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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

2 Méditations pour un même texte/ tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église»

Méditation du jour

« Tu es Pierre, et je te donnerai les clés du royaume des Cieux »

Vendredi 22 février 2019
 

Évangile selon saint Matthieu 16, 13-19

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »

Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »

Seigneur, je me mets en ta présence. Ma prière d’aujourd’hui n’est qu’une goutte d’eau : toute seule, elle sécherait instantanément. Mais si je me plonge dans l’océan de la prière de l’Église, si j’unis ma prière à celle des saints et des anges, alors elle peut prendre la force d’un tsunami. En cette fête de la Chaire de saint Pierre, je prie spécialement avec le pape François et pour ses intentions.

Demande

Seigneur Jésus, que je te reconnaisse !

Réflexion

1. Aujourd’hui, nous célébrons la fête de la Chaire de saint Pierre. Cette Chaire (du latin cathedra, qui signifie « siège »), symbole de l’autorité de l’évêque de Rome, est conservée dans le splendide reliquaire conçu par Le Bernin dans l’abside de la basilique du Vatican. Mais l’origine de cette fête vient d’une coutume funéraire qui date de l’empire romain. Une fois par an, en février, les Romains vénéraient la mémoire des morts et mangeaient près de leurs tombes. Chaque tombeau devenait ainsi le siège, la « chaire » du défunt. Les chrétiens des premiers siècles allaient, eux aussi, au cimetière de la colline du Vatican pour se recueillir sur la « Chaire » de saint Pierre. Cette tombe, ensevelie sous les fondations de la basilique édifiée par Constantin, a été redécouverte lors des fouilles menées par Pie XII il y a une soixantaine d’années. Et l’on peut voir, encore aujourd’hui, les os de ce pécheur du lac de Tibériade qui, il y a deux mille ans, a été le premier à proclamer : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! »

2. La fête d’aujourd’hui me donne l’occasion de prier pour le pape François, 266e successeur de saint Pierre, et de renouveler ma ferveur à suivre ses enseignements. Mais cela ne me dispense pas de contempler l’exemple de l’apôtre Pierre. Il n’y a pas que les papes qui doivent proclamer « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Je ne peux pas être disciple du Christ si je ne proclame pas, moi aussi, ma foi en ce Dieu devenu homme pour me sauver. Le Seigneur a attendu que son apôtre lui face cette déclaration personnelle pour lui confier trois dons : d’abord un nouveau nom, le nom de Pierre ; ensuite, une promesse, la promesse de bâtir son Église sur cette pierre ; et enfin, un pouvoir, le pouvoir des clés du Royaume des cieux.

À moi aussi, le Seigneur veut me confier des dons pour le bien de son Église. Mais sans une conviction personnelle de ma part, sans un cri jailli du cœur, il ne pourra pas disposer du terrain sur lequel il voudrait construire sa demeure. Saint Augustin ne dit pas autre chose lorsqu’il affirme : « Celui qui t’a créé sans toi, ne te sauvera pas sans toi. » (Saint Augustin, Sermon 169, 11, 13) Le Seigneur ne veut pas forcer ma liberté, il a besoin de mon oui pour me sauver. En suis-je conscient ? Est-ce que je veux remplir ma part du contrat ?

3. Comment saint Pierre en est-il arrivé à cette profession de foi ? D’une part, c’est le Christ lui-même qui a su créer les circonstances favorables et poser les questions qu’il fallait pour faire jaillir cette réponse de la bouche de ses apôtres. D’autre part, saint Pierre exprime une conviction qui a longtemps mûri dans son cœur. Ce n’est pas du jour au lendemain qu’il a reconnu que Jésus était le Messie tant attendu, le Fils de Dieu lui-même. Il lui a fallu beaucoup d’enseignements, de nombreux miracles et de longues heures d’intimité avec le Christ. Sa conviction personnelle est le fruit de son expérience et de sa liberté. Cependant, la foi de Pierre a beau être une conviction personnelle, elle n’en est pas moins un don de Dieu. « Ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux . »

Suis-je conscient que ma foi en Jésus-Christ est une décision personnelle qui engage toute ma vie ? Et que c’est un don gratuit de Dieu que je dois demander avec insistance ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Tu n’es pas un dieu mort, une idole que je peux manipuler à ma guise, mais le Dieu vivant, le Dieu que je ne peux pas contrôler, le Dieu qui me bouscule aux détours de la vie et qui me surprend sans relâche. Donne-moi la grâce de seconder les inspirations de ton Esprit pour proclamer avec saint Pierre : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant ! »

Résolution

Aujourd’hui, je lirai un texte du pape, comme La joie de l'Évangile ou les Vœux à la curie romaine.

Frère Benoît Terrenoir, LC

Jour liturgique : 22 Février: Chaire de Saint Pierre

Texte de l'Évangile (Mt 16,13-19): Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, demanda à ses disciples: «Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l'homme?». Ils répondirent: «Les uns disent que tu es Jean Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou l'un des prophètes». «Et vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis?». Simon Pierre répondit: «Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant». 

Jésus, reprenant la parole, lui dit: «Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux: ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux».

«Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église»

Abbé Antoni CAROL i Hostench 
(Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne)

Aujourd'hui nous célébrons la chaire de saint Pierre. Depuis le siècle IV, par cette célébration l'Église veut nous démontrer le fait que, comme un don de la part de Jésus à nous tous, l'édifice de son Eglise s'appuie sur le Prince de ses apôtres, et qu'il jouit d'une aide divine particulière pour mener à bout cette mission. Ainsi l'a manifesté le Seigneur en Césarée de Philippe: «Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église» (Mt 16,18). En effet, «Pierre seul est choisi pour être mis au devant des vocations de toutes les nations, au devant de tous les apôtres et au devant de tous les pères de l'Eglise» (Saint Léon le Grand).

Depuis le début, l'Eglise a bénéficié du ministère de Pierre de telle manière que Saint Pierre et ses successeurs ont présidé la charité, ont été source d'unité et plus spécialement, ils ont eu la mission de confirmer leurs frères dans la vérité.

Une fois ressuscité, Jésus a confirmé cette mission à Pierre. Lui qui repenti au plus profond de lui d'avoir renié Jésus à trois reprises, avait pleuré devant Jésus, fait ici une triple déclaration d'amour: «Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime» (Jn 21,17). Et alors, Pierre voit avec soulagement que Jésus ne le considérait point indigne mais que par trois fois Il le confirme dans le ministère qu'Il lui avait confié auparavant: «Pais mes brebis» (Jn 21,16.17).

Cette puissance n'est pas du propre mérite de Pierre, comme ne l'était pas non plus sa déclaration de foi à Césarée de Philippe: «Ce ne sont pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux» (Mt 16,17). Il s'agit, effectivement, d'une autorité investie par une puissance suprême donnée pour servir. C'est pour cela que le Saint Père quand il signe ses écrits, le fait avec le titre honoraire de Servus Servorum Dei.

Pourtant, il s'agit d'une puissance pour servir la cause de l'unité basée sur la vérité. Nous devons beaucoup prier pour le successeur de Pierre, être attentifs à ses paroles et remercier Dieu de ce grand cadeau qu'il nous a fait.

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