David, seulement il le dépasse en passant entre les jambes de David. Évidemment c’est Sacré-Canaille qui entre. Il continue sa course va directement dans la chambre habituelle de Pascal, et là, la déception. Il stop brutalement. Personne, pas même Claudine, ni les bagages, ni Isis et son copain. Il n’y a plus les affaires, tout est déménagé. Il se retourne, la nouvelle chambre est fermée à clef ! Pourquoi, Pasqual n’est pas rentré ? Pendant qu’il s’interroge. Bernadette pour le faire patienter, l’emmène à une promenade salutaire, pour le calmer.

 Pendant ce temps, Claudine arrive avec Pascal, Jean-Jacques et Élodie. Pour le retour,

Madame Olga a envoyé Robert, prendre Linda et David à l’aéroport. Le chauffeur de Jean-Jacques n’est pas resté sur ordre de son père. Olga a décidé de prendre cette jeune fille sous son aile, et de lui apprendre les bonnes manières dues au rang qu’elle aura lorsque ces jeunes tourtereaux seront mariés. C’est à ce moment-là que Linda prend conscience, non seulement que Pascal est blessé, mais le pire, elle découvre le luxe de l’appartement, qui sera le sien dans quelques mois.

  • Bonjour Linda, vous avez fait bon voyage ?
  • Oui Claudine, ravie de vous revoir en ce jour festif. Mais où est Pascal ?
  • Il arrive, il est passé par la cuisine. Il est si gourmand, et l’odeur est si alléchante.

Rire des deux jeunes filles. Soudain un cri de joie sort de la cuisine ?

  • Saperlipopette que faites-vous dans ma cuisine Pascal ? 
  • Wooaf, Wooaf, Wooaf,   
  • Attention….

Paf, badaboum ! boum ! Boum ! Un bruit de vaisselle cassée. Une chute de quelqu’un probablement. Linda et Claudine accourent, croyant que Pascal était tombé. Mais c’était

Bernadette, elle n’avait pas eu le temps d’enlever la laisse à Sacré-Canaille. Celui-ci s’est élancé en voyant son maître chéri, sa laisse enserre la chaise de Christine. Elle s’était appliqué à décorer le gâteau de fête. Bien entendu la seringue de pâtisserie pleine de crème moka au lieu de décorer le gâteau, alla sur les mains de pascal et sur le museau de Sacré-Canaille ! Tout hébété, sacré-Canaille se lèche les babines et pleure car il a fait une grosse bêtise. Pascal a eu le temps de se retenir à la table. Lorsque Linda, et Claudine entrent dans la cuisine

David arrive également, Sacré-Canaille se fait tout petit, s’aplatit, rampe vers les pieds de son maître. Les jeunes femmes éclatent de rire à nouveau. Ce pendant David, enjambe Sacré-Canaille et aide Bernadette à se relever, après s’être assuré qu’elle n’a pas de fracture.

  • Merci Monsieur David. Mais ce n’est pas grand-chose, je n’ai pas mal.
  • Il faut voir le médecin. Nan s’occupera du reste. 
  • Oh non ! Monsieur voyez, je peux faire des pas de danses.
  • Vous quitterez le service plutôt, et vous irez voir le Docteur Lapointe, Il vous remplira la déclaration d’accident de travail.
  • Mais Monsieur je…
  • Il n’y a pas de mais c’est un ordre ! Je le préviens, c’est un ami.

Joignant le geste à la parole, il téléphone en raccrochant il lui dit.

  • Vous irez le voir à dix-sept heures. Son cabinet ferme à dix-neuf-heures. 
  • Bien Monsieur, mais ce n’est rien.
  • Bon maintenant allez dans le salon les invités commencent à arriver.

Leur dit Christine et elle ajoute. 

  • Allez Monsieur, je prends tout en main. Ne vous inquiétez pas. Monsieur Pascal n’a rien. C’est le principal.
  • Merci Nan.

Claudine aide Pascal, ils arrivent dans le salon. Les premiers invités se présentent. Jean-Jacques et Élodie les accueillent en attendant. Linda découvre les amis de Claudine, ceux sont les premiers arrivés.

                                   2- Pascal et sa nouvelle chambre

Linda est impressionné et intimidé. Elle va devoir accueillir les invités, certains lui sont inconnus. Il va lui falloir appliquer ce qu’elle a appris au monastère. Ce bonheur d’être près de son David, lui donne des ailes. Elle connait tous les amis de David, mais pas ceux de Claudine et encore moins cet Elie Baumann, sans qui cette fête n’aurait pas eu lieu. Car c’est lui qui a sauvé Pascal et permis l’arrestation du chauffard, lorsque Pascal a été reversé par cette voiture. Cet invité n’est pas seulement un collègue de travail, mais également son supérieur.

Sacré-Canaille suit son maître, les oreilles se dressent. Il comprend qu’il est pardonné. Il émet un son doux comme un chant.

 Claudine soutient Pascal, non que celui-ci en ait besoin, il a ses béquilles, mais simplement pour le plaisir d’avoir ses bras musclés sur ses épaules. Pascal est intrigué.

  • Viens après ces émotions, il te faut te reposer un peu, avant que la fête commence. Nous commencerons quand tous les invités seront là.

Elle ajoute.

  • Bernadette va nous apporter les cocktails d’accueil dans la chambre, ainsi nous serons un peu seuls.

Arrivé à la hauteur de sa chambre au lieu d’ouvrir la porte de gauche, elle ouvre celle de droite. Derrière eux Sacré-Canaille s’assoit aurait-il le droit de les rejoindre ?

  • Pourquoi allons-nous dans cette chambre vide ?

Un sourire mystérieux se dessine sur les lèvres de Claudine pour toute réponse. Elle ouvre doucement la porte en lui disant dans un murmure si doux, que Pascal en reste bouche bée.

  • Tu vas pouvoir te reposer avant le repas et la fête.

Pascal est intrigué, il s’interroge. « Pourquoi Linda et Jean-Jacques les observent avec ces regards mystérieux et interrogatifs. » sa curiosité est piquée au vif. Il sort de sa passivité apparente.

  • Qu’avez-vous donc préparé ?

La porte s’ouvre brutalement. Sacré-Canaille trouve le temps un peu long. Lui aussi il veut voir. D’un bond il pousse la porte, sans toucher Pascal ni aucun des amis présents. Et là, Pascal s’esclaffe :

  • Oh çà alors ! splendide ! comment le menuisier a –t-il fait pour réaliser ce projet en si peu de temps ? et en plus installé !

Appuyé sur ses béquilles, il touche les meubles, les placards, les tiroirs. Il est comme un enfant recevant son prix d’excellence. Il a le souffle coupé quelques instants. La surprise lui a coupé la parole. Il fait part à ses amis de son étonnement. Il n’en revient pas. Il a ce sentiment de tristesse de devoir beaucoup à David. En examinant toute l’installation il s’écrie stupéfait.

  • Waouh ! le menuisier a réalisé de point en point les moindres détails !  

David lui explique.

  • Oui c’est ce que je constate

Réplique impressionné Pascal. David reprend la parole.

  • Il te faudra remercier Claudine. Elle a surveillé et tout contrôlé comme un chef les moindres avancées de la commande. Elle veillait chaque détail. Elle a fait en sorte que tous ton plan, soit conforme à ta création sur le plan. 
  • Merci mes amis, mais comment vais-je pouvoir vous rembourser tous. Le mariage du frêne et de l’acajou n’était pas prévu. En dehors de ce détail, heureux, représente bien notre couple. Ces divers bois incrustés de glace sont un mariage réussi. Pour les autres détails, tout est respecté au millimètre près.

Après quelques instants de silence, en parcourant doucement, péniblement la chambre, une joie l’envahit.

  • Il y a deux corbeilles côte à côte !
  • Oui celle de Sacré-Canaille et de Câlinou. Ils s’entendent bien tous les deux.

Parfois, ils dorment tous les trois dans la même corbeille !

  • Isis aussi ?
  • Mais oui !

Confirme Claudine. Applaudissements de David et de tous ceux qui sont venus voir Pascal et cette fameuse chambre. Pascal est inquiet, que devra-t-il faire pour rembourser David ? Celui-ci devine la question. Il veut le rassurer.

  • Tu as su en peu de temps, me faire confiance et me donner ton amitié sans me connaître. Sans savoir qui je suis ! Tu as été là, quand j’ai eu besoin de toi, comme Jean-Jacques mon ami d’enfance du même monde que mes parents. Tu l’as fait non pas pour mon argent, puisque tu ignorais qui j’étais. Mais en plus, tu dois la vie à ton ami Elie Baumann, par ce que, si tu n’avais pas été mon ami, tu n’aurais pas été victime d’un chauffard intégriste musulman !
  • Oh !

S’esclaffe Linda en mettant sa main devant sa bouche. Les larmes aux yeux, elle va se cacher sur dans les toilettes. D’un bond, David la rejoint et lui dit à l’oreille.

  • Tu n’es nullement responsable de ce qui est arrivé à Pascal. N’en ait pas honte. Personne n’est fautif des actes honteux de certains membres de sa famille. On ne choisit pas notre famille. On a le choix de nos amis et surtout l’amour de notre vie. C’est toi la première victime. C’est toi qui souffres le plus, ainsi que ta mère. Je ne te laisserai jamais tomber. Je t’épouserai lorsque tu auras atteint la majorité. Si tu le veux toujours.
  • Oui, je le veux mon cher David.

Et elle se love dans les bras de David. Il lui sèche les yeux avec douceur. Pendant ce temps Pascal attire tendrement Claudine et l’embrasse avec tout son amour respectueusement.

                                              3-   La méga-fête

Tous les invités sont arrivés. Ils inondent, apportent une  animation sur  la terrasse et le salon avec leur cocktail à leurs mains. Au son des chants de la réunion, dans la salle à manger l’Apéritif et le repas est joyeux. Soudain au fond du salon, le dessert terminé, l’orchestre prend place et les musiciens font leur apparition. Tous se rapprochent. Le spectacle va commencer. Pascal heureux, en tenue adéquate arrive au Salon, et s’assoit à la place d’honneur qui lui a été préparée.

Tous les amis sont là, pas un ne manque. Robert le chauffeur est resté pour aider Bernadette et Christine. Il pousse le mur pliant, séparant le salon principal à celui du spectacle. Claudine installe tous les invités d’honneurs. Les autres s’installent selon leurs affinités. Pascal est assis dans un fauteuil avec son repose pied. Une musique douce les met dans l’ambiance.  Chacun attend cette fameuse surprise. Soudain, un extrait des « Noces du Figaro » s’élance. Étonnement des spectateurs, ils attendaient un spectacle réunionnais ! C’est alors que Sacré-Canaille entre en scène. Il se lance sur la piste improvisée. Il danse au rythme de la musique, saute, tourne et fini par donner de la voix. Il termine son spectacle, en allant faire son salut final au pied de Pascal. Ce cher Pascal est ému, les larmes au bord des yeux. Son petit chien lui a fait une fête dont il se souviendra toute sa vie. Il prend Sacré-Canaille dans ses bras et l’embrasse. Les invités sont subjugués. Ils applaudissent enthousiastes. 

La dernière surprise pour Pascal, c’est au moment où il découvre que parmi les musiciens réunionnais, Toussaint, son beau-frère de Colombe et son copain Adam de Colombe sont là. La fête est complète avec la musique et les plats réunionnais. La fête se termine vers cinq heures du matin.

Cette soirée a eu un tour déterminant pour Linda et David. Ils ont arrêté la date de leur mariage. Les sept janviers, le lendemain des dix-huit ans de Linda.

             

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