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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Prions avec les saints du jour

Saint François-Régis Clet

Martyr
(1748-1820)

Saint François-Régis Clet
Saint François-Régis Clet

François-Régis Clet naquit le 19 août 1748, à Grenoble. Il était le dixième d'une famille qui compta quinze enfants. Le 6 mars 1769, obéissant à l'attrait pour la vie religieuse, il entrait au séminaire des Lazaristes, à Lyon, et y fut ordonné prêtre le 17 mars 1773.

Placé comme professeur de théologie au grand séminaire d'Annecy, il y passa quinze années, pendant lesquelles il ne cessa de faire l'admiration de tous par sa haute vertu et par la profondeur et la précision de son enseignement. Ses connaissances étaient si étendues qu'on l'avait surnommé "la bibliothèque vivante".

A la mort de Mgr Biord, évêque de Genève, c'est à M. Clet que l'on confia la charge de prononcer l'éloge funèbre du défunt.

Le moment était venu où la Providence allait changer le cours de cette existence jusque là si uniforme et si paisible. Délégué en 1788 par ses confrères, pour représenter la province de Lyon à l'assemblée générale qui devait élire un nouveau Supérieur de la Congrégation de la Mission, il se vit appelé par le nouveau Général aux importantes fonctions de Directeur du Séminaire interne de la Maison-Mère.

Il ne devait pas remplir longtemps cette charge: l'année suivante éclatait la Révolution. Le 13 juillet, c'est par la maison même de saint Vincent de Paul qu'elle préludait à ses futurs exploits; le lendemain c'était la prise et le massacre de la Bastille.

En présence du sombre avenir que faisait pressentir la situation général en France, M. Clet pensa qu'il lui restait encore assez de forces pour travailler à l'apostolat chez les infidèles: il demanda et obtint la faveur de se consacrer aux missions de la Chine.

Embarqué le 2 avril 1791 à Lorient, le zélé missionnaire débarqua à Macao après six mois de navigation, et recevait pour champ d'action les chrétientés de la province du Kiangsi. Il se trouvait là, seul prêtre, ignorant de la langue chinoise que ni ses lourdes occupations, ni son âge ne lui permettait d'étudier convenablement. Néanmoins il ne boude pas à la besogne et n'est nullement tenté de revenir sur ses pas; il s'encourage lui-même en répétant le proverbe:

"Il vaut mieux que la terre soit labourée par des ânes, que de rester en friche."

L'année suivante, M. Clet quitta le Kiangsi pour prendre la direction des chrétientés des provinces du Houpé, Honan et Kiangnàn, où travaillaient deux confrères français, que la mort lui ravit en moins d'une année. Il se trouvait de nouveau seul pour administrer plus de dix mille chrétiens dispersés sur un espace de deux cents lieues de superficie.

La vie de M. Clet était simple et austère: il vivait de la vie des pauvres. Son grand esprit de mortification s'accommodait des régimes les plus divers. C'est à pied qu'il faisait ses longs voyages. À la douceur et à une parfaite humilité, il alliait une fermeté qu'inspirait un jugement sain et droit.

Malgré l'état de persécution latente, M. Clet, grâce aux précautions des chrétiens pour le soustraire aux recherches des mandarins, avait pu exercer son ministère apostolique pendant vingt-sept ans. Mais, en 1818, l'orage se déclara dans sa propre chrétienté: son confrère chinois, M. Chèn fut arrêté en janvier 1819, et la tête de M. Clet fut mise à prix. Pour échapper aux recherches des satellites, M. Clet passa du Houpé dans le Honan. Mais la cupidité d'un chrétien fut cause qu'il fut trahi et arrêté le 16 juin, dans le village Tïntsiakang.

Le prisonnier dut entreprendre, chargé de chaînes, un trajet de soixante lieues pour se rendre à la capitale de la province, où il dut comparaître devant les divers tribunaux, et y fut traité avec la dernière inhumanité. À un de ses juges, le saint confesseur répondit:

"Mon frère, vous me jugez maintenant, dans peu de temps mon Seigneur Lui-même vous jugera." Quelques mois plus tard le magistrat tombait en disgrâce et était exécuté avant la conclusion du procès de son prisonnier.

Après avoir constaté que M. Clet avait eu sa résidence habituelle et exercé son ministère dans le Houkouang, les autorités du Honan l'envoyèrent à Outchangfou, métropole de Houkouang. La distance à parcourir était de cent quarante lieues; le prisonnier fit ce trajet les menottes aux mains et la chaîne au cou, n'ayant pour toute auberge que les prisons rencontrées sur le parcours.

À son arrivée à Outchang, sa maigreur, sa barbe inculte et pleine de vermine, ses vêtements malpropres et déguenillés firent sur les geôliers une telle impression de misère, qu'ils refusèrent de le recevoir. Cela lui valut la consolation inattendue d'être conduit dans une prison sans doute moins distinguée, mais où étaient détenus son confrère chinois, M. Chèn et dix chrétiens; pendant tout le cours du procès, matin et soir, on y récitait la prière, et on y célébrait même les fêtes avec chants et prédication.

Ce long procès eut le dénouement que M. Clet avait prévu et désiré: "J'attends, écrivait-il, j'attends, grâce à Dieu, cet arrêt et son exécution avec patience et tranquillité, disant avec saint Paul: "Jésus-Christ est ma vie, la mort m'est un gain." L'arrêt de l'empereur Tsiatsïn fut que "l'Européen Liou avait trompé et corrompu beaucoup de monde en prêchant la religion chrétienne, et qu'il devait être étranglé."

Le lendemain de l'arrivée de la ratification impériale, le 17 février, de grand matin, les satellites venaient prendre le saint missionnaire pour exécuter la sentence. Il refusa les vêtements neufs que son confrère M. Lamiot, lui avait préparés; dans son humilité il disait qu'il allait à la mort, nom comme un martyr, mais comme pénitent.

Arrivé sur le lieu d'exécution, il demanda la permission de faire une courte prière, après laquelle il dit aux exécuteurs:

"Liez-moi." Il fut alors attaché au gibet avec des cordes qui, partant du cou, lui liaient les mains derrière le dos et serraient ses pieds l'un contre l'autre, et étranglé par la torsion de la corde qui lui enserrait le cou.

François-Régis Clet était âgé de 72 ans, dont vingt-neuf passés dans la mission de Chine.

12 Février
  17 Février
Les Sept Saints Fondateurs
des Frères Servites
Les Sept Saints Fondateurs des Frères Servites
Les Sept Saints Fondateurs des Frères Servites

Le 15 août 1633, sept nobles Florentins, célébrant pieusement la grande fête de l'Assomption, eurent chacun une vision de la Très Sainte Vierge, les invitant à une vie plus parfaite. Leurs noms étaient Bonfils Monaldi, Buonagiunta Manetti, Manetto de l'Antella, Amédée des Amidei, Uguccione des Uguccioni, Sostène des Sostegni et Alexis Falconieri.

S'étant convertis, ils renoncèrent à leurs richesses, se couvrirent de vêtements pauvres et se retirèrent, le 8 septembre suivant, dans une humble maison, pour célébrer ensemble la Nativité de Marie. Leur commun dessein de vie religieuse reçut la sanction d'un miracle.

Pendant qu'ils mendiaient leur pain de porte en porte, tout à coup, en les voyant, un petit enfant de cinq mois à peine les acclama sous le nom de Serviteurs de Marie. Ils gardèrent ce nom, évidemment venu du Ciel, et commencèrent, sur une montagne voisine, une vie toute céleste, reposant sur une grande pauvreté, une austère mortification, la méditation de la Passion de Jésus-Christ et de la douloureuse Compassion de la Sainte Mère de Dieu.

Cet institut nouveau fut approuvé par le Pape Innocent IV, et se développa rapidement en Italie, en France, en Allemagne et en Pologne. Les Sept Fondateurs, après un laborieux apostolat, fécondé par de nombreux miracles, moururent entourés de la vénération des peuples et furent ensevelis à leur tour dans le même tombeau, en sorte que la mort ne sépara pas ceux que la vertu avait unis dans un tendre amour pour Jésus et Marie. Honorés depuis longtemps comme Bienheureux, ils furent canonisés par le Pape Léon XIII pendant les fêtes du Cinquantenaire de son sacerdoce.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Saint Théodore de Byzance

Martyr (✝ 1795)

Il travaillait à Constantinople comme apprenti au service d'un peintre chrétien dans le palais du sultan Mahmoud. Les plaisirs charnels et le luxe l'entraînèrent à renier le Christ et à adhérer à l'Islam.

Mais revenu à la foi de sa jeunesse, il fut réconcilié par l'onction du Saint Chrême, le saint Myron.

Le jeudi de la première semaine de Carême, il confessa avec hardiesse sa conversion devant le juge. On le prit pour un fou, tant son exaltation était grande.

Jeté en prison, chargé de fers, on laissa les geôliers le fouetter tout à loisir. Le lendemain, après une nouvelle comparution, il revint en prison où il reçut trois cents coups de verges sur les pieds, puis on laissa la porte ouverte pour que chacun puisse y entrer et venir le frapper.

Quinze musulmans s'acharnèrent ainsi sur lui, le frappant sur la bouche, lui enserrant les tempes au point qu'il en avait les yeux révulsés.

Après avoir confessé le Christ une troisième fois, il fut pendu en deux temps et c'est ainsi qu'il obtint la couronne du martyre.

 

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