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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Méditation du jour La Résurrection

Méditation du jour

La Résurrection

Dimanche 21 avril 2019
 

Évangile selon saint Jean, 20 1-9

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.

En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Écouter cette méditation

Prière

En ce jour de la Résurrection, Seigneur, je veux commencer ce jour de fête en essayant de comprendre davantage par ta Parole le mystère qui nous vaut la joie de ce dimanche.

Demande

Je te demande, Seigneur, la grâce d'une belle méditation, et particulièrement de ressentir par elle cette joie vécue par les apôtres et à laquelle nous sommes tous appelés, celle de savoir que tu accomplis tes promesses.

Réflexion

1. « Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. »

On le devine, Marie-Madeleine brûlait d'impatience de retourner auprès de l'homme qui a transformé sa vie. Même mort. C'est un désir accru, sans doute, par la contrainte du respect des traditions qui l'ont empêchée de s'y trouver plus tôt. Nous sommes en effet dans la période du Sabbat.

Comme il a dû t’émouvoir, Seigneur, l'empressement de cette femme, et l'amour dont il témoignait. Il trouve un écho chez les disciples dont la course nous est racontée avec précision. Nous aimerions avoir cet élan. La foi n'est-ce pas d'abord creuser ce désir de Dieu : « Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? » (Ps 41, 3)

Si ce désir s'est étouffé, au moins demandons à Dieu le désir du désir de cette relation.

2. « En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. »

Et pourtant, une fois que l'âme désire, ou à tout le moins qu'elle veut avec bonne volonté travailler ce désir, elle se heurte à nos difficultés pour comprendre. Saint Jean a couru, il est même arrivé le premier. Il voit déjà à l'intérieur. Mais il reste au seuil. Combien de fois n'avons-nous pas le sentiment d'être bloqué sur le seuil ? Sur le seuil d'un passage d'Évangile que l'on ne comprend pas ? Sur le seuil d'une épreuve pour laquelle on ne voit pas de sens ? Notre foi semble alors stagner. Les mots sont là, mais leur sens se refuse à nous et nous sentons intérieurement un mur qui résiste mais rien pour en faire le contour ou le nommer. Notre volonté et notre raison ne suffisent pas dans cette quête exigeante où nous nous trouvons. L'important est de ne pas faire demi-tour. Parfois il faut faire comme Jean, il faut accepter d'attendre.

3. « C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. »

Dieu a son temps, ce n'est pas le nôtre. Il nous attend et nous parle au moment où on ne s'y attend pas : les deux disciples, Pierre et Jean, qui ont reçu directement les paroles de Jésus, ne comprennent qu'à l'instant où ils entrent et voient. Justement quand Jésus n'est plus là pour expliquer. Comme eux, pour nous aussi, il arrive que les phrases, les paroles dites font sens subitement. Parce que notre âme est soudain prête, parce que le temps de Dieu est venu, et parce qu'il nous en donne soudain la grâce. Comme Jean, il faut parfois un intermédiaire. Ici c'est Pierre qui le fait entrer. Symbole de l'Église. Les difficultés sur lesquelles nous butons dans notre vie de foi sont un rappel d'humilité : en comptant sur nos propres forces, nous ne pouvons pas y arriver. Nous avons besoin des autres à travers lesquels Dieu agit, et en particulier de l'Église, de ses membres et de ses sacrements. Et nous avons aussi à accepter le temps de Dieu, l'action de sa grâce. Dieu veut nous montrer sa force.

Rendons grâce à Dieu pour ces moments forts de notre foi où, subitement, un fondement de celle-ci s'est éclairé à nous, où le Christ s'est manifesté à nous. Il faut en faire mémoire ! Et bénis soient ceux qui ont pu parfois les permettre !

Dialogue avec le Christ

En ce jour, Seigneur, qui est le plus grand de toute l'année liturgique, purifie mon cœur : qu'il ne me reste que la joie de ces moments où tu t'es manifesté à moi avec tout l'amour du sacrifié ! J'ai confiance en toi, tu m'as choisi, je fais de mon mieux pour suivre ta route, ta grâce seule peut accomplir le reste !

Résolution

Seigneur, je prends le temps aujourd'hui de me rappeler ces moments de ma vie où tu m'es apparu dans la joie du ressuscité qui rachète et aime l'élu que je suis jusqu'à donner sa vie pour moi. Merci pour ces moments où tu m'as fait sentir que j'étais « le disciple que Jésus aimait ».

Je prends aussi le temps d'évoquer deux ou trois personnes qui ont permis ces moments, et je te prie pour elles en ce jour de joie et d'action de grâce.

Je dis la prière d'abandon de Charles de Foucauld pour redire ma confiance en ton temps ; si je suis sur le seuil, je persisterai, et je crois, Seigneur, que tu viendras m'ouvrir cette porte.

Anne-Pauline Jarry
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