Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Saint Benoît-Joseph Labre trois version pour le même Saint du jour

16 Avril
  
Saint Benoît-Joseph Labre

Pèlerin, mendiant
(1748-1783)

Saint Benoît-Joseph Labre
Saint Benoît-Joseph Labre

Benoît-Joseph Labre naquit à Amettes, diocèse d'Arras, et fut l'aîné d'une famille de quinze enfants. Âgé de douze ans, il fut reçu chez son oncle paternel, curé d'Érin, pour faire ses études en vue du sacerdoce.

Après la mort de son oncle, Benoît-Joseph passa chez son oncle maternel, vicaire de Conteville, où il ne fit que grandir dans la mortification et la prière. Son attrait était toujours vers le Saint-Sacrement devant lequel il s'abîmait des heures entières en contemplation.

Il y avait longtemps que Benoît-Joseph aspirait à une vie plus parfaite: "Être prêtre est bien beau, disait-il; mais j'ai peur de me perdre en sauvant les autres."

Il finit par vaincre les résistances de ses parents et entre chez les Chartreux, espérant y trouver sa voie définitive. Il se trompait, car la Providence permet qu'il soit bientôt renvoyé par ses supérieurs, comme n'ayant pas la vocation de cet Ordre. La pensée de la Trappe, qu'il avait eue d'abord, lui revient; on ne l'y accepte pas.

Ballotté de nouveau entre la Chartreuse et la Trappe, il est forcé de s'adresser enfin à Sept-Fonts, où ses scrupules, ses peines d'esprit et une maladie sérieuse donnent bientôt lieu à son renvoi.

Toute sa réponse à tant d'épreuves était: "Que la Volonté de Dieu soit faite!" C'est alors que Dieu lui inspire cette vocation de pèlerin-mendiant qui devait le mener droit, par les chemins les plus ardus de la pénitence, à une éminente sainteté.

Il n'aura plus de relations suivies avec personne, vivra en solitaire au milieu du monde, ira toujours à pied, cherchera tous les lieux consacrés par la dévotion. Il sera revêtu d'un habit pauvre et déchiré, qu'il ne changera point.

Un chapelet à la main, un autre au cou, un crucifix sur la poitrine, sur les épaules un petit sac contenant tout son avoir, c'est-à-dire son Nouveau Testament, l'Imitation de Jésus-Christ et le Bréviaire: tel on verra Benoît-Joseph dans ses continuels pèlerinages.

La pluie, le froid, la neige, la chaleur, rien ne l'arrête; il couche le pus souvent en plein air, il vit de charité, au jour le jour, sans rien réserver pour le lendemain; il ne prend que la plus misérable et la plus indispensable nourriture, et se fait lui-même pourvoyeur des pauvres. Souvent il est le jouet des enfants et de la populace; il est regardé comme un insensé; il souffre tout avec patience et amour.

Rome, Lorette, Assise et une multitude d'autres lieux saints sont l'objet de sa dévotion.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Pèlerin, mendiant (✝ 1783)

Confesseur de la foi.
Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France. Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères. Mais il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu. Benoit Labre - Le mendiant de Dieu
Illustration: Benoit Labre - Le mendiant de Dieu - Dessin de Alain Crepin - diocèse d'Arras
A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit: "Dieu vous veut ailleurs." 
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église. Benoit-Joseph Labre - Cathédrale de Tréguier
Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s'en vont par les rues de Rome en criant: "Le saint est mort!" Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d'un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d'une société vouée à l'argent. 
Il est le saint patron des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus. 
Béatifié par Pie IX en 1860, il est canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1883.
Illustration: Benoit-Joseph Labre - Cathédrale de Tréguier (photo envoyée par un internaute)
Vidéo chronique des saints sur la webTV de la CEF.

Voir aussi sur le site internet du diocèse d'Arras: "Les couvents l'avaient refusé, mais la route l'accueillit et le mena loin!" Benoît-Joseph Labre, est né à Amettes. Après des essais de vie religieuse, il se fit ermite pèlerin et vécut dans la pauvreté et l'humilité. Il parcourut ainsi la France, l'Italie, l'Espagne, avant de se fixer à Rome où il passait la majeure partie de son temps en prière dans les églises. Il mourut âgé de 35 ans, le 16 avril 1783, à Rome, près de l'église Sainte Marie aux Monts. ll est le patron des personnes déplacées et des gens inadaptés. Une neuvaine a lieu à Amettes, chaque année, la dernière semaine d'août.
- Le duché devenu indépendant et souverain exigeait un sanctuaire national. Toute l'Europe se rencontrait à Saint Nicolas. L'afflux des pèlerins et des marchands justifiait une 'grande église' qui sera le témoignage de René II ... Saint François Xavier viendra y prier ainsi que Madame Acarie (Bienheureuse Marie de L'Incarnation), saint Pierre Fourier, Mère Alix Leclerc et saint Benoît Labre... (basilique Saint Nicolas de Port - 54210)
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale: il "n'est jamais allé en Pologne. Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
- 'Saint Benoit-Joseph Labre, Jour de la canonisation', Œuvres complètes de Paul Verlaine, page 449. Le poète français Paul Verlaine (1844 - 1896) a pu dire de saint Benoît-Joseph Labre: «Saint Benoît-Joseph Labre, la seule gloire française du XVIIIe siècle, mais quelle gloire!» Il lui a consacré ce poème dans son recueil «Souvenirs», inspiré par sa canonisation, le 8 décembre 1881 par le pape Pie IX.
À Rome, en 1783, saint Benoît-Joseph Labre. Né à Ameth au diocèse de Boulogne, attiré dès son enfance par le désir d'une vie austère, mais malheureux dans ses essais de vie monastique, il entreprit des pèlerinages pénibles aux sanctuaires les plus réputés, vêtu seulement d'un habit grossier et en loques, se nourrissant de ce qu'il mendiait et donnant partout des exemples de piété et de pénitence. Il fit de Rome la dernière étape de son parcours et mourut, un mercredi saint, près de l'église Sainte-Marie des Monts, où il priait assidûment.

Martyrologe romain

Jour de la canonisation 

Comme l'Église est bonne en ce siècle de haine, 
D'orgueil et d'avarice et de tous les péchés, 
D'exalter aujourd'hui le caché des cachés, 
Le doux entre les doux à l'ignorance humaine 

Et le mortifié sans pair que la Foi mène, 
Saignant de pénitence et blanc d'extase, chez 
Les peuples et les saints, qui, tous sens détachés, 
Fit de la Pauvreté son épouse et sa reine, 

Comme un autre Alexis, comme un autre François, 
Et fut le Pauvre affreux, angélique, à la fois 
Pratiquant la douceur, l'horreur de l'Évangile ! 

Et pour ainsi montrer au monde qu'il a tort 
Et que les pieds crus d'or et d'argent sont d'argile, 
Comme l'Église est tendre et que Jésus est fort !

Poème de Paul Verlaine pour la canonisation de S. Benoît-Joseph Labre

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article