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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Actualité chrétienne

Actualité chrétienne

Sommaire

  1.  « Occupe-toi de ton utérus »,
  2.  Le missionnaire d’origine irlandaise a été retrouvé mort le 2 avril.
  3. Les réseaux sociaux sont-ils vraiment responsables de la solitude des jeunes ?

« Occupe-toi de ton utérus »,

ce magnifique cri d’alerte fait écho sur le web et suscite la compassion

« Juger, c’est de toute évidence, ne pas comprendre. Si l’on comprenait, on ne pourrait plus juger. » Cette citation extraite des Conquérants d’André Malraux, pourrait résumer le cri d’alarme de la blogueuse Nadirah Angail, dont l’article sur la maternité est en ce moment repris et partagé par de nombreux médias.

Car le message de ce texte est si fort et si brutalement conforme à la réalité, que l’on ne peut que s’identifier à cette personne qui souffre en silence, mais aussi – et c’est là tout le paradoxe – à cette autre qui juge sans connaître.

Il est des événements que l’on ne choisit pas. Il en est d’autres que l’on désire ardemment, mais qui se font attendre. Certains choix sont quant à eux incompris ou surprennent, alors même qu’ils sont le fruit d’une volonté profonde et d’une histoire riche et personnelle.

Fausses couches, stérilité, enfants uniques, grossesses multiples, familles nombreuses, célibat… Qu’elle soit subie ou choisie, la composition d’une famille est systématiquement l’objet de commentaires, analyses, regards appuyés, paroles hâtives et maladroites, ou commentaires désobligeants… Alors oui !

« Occupe-toi de ton utérus ! »

Cette femme de 30 ans qui souhaite devenir maman depuis 16 ans et qui a connu 4 fausses couches, un accompagnement médical, et dont le mari rêve de devenir père. Cette femme qui pleure dans le secret et se noie dans le travail pour conserver malgré tout son énergie et une direction dans sa vie… Cette femme n’a besoin ni de ta pitié, ni de tes commentaires, ni de tes conseils peu avisés. Car elle pleure…

« Elle pleure parce que cela fait 16 ans qu’elle essaie. Elle pleure parce qu’elle est une super tatie. Elle pleure parce qu’elle a déjà choisi des prénoms. Elle pleure parce qu’il y a une pièce vide dans sa maison. Elle pleure parce qu’il y a un espace vide dans son corps. Elle pleure parce qu’elle a beaucoup à offrir. Elle pleure parce qu’il serait un super papa. Elle pleure parce qu’elle serait une bonne mère… Elle pleure parce que sa belle-famille veut devenir grand-parent. »

Et cette femme de 34 ans qui a déjà 5 enfants, qui ne peut plus sortir sans devoir répondre au fameux « C’est à vous tout ça ! », sans avoir à supporter les regards amusés ou accusateurs à la caisse du supermarché. Elle en a assez de voir d’autres s’immiscer pour connaître sa méthode de contraception. Et pire encore.. Elle ne peut partager sa joie et son bonheur de bientôt accueillir le sixième, cet enfant qu’elle et son conjoint ont tant désiré. Cette femme n’a besoin ni de ta pitié, ni de tes commentaires, ni de tes conseils peu avisés. Car elle pleure…

« Elle change de sujet, comme elle le fait toujours, et laisse passer le manque de respect. Juste une fois de plus. Seule, elle pleure… Elle pleure parce qu’elle a toujours voulu une grande famille et ne comprend pas pourquoi les gens semblent si dérangés par cela. Elle pleure parce qu’elle ne pourrait pas imaginer la vie sans ses enfants, alors que les gens voient cela comme une punition. »

Une autre de ces femmes, élève avec amour son enfant unique. Elle fait face, à chaque dîner chez des amis, à la pause café au travail et même dans sa famille, à la lancinante question, « Et le deuxième, c’est pour quand ? ». Cette femme n’a besoin ni de ta pitié, ni de tes commentaires, ni de tes conseils peu avisés. Car elle pleure…

« Elle pleure parce que sa seule grossesse était un miracle. Elle pleure parce que son fils demande toujours un frère ou une soeur. […] Elle pleure parce que son médecin dit que ce serait ‘à haut risque’. Elle pleure parce qu’elle a du mal à prendre soin de celui qu’elle a. […] Elle pleure parce que son mari ne veut même pas penser en avoir un autre. […] Elle pleure parce que sa dépression post-partum était si intense. […] Elle pleure parce qu’elle ne peut pas imaginer vivre cela de nouveau. »

« Juger, c’est de toute évidence ne pas comprendre », disait Malraux.

Cette phrase ne porte t-elle pas en germe la voie à suivre pour cesser de juger ? Connaître, comprendre, accepter que l’autre vive, pense et agisse autrement, et que ces choix ne sont « ni mal, ni bien ». Ils sont ses choix, ou ces situations que la vie lui impose.

Paul déclarait aux Éphésiens,

Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
Éphésiens 4:32

N’oublions pas que « celui qui souffre a droit à la compassion de son ami », quelles que soient les circonstances, quel que soit son comportement, quelle que soit son attitude, et « même quand il abandonnerait la crainte du Tout-Puissant », précise le texte de Job 6:14.

Nadirah Angail conclut son texte par ces mots que nous faisons nôtres aujourd’hui.

« Ces femmes sont partout. Elles sont nos voisines, nos amies, nos soeurs, nos collègues, nos cousines. Elles n’ont aucune utilité de nos conseils ou opinions. Leurs utérus sont les leurs. Respectons cela. »

Traduit et commenté par H.L

Enquête ouverte au Pérou après la mort suspecte du missionnaire britannique Paul Mc Auley

Le missionnaire d’origine irlandaise a été retrouvé mort le 2 avril.

Mardi, le corps du missionnaire britannique Paul Mc Auley a été retrouvé carbonisé dans les locaux du pensionnat de jeunes indiens dont il était le directeur. Selon un communiqué fait à Fides, « la Conférence épiscopale invite les autorités à faire la lumière sur les faits et à trouver les responsables de cet événement ».

Âgé de 72 ans, il exerçait son ministère au Pérou depuis la fin des années 90. Il vivait actuellement au coeur de l’Amazonie péruvienne afin de mener des projets de développement des populations qui vivent le long du fleuve Amazone. Il avait également mis en place une collecte de fonds au profit des jeunes qui se rendaient à Iquitos pour faire leurs études.

Il était connu pour ses actions de défense de l’Amazonie et des droits des peuples indigènes. Sa dénonciation de la prospection pétrolière et de l’exploitation forestière sur les territoires indigènes lui avait valu une menace d’expulsion mais un tribunal péruvien lui avait donné raison. Il avait ainsi pu continuer ses activités. Manuella Affejee s’interroge dans les colonnes du Vatican News :

« Le père McAuley a-t-il payé de sa vie son engagement ferme et résolu contre les grands groupes économiques appâtés par les richesses de l’Amazonie ? A-t-il été l’énième victime d’une criminalité malheureusement très présente dans la région ? »

Le parquet de la Province de Maynas a ouvert une enquête.

M.C.

© Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite" vers cette page.

Les réseaux sociaux sont-ils vraiment responsables de la solitude des jeunes ?

 

Selon les résultats d’une récente enquête de la BBC menée auprès de plus de 55 000 participants, les jeunes se sentent plus seuls que les autres catégories de la population. Quelque 40 % des 16-24 ans déclarent ainsi se sentir souvent ou très souvent seuls. Cette tendance a été observée dans d’autres sondages d’ampleur nationale menés par le Projet Éden en 2015 et le Bureau des statistiques nationales britannique en 2017.

La solitude est en général associée aux personnes âgées qui vivent seules ou sont moins en mesure de sortir et de faire des rencontres. Mais les jeunes peuvent se sentir seuls même s’ils ont des amis, des camarades de classe et des parents attentifs. Leur sentiment de solitude résulte donc davantage d’une difficulté à se lier aux autres que d’un isolement physique.

Aujourd’hui, nous disposons de plus de moyens que jamais pour communiquer : les réseaux sociaux, les messageries instantanées et même les jeux en ligne permettent d’échanger des messages et de partager ses expériences sans être nécessairement au même endroit au même moment. Cependant, des études montrent qu’un usage intensif d’Internet s’accompagne parfois de solitude, de phobies sociales et de dépression. Les jeunes étant les principaux utilisateurs des réseaux sociaux, certains s’inquiètent de l’impact de ces technologies sur leur santé mentale.

Dans son livre Seuls ensemble (Éd. L’Échappée), Serry Turkle, professeure de psychologie au MIT, explique que les gens préfèrent aujourd’hui communiquer par le biais des nouvelles technologies plutôt qu’en face à face. Or, les discussions en ligne ne sont pas aussi intimes et même si nous avons l’impression d’être en contact avec les autres en permanence, cela génère en fait un sentiment de solitude.

La solitude peut affecter notre santé mentale et physique

Dans notre article scientifique récemment publié sur les liens entre solitude et usages d’Internet, mes collègues de l’Université de Chicago et moi-même avons établi que l’utilisation des réseaux sociaux pouvait augmenter ou réduire ce sentiment, selon les habitudes des internautes.

Lorsque les réseaux servent à entrer en contact avec d’autres gens et à entretenir des relations déjà existantes, ils font diminuer le sentiment de solitude. Mais quand Internet remplace les interactions sociales hors ligne, cela produit l’effet inverse.

Pour comprendre pleinement le rapport entre solitude et réseaux sociaux, il faut avoir conscience du comportement de ceux qui se sentent seuls.

Pour 41 % des participants à l’enquête de la BBC, la solitude pouvait être une expérience positive. Passer du temps seul est important pour s’occuper de soi, réfléchir et stimuler sa créativité. Dans un autre article, mes collègues et moi exprimons l’idée que la solitude est utile car elle permet de sentir que nous sommes isolés et nous encourage à nous rapprocher des autres.

Toutefois, la situation devient problématique quand nos tentatives pour aller vers les autres se soldent par un échec. Dans ce cas, la solitude peut finir par affecter notre santé mentale et physique. Quand les gens se sentent seuls, ils cherchent à éviter d’être rejetés ou ostracisés par leurs pairs. Cela les conduit à prêter une attention particulière aux émotions négatives : ils remarqueront facilement les signes de colère et de frustration dans le discours de leurs interlocuteurs, par exemple.

Quand Internet remplace les interactions sociales hors ligne, cela augmente le sentiment de solitude chez l’individu.Hernán Piñera/Flickr, CC BY-SA

Cet accent sur les aspects négatifs des rapports sociaux pousse les personnes solitaires à rester dans leur coin et se taire lorsqu’elles sont en compagnie d’autres gens. Si cela dure trop longtemps, elles peuvent en venir à éviter carrément ce genre de situation. Leur comportement les rend vulnérables lorsqu’elles utilisent les réseaux sociaux, car elles sont plus susceptibles de repérer les informations négatives publiées en ligne, de regarder les publications des autres sans rien oser partager elles-mêmes et, de façon générale, de se servir de ces réseaux d’une façon qui risque d’aggraver leur isolement.

Changer ses habitudes

L’étude de la BBC montre que les solitaires ont plus d’amis en ligne que dans la vraie vie, ce qui pourrait indiquer qu’il se connectent pour se sentir liés à d’autres personnes mais ont tendance à éviter les rencontres réelles en face à face. Cela dit, des recherches suggèrent que ce n’est pas toujours le cas : certains passent du temps en ligne pour communiquer avec des membres de leur famille ou des amis qui vivent trop loin pour qu’ils puissent les voir en personne.

Les jeunes qui se sentent déjà seuls, qui sont mal à l’aise en société ou qui ont du mal à se faire des amis utilisent les réseaux sociaux de façon moins positive et constructive. Il se peut qu’ils aient besoin d’aide pour changer leurs habitudes, mais ils peuvent déjà faire un premier pas en communiquant activement avec d’autres internautes et en évitant de passer trop de temps à lire simplement les statuts de leurs contacts, ou à regarder des vidéos sur YouTube.

Bien sûr, se connecter pendant de longues périodes sans interagir avec personne aggrave l’isolement des internautes. Communiquer en face à face avec les autres est important, et chacun doit prendre le temps de le faire. Mais les nouvelles technologies ne sont pas, en elles-mêmes, responsables de la solitude des jeunes, puisque les smartphones et les réseaux sociaux permettent aussi d’entrer en contact avec les gens, de se faire de nouveaux amis et de partager ses expériences.

Les jeunes qui se sentent seuls peuvent améliorer leur situation en faisant en sorte que le temps passé en ligne complète celui qu’ils passent en compagnie d’autres personnes, au lieu de s’y substituer.


Traduit de l’anglais par Iris Le Guinio pour Fast for Word.The Conversation

Rebecca Nowland, Research Fellow, University of Central Lancashire

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

© Info Chrétienne - Courte reproduction partielle autorisée suivie d'un lien "Lire la suite" vers cette page.

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