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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les infos chrétiennes du jour

Pourquoi « la souffrance n’est jamais vaine » ?

lisabeth Elliot n’était mariée que depuis 3 ans, quand son mari Jim a disparu dans la jungle, alors qu’il tentait d’établir un contact missionnaire avec l’Équateur. Pour la jeune fille qu’elle était, cette situation a été d’une souffrance indicible. Alors Dieu lui a rappelé ce verset d’Ésaïe :

Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; Et les fleuves, ils ne te submergeront point ; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas. (Ésaïe 43:2)

Mais si Élisabeth sait qu’elle peut compter sur Dieu, c’est de son mari qu’elle a besoin à ce moment-là :

« Mais Seigneur, tu es avec moi tout le temps. Ce que je veux, c’est Jim. Je veux mon mari. »

5 jours plus tard, elle apprend le décès de son mari. C’est là qu’elle a compris le rôle de la souffrance :

« La présence de Dieu n’a pas changé le fait de mon veuvage. L’absence de Jim m’a poussé, m’a forcé, m’a conduit vers Dieu, mon espoir et mon seul refuge. La souffrance est un moyen irremplaçable par lequel j’ai appris une vérité indispensable : Dieu est Dieu. »

Elle aime se rappeler les paroles de Janet Erskine Stuart :

« La joie n’est pas l’absence de souffrance mais la présence de Dieu. »

Aujourd’hui, elle affirme à The Gospel Coalition, qu’on ne peut pas comprendre la souffrance si on ne comprend pas l’amour de Dieu. Les béatitudes parlent du bonheur des « affligés », des « persécutés », des « outragés ». Pour Élisabeth, on ne peut comprendre ce paradoxe, que si l’on accepte l’existence de 2 royaumes différents : le monde visible et le monde invisible. Si le psalmiste ne craint rien, ce n’est pas parce qu’il n’y a rien à craindre. C’est parce que Dieu est avec lui.

Élisabeth sait que les questions sur la souffrance restent un mystère :

« Eh bien, je veux toujours revenir en arrière et dire: Mais Seigneur, qu’en est-il de ce petit enfant atteint de spina bifida ? Qu’en est-il de ces bébés nés terriblement handicapés, souffrant de terribles souffrances parce que leurs mères prenaient de la cocaïne, de l’héroïne ou de l’alcool ? Qu’en est-il de mon petit chien Scottie, McDuff, décédé d’un cancer à l’âge de six ans ? Qu’en est-il du bébé Lindbergh et des Stams décapités ? Et tout ça ? »

Mais face à elles, elle se rappelle les paroles de l’apôtre Paul :

« J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. » (Romains 8:18-19)

Elle sait désormais que Dieu a tout  prévu :

« Il nous en a dit assez pour que nous puissions savoir que la souffrance n’est jamais vaine. »

M.C.

156 églises et bâtiments légalisés par le gouvernement égyptien

 

783 églises et bâtiments de service ont été légalisés depuis 2016.

En Égypte, 156 églises et bâtiments de service viennent d’être légalisées par le gouvernement. Ces derniers avaient s’étaient conformés aux « exigences de la protection civile ». Depuis la loi de 2016 et la création d’un Comité, 783 églises et bâtiments de service ont ainsi été approuvés. Mais plus de 3700 sont toujours dans l’attente de cette validation.

International Christian Concern relativise donc cette nouvelle :

« Les églises jusqu’ici légalisées ne sont pas de nouveaux bâtiments, mais plutôt des églises qui fonctionnaient illégalement avant 2016. Les rapports indiquent que depuis l’adoption de la loi, l’approbation de nouveaux projets de construction d’églises a considérablement ralenti. »

Sur place, si certains chrétiens voient en cette annonce une amélioration de leur situation, d’autres évoquent une contradiction. Mettant en avant le fait que les nouvelles églises ne sont pas approuvées, tandis que la plus grande église du Moyen-Orient sera édifiée « dans un endroit où aucun chrétien ne vit ».

M.C.

Face à Daech, l’étrange victoire

À son apogée, Daech contrôlait près du tiers de l’Irak et la moitié de la Syrie. Après avoir perdu Mossoul et Raqqa en 2017, l’organisation est en passe d’être chassée de son dernier réduit, une zone étroite située entre l’Euphrate et la frontière syro-irakienne.

En décembre 2017, le premier ministre irakien, Haider al-Abadi, annonçait la « victoire finale » et la « fin de la guerre contre Daech ». Le mois suivant, Donald Trump faisait lui aussi des déclarations triomphales lors de son discours sur l’état de l’Union.

Si le califat proclamé par Abou Bakr al-Baghdadi s’est effectivement effondré, crier victoire est largement prématuré. La lutte contre le terrorisme promet d’être longue, tant à l’extérieur de nos frontières que sur le territoire national.

Des victoires en trompe-l’œil

Plusieurs fois, par le passé, les Occidentaux ont pensé tenir leur victoire face au djihadisme. Après les attentats du 11 septembre 2001, les États-Unis ont lancé un ultimatum aux talibans pour qu’ils ferment les camps d’entraînement d’Al Qaïda et livrent les dirigeants de l’organisation terroriste aux autorités américaines. Les talibans n’ayant donné suite, les États-Unis et leurs alliés déclenchèrent une opération militaire de grande ampleur. En quelques semaines, le régime des talibans fut balayé, les camps d’entraînement détruits et de nombreux combattants d’Al Qaïda tués.

La victoire paraissait nette. Et pourtant, Al Qaïda – bien que très affaiblie – n’avait pas disparu. Le groupe terroriste a muté, misant sur une stratégie de décentralisation pour survivre. Cette décentralisation a pris deux formes. D’une part, le déversement de propagande et de conseils tactiques sur Internet afin de susciter des vocations djihadistes. D’autre part, l’adoubement de groupes affiliés dans différentes régions du monde.

Al Qaïda a pu se relancer avec la guerre en Irak de 2003. L’insurrection qui a suivi la chute du régime de Saddam Hussein a rapidement pris une dimension djihadiste. En 2004 a été créée Al Qaïda en Mésopotamie, la première « filiale » de l’organisation d’Oussama Ben Laden. Dirigée par Abou Moussab al Zarqaoui, elle s’est notamment distinguée par ses attentats anti-chiites et ses décapitations d’otages diffusées sur Internet.

Après la mort de Zarqaoui, en 2006, Al Qaïda en Mésopotamie est devenue l’État islamique d’Irak et a connu d’immenses difficultés. Ces dernières étaient essentiellement liées à l’incurie de ses nouveaux dirigeants et au renforcement de la répression. Après la mobilisation des tribus sunnites de la province de l’Anbar et après l’arrivée de renforts américains, l’État islamique d’Irak s’est retrouvé au bord du gouffre.

Au moment de l’élimination de ses deux principaux chefs en 2010, le groupe semblait moribond. Pourtant, il a su renaître de ses cendres, à la faveur notamment des révoltes arabes de 2011 et de la politique discriminatoire à l’égard des sunnites conduite par le gouvernement irakien de l’époque. Personne n’aurait pu prédire en 2010 qu’Abou Bakr al-Baghdadi, nouvel émir d’un État islamique d’Irak en bien mauvaise posture, annoncerait quelques années plus tard la restauration du califat.

Une mouvance djihadiste qui reste vivace

Aujourd’hui, la prudence reste de mise pour au moins trois raisons.

Premièrement, Daech continue d’opérer clandestinement sous forme de guérilla. À la mi-2018, Le Pentagone estimait que l’organisation terroriste conservait environ 30 000 combattants en zone syro-irakienne.

Par ailleurs, Daech est actif dans d’autres zones. Sa propagande insiste particulièrement sur ses actions en Afghanistan, en Égypte et au Yémen. Dans son livre The Islamic State in Khorasan, le chercheur Antonio Giustozzi montre que la dimension internationale de l’État islamique ne relève pas du simple effet de marque. Des transferts de cadres, de combattants et de fonds ont eu lieu pour tenter de répliquer le modèle syro-irakien dans d’autres régions.

Deuxièmement, la mouvance djihadiste ne se limite pas à Daech. Al Qaïda est toujours présente. En Syrie, par exemple, un groupe de 2 à 3 000 combattants – Tanzim Hurras al-Din – est fidèle Al Qaïda. En outre, il faut se méfier d’autres structures qui ont été liées à Al Qaïda avant de rompre officiellement avec elle. C’est le cas, par exemple, d’Hayat Tahrir al Sham qui contrôle actuellement la région d’Idlib.

Au-delà de la zone syro-irakienne, Al Qaïda dans la Péninsule arabique compterait, selon l’ONU, plusieurs milliers de combattants. Dans la bande sahélo-saharienne, Al Qaïda au Maghreb islamique a formé une alliance avec des groupes locaux appelée le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Les forces de sécurité – y compris les Casques bleus – sont régulièrement attaquées. En outre, une insurrection semble émerger au sud de la boucle du Niger, dans des zones peuplées notamment de Peuls.

En France, un calme précaire

Troisièmement, sur le sol français règne un calme relatif qui pourrait n’être que temporaire. Entre janvier 2015 et juillet 2016, 238 personnes ont été tuées sur le territoire national dans des attaques terroristes. D’août 2016 à la fin 2018, le terrorisme a fait 13 victimes supplémentaires. Le fait qu’il y ait nettement moins de victimes depuis deux ans ne traduit pas une baisse de la volonté de frapper la France. En effet, de nombreux attentats ont été déjoués.

En outre, environ 150 individus condamnés pour des faits de terrorisme se trouvent aujourd’hui en prison. 80 % d’entre eux seront libérés d’ici la fin 2022, dont certains « revenants » de zone syro-irakienne. Les prisons comptent aussi plusieurs centaines de prévenus ou accusés en attente de procès pour terrorisme et plus de 1000 détenus suspectés de radicalisation.

En somme, en dépit de l’effondrement du proto-Etat créé par Daech au Levant, la mouvance djihadiste est loin de péricliter. Par le passé, elle a prouvé sa capacité de transformation et de régénération. Elle a aussi montré son aptitude à profiter des chocs géopolitiques et à créer des surprises stratégiques. Tirons les leçons de ces expériences et ne baissons pas la garde !


L’auteur vient de publier avec Elie Tenenbaum, « Quel avenir pour le djihadisme ? Al Qaïda et Daech après le califat », Focus stratégique, n°87, Ifri, janvier 2019.The Conversation

Marc Hecker, Enseignant à Sciences Po, Sciences Po – USPC

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

© Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite" vers cette page.

Comment de simples boîtes ont bouleversé la place des femmes au Sierra Léone

« Cette boîte est une bouée de sauvetage pour les femmes de la communauté. C’est un puissant symbole de confiance en soi. » 

Au Sierra Léone, la question des femmes dans la communauté reste problématique. Selon Christian Aid, elles sont « marginalisées » et « leurs voix ne sont pas entendues ». Engagée à leur côté, cette organisation a mis en place un système inédit d’épargne solidaire et de crédit local. Au-delà de soutenir financièrement les femmes de la communauté, cette action a bouleversé la place des femmes dans leur société.

Christian Aid a fourni aux femmes de plusieurs communautés des boîtes en acier, fermées de 3 cadenas, dont les clés sont confiées à 3 femmes responsables. L’objectif est simple et d’une efficacité redoutable : économiser collectivement de l’argent à utiliser en cas d’urgence.

« Ce sont de véritables ‘pots collectifs’ qui aident les femmes les plus vulnérables à accéder aux soins de santé. Les femmes versent régulièrement de l’argent dans le fonds, puis sont en mesure d’obtenir des sommes beaucoup plus importantes si elles doivent acheter des vêtements pour leur bébé ou envoyer leurs enfants à l’hôpital. »

La personne qui souhaite emprunter de l’argent en fait la demande auprès de la communauté. Depuis la mise en place de ces boîtes, des petits commerces ont été lancés, des loyers ont été payés, des frais médicaux ont été financés…

Adama Fambuleh est une jeune mère de 8 enfants, dont 6 ont été adoptés. Mais elle n’était pas en mesure de financer l’achat d’uniformes pour l’école. Ses adolescentes allaient devoir être descolarisées. Mais, grâce à cette épargne, elle a pu emprunter la somme nécessaire et ses filles ont pu retourner à l’école.

Une autre bénéficiaire, Wya, était enceinte quand son mari l’a quittée. Mais elle a pu emprunter ce dont elle avait besoin pour subvenir aux besoins de sa famille.

Pour Christian Aid, l’apport de ce système va au-delà des besoins matériels :

« Mais plus important encore, avoir accès à des sommes d’argent plus importantes a transformé la place de la femme dans sa communauté. Elle a les moyens de se protéger et de protéger ses enfants. Elle n’est plus la propriété de quelqu’un. […] Cette boîte est une bouée de sauvetage pour les femmes de la communauté. C’est un puissant symbole de confiance en soi. »

M.C.

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